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ANIMATION / EDUCATION
J'envisage dans cette rubrique proposer plusieurs réflexions et production que j'ai pu faire depuis que j'oeuvre au service de la jeunesse.
Articles :
- ACM (Acueil Collectif de Mineurs) et Religion
- ACM et Religion (suite), Pourquoi je travaille avec la FSCF
- Animation : Pourquoi ? Comment ?
- Assistance Sanitaire en ACM
- Assuances d'ACM
- Citations
- Connaissance des Publics
- Contenu du Projet Pédagogique d'ACM
- Du Besoin à l'Education
- La Pudeur
- La Télévision en ACM ?
- La vie quotidienne en ACM
- L'équipe - Le groupe - la bande - La foule
- L'énurésie en ACM
- Le sommeil
- Législation : ce qu'un animateur BAFA doit savoir
- Les différents ACM
- Les interdits sont de dynamisants stimulants
- Memento du directeur d'ACM
- Projet Educatif, Projet Pédégogique : mode de conception.
- Punition - Sanction
- Saint Bénilde ROMANCON
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 22:15
Accueils Collectifs de Mineurs et Religions
Quelles que soient leur nature les Accueils Collectifs de Mineurs (ex. Centres de Vacances et de Loisirs) rencontrent la question religieuse à diverses occasions :
§ Le port de signes d’appartenance (foulard, kippa, croix, coiffure, tatouage, etc. ...)
La discrétion est-elle la bonne attitude ? A l’inverse, la présentation de la signification de ces signes par ceux qui les portent ne pourrait-elle pas familiariser avec eux et faciliter le respect de l’ensemble du groupe en vue d’une cohabitation harmonieuse ?
§ Les enjeux alimentaires
Certaines religions interdisent certaines denrées ou certaines préparations, d’autres prévoient des régimes et des rythmes, etc. ...
Comment s’assurer que tous mangent correctement ?
§ La demande de pratique
Des parents font le choix de souhaiter la pratique ordinaire du culte pour leurs enfants. Comment prendre le relais de ce droit des parents à décider de l’éducation de leurs enfants ?
Des enfants, surtout à l’adolescence, ne souhaitent pas obéir à leurs parents. Que faire ? Assez communément (selon le point de vue catholique) on considère qu’à l’entrée du collège les jeunes ont une certaine liberté de choix.
Des enfants peuvent demander, soit spontanément, soit par curiosité ou sous influence, peuvent demander à participer à un culte ou un office que faire ?
QUELLE LAÏCITÉ ?
En France, la séparation de l’Eglise et de l’Etat a marqué durablement et pour longtemps encore les mentalités. On peut distinguer trois courants laïcs :
• Une “laïcité militante” qui s’oppose aux religions: car “les religions oppriment le peuple” et préconise l’interdit de toute religion.
• Une laïcité silencieuse qui considère que “la spiritualité relève de l’intimité”, les croyances, pour le respect de tous, doivent donc s’effacer et ne peuvent avoir d’expression publique.
• pas s’y opposer mais la discrétion en la matière, condition de la libre et respectueuse cohabitation des religions, s’impose afin de favoriser la rencontre entre les personnes aux options différentes.
• Une laïcité bienveillante qui considère que “la religion ou la spiritualité est importante pour la personne humaine”. On ne doit donc pas y être indifférent, au contraire il sera bon de les valoriser dans le respect des différences.
§ Les interdits autres qu’alimentaires
Ils peuvent être moraux, sociaux, spatiaux (certains lieux), etc. ... Comment valoriser l’idéal de tolérance ? A partir de quand y a-t-il intégrisme ?
§ Les phénomènes sectaires
Les sectes sont des démarches spirituelles et religieuses perverties par des dirigeants (gourous) qui abusent (moralement, physiquement ou économiquement) de leurs disciples.
L’adepte d’une secte est :
Ø Soit une victime potentielle. Il est respectable et à accueillir avec bienveillance dans le but éventuel de lui épargner d’être abusé.
Ø Soit une victime objective, dans ce cas il est à soutenir en vue d’une action en justice.
En régime politique de laïcité et de liberté de conscience, il ne peut y avoir de “mauvaise religion”. Il peut, cependant, exister des groupes spirituels ou religieux qui commettent des délits qu’il faut dénoncer.
Chaque direction Jeunesse et Sport peut conseiller en ce domaine. Par ailleurs, de nombreuses associations de lutte et de prévention contre les sectes existent. La plus connue l’UNADFI (Union Nationale des Associations de Défense de la Famille et de l’Individu, 130 rue de Clignancourt 75018 PARIS), conseillée par les services Jeunesse et Sports.
Pour clarifier le vocabulaire
§ Célébration : temps fort qui honore quelqu’un ou quelque chose (anniversaire, remise de prix, fête nationale...)
§ Temps spirituel : temps fort qui donne du sens et suggère des valeurs en référence avec celles de l’institution, l’association (exemple : les valeurs de l’olympisme, la nation, l’amour, l’humanisme ...)
§ Temps de prière ou sacramentel : propositions explicitement religieuses destinées à ceux qui s’en revendiquent. Elles ne doivent, en aucun cas être obligatoire (office de prière, messe...)
§ Bénédiction : court propos ou geste (signe de croix pour les chrétiens) qu’un responsable religieux fait en disant du bien des personnes ou du moment présent pour témoigner que Dieu est concerné par ce qui se vit. Ce propos priant n’engage que celui qui le tient et ceux qui y adhérent (exemple : Le bénédicité ou les grâces) La bénédiction peut clore un temps spirituel.
NB : Tout comme on n’empêche pas le discours ou le toast d’un élu, la prise de parole d’un responsable religieux, invité en tant que tel, ne doit pas non plus être tue.
Père Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 30 Avril 2009 à 09:57
Pourquoi je travaille avec la FSCF
(Fédération Sportive et Culturelle de France)
La question religieuse en CVL n’est pas anodine. Elle peut se poser de façon surprenante et renvoie les animateurs à leurs propres systèmes de valeurs et à d’autres questionnements :§ Qu’est-ce que respecter le désir des parents pour leurs enfants ?
§ Faut-il cacher ou non ses propres croyances dans le souci de ne pas influencer ?
§ A partir de quand y a-t-il enseignement ou information sur la religion ?
§ Peut-on faire visiter une synagogue à un catholique ou une église à un musulman ? ... etc.
Comment une organisation qui, comme la FSCF, est ouverte à tous au nom même de son identité religieuse se positionne-t-elle ?
Sur ce sujet, la F.S.C.F. se positionne de façon originale qui pourrait être qualifiée de : « Laïcité facilitante »
Entre évangélisation prosélyte et neutralité bienveillante, la F.S.C.F relève le défi d’honorer la dimension spirituelle de l’Homme
Parce qu’elle conçoit la personne humaine selon une vision chrétienne de l’Homme, c’est à dire constituée de trois dimensions : Le corps, l’intelligence, l’esprit et doué d’une destinée sociale.
La F.S.C.F., depuis sa création (1898) favorise le développement physique des personnes (surtout par le sport). Elle favorise également le développement culturel et intellectuel de ses membres. Elle souhaite participer à l’organisation et l’évolution de la Société dans le respect et l’amour mutuel des hommes. Son projet social s’inspire des commandements du Dieu révélé en Jésus Christ.
Fidèle aux enseignements de l’Eglise catholique et s’inspirant du Concile Vatican II, elle affirme et défend le droit imprescriptible de la liberté de conscience. Dans le même temps la F.S.C.F. ne peut cacher la source même de ces valeurs et ne pourra jamais taire la Bonne Nouvelle (du grec Evangile) dont elle hérite de l’Eglise. D’abord par respect de tous, car le risque est grand de manipuler lorsque l’on cache ses options. Et par souci de promouvoir l’homme libre qui a une capacité spirituelle.
Ces courants laïcs, qui n’acceptent pas que les personnes se revendiquant d’une religion ou d’un courant spirituel, se distinguent des courants explicitement religieux ou confessionnels dont les projets sont en relative rupture avec les règles de la laïcité actuellement en vigueur.
Donner à tous les moyens de vivre sa religion et favoriser les rencontres jusque dans le partage des convictions (le système de valeurs de chacun) telle est notre conception de la laïcité.
Inspirée par cette vision de l’homme, la F.S.C.F. développe une pédagogie de la fête qui passe par trois temps : VIVRE - DIRE - CÉLÉBRER
§ Vivre la vie, l’activité, le projet ;
§ Dire les valeurs qui fondent ce projet ;
§ Célébrer, c’est à dire, honorer le temps, les hommes et les valeurs qui se vivent.
Proposant un regard optimiste sur la vie, “ le meilleur est Avenir ”, la FSCF invite à considérer la vie comme une fête et à célébrer l’humanité : “fête de l’homme / faites de l’humain”.
La joie, la convivialité seront des modes de vie recherchés. Chaque fête doit permettre une célébration dont la forme dépendra de ce que l’on veut valoriser :
§ Des événements ou des relations interpersonnelles. Elles permettront un cérémonial ou une célébration (l’ouverture officielle des JO est une forme de célébration);
Des valeurs, une philosophie, des convictions se célèbrent par un temps spirituel ;
Toutes les religions étant respectables, la FSCF, par ses cadres, sera toujours favorable et facilitera la libre pratique des cultes. Telle est sa participation originale pour la démocratie.
§ Le prosélytisme, l’endoctrinement étant contraire à l’évangélisation, la FSCF pense que l’annonce de ses valeurs et de sa foi sont compatibles.
Père Christophe BOUDEREAUX - 2001
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 16:03
Aux origines :
· L’Education Populaire :
Il est possible de trouver la genèse et les fondements de l’Education Populaire à la période de la révolution française. En effet, en 1792 le rapport Condorcet traite de l’éducation pour tous les âges.
Ce rapport qui fait référence postule que l’égalité est la condition de la Paix sociale. Ce principe premier aura pour conséquence de proposer l’usage d’une même langue et de préconiser un minimum culturel commun à tous (calcul, droits,... etc.). Le même rapport considère que le comportement des citoyens est en jeu, « il faut des citoyens actifs » : lutte contre la misère, l’exclusion, l’incivisme,....
Cependant, le souci d’éduquer le plus grand nombre, n’est pas l’exclusivité de la révolution française. En effet, bien souvent, les écoles paroissiales, souvent avec le soutien de la commune, sous l’ancien régime, nourrissaient la même ambition.
Ces rapides précisions permettent d’affirmer que l’éducation populaire n’appartient pas et dépasse les tendances politiques, philosophiques, religieuses ou laïques.
· L’Education Nouvelle :
Née de la pratique des pédagogies dites actives, l’éducation nouvelle repose sur la confiance dans les ressources propres à chaque personne. Elle propose un apprentissage à partir du réel et elle favorise le choix qui est la source de toute vraie motivation. Motivation perçue comme le moteur et la réserve qui permettront de fournir les efforts nécessaires à toute progression et croissance.
Désireuse de compléter les enseignements de type académique et les méthodes jugées trop didactiques, l’éducation nouvelle investit les domaines plus « périphériques » (activités artistiques, sociales, sportives, manuelles, …) dans une prétention d’éducation globale.
Méfiante voir critique, vis-à-vis des punitions et notations qu’elle considère comme peu efficace pour l’acquisition des savoirs, l’éducation nouvelle privilégiera plutôt les critères d’épanouissement à celui de performance, de qualitatif à celui de quantitatif, … etc.
· La Jeunesse :
Parce que plus faibles (abandonnés, orphelins, handicapés,... ), promesse d’avenir : « l’avenir de la nation », plus facile à rassembler, intéresser, mobiliser, influencer (?), … les plus jeunes, les enfants apparaissent bien logiquement et très tôt une cible privilégiée de l’Education Populaire.
Ces pédagogies furent principalement expérimentées dans des lieux où les enfants vivaient en permanence : orphelinats et internats mais aussi là où ils ne pouvaient être contraint de venir spécialement les patronages.
Une façon d’agir :
· Fruit des utopies politiques, idéologiques et éducatives, l’éducation populaire ne pouvait reproduire le modèle du préceptorat. Il fallait regrouper les personnes invitées à vivre un projet. L’animation est née de la gestion des groupes.
Par conséquent, on pourrait donc définir l’animation comme : « La promotion de la personne dans et par le groupe. » Votre outil premier sera donc le groupe, mais n’oubliez jamais que l’objet de votre action, le bénéficiaire sera la personne (l’enfant, le jeune, l’ados,... la personne âgée), de ce fait, l’animation est bien une modalité d’action éducative au même titre que l’enseignement ou l’éducation spécialisée.
Cela aura une incidence pour l’animateur : sa place ! ! !
· L’animateur et le groupe :
Ce que n’est pas l’animateur :
Un agent d’ambiance, un « Gentil Organisateur », un bouffon, un amuseur, un comique troupier, un parent de remplacement, un « enseignant mais autrement », un moniteur d’activité, un éducateur spécialisé, une assistante sociale, un sympathique qui « flique », un chanteur,.....
Ce qu’on est en droit d’attendre de lui :
La connaissance et la maîtrise de son groupe, sans oublier qu’il n’est pas possible de s’occuper des autres si l’on n’est pas, d’abord, responsable de soi.
D’être garant de l’intégrité et la sécurité du groupe et de chacun en étant sécurisant, en acceptant ses propres limites et celles des autres.
De connaître les personnes qui composent son groupe en les regardant d’une manière bienveillante, sécurisante et souriante.
D’être garant d’un certain esprit (Donner une âme à ce que l’on fait !)
Ce qu’il ne doit jamais oublier :
Qu’il est l’égal des autres même s’il a des responsabilités : « Tous les hommes naissent libres et égaux »
Qu’il ne travaille pas seul, mais toujours en équipe ; à quoi bon être professionnel du groupe si l’on ne se ressource pas dans un groupe ?
Qu’il est un militant ou tout du moins volontaire car on ne motive que si l’on est motivé. L’objectif est d’aider chacun à donner le meilleur de lui-même.
Que l’autorité se reçoit des autres à l’inverse de la discipline qui s’impose - pas question de jouer au petit chef !
Que le groupe aurait pu exister sans lui (attention aux gourous ! [chef de secte]). Le groupe n’existe donc pas par l’animateur, ni pour l’animateur. Animer c’est donc SERVIR !
Que le plus faible ou le moins aidé est une richesse pour le groupe car c’est par lui que le plus aidés peut progresser et assimiler en l’aidant. Il permet aussi, parfois, de savoir apprécier et accepter ses richesses et ses pauvretés.
· Quelques principes de base :
La dynamique des groupes est l’incontournable outil de l’animateur. Incontournable mais pas exclusif bien sûr.
Ce que l’animateur doit toujours savoir, c’est comment dynamiser, entraîner, encourager, motiver,... le groupe.
Il existe des techniques qu’il faudra connaître petit à petit mais chacun doit faire selon ce qu’il est, selon ce qu’il a comme aptitude. Par exemple : l’animateur qui a une petite voix ne pourra pas parler fort afin de couvrir trop de bruit au réfectoire ; il lui faudra alors trouver une astuce pour attirer l’attention et se faire entendre (le sifflet ou le « chut » ne seront pas du plus original).
Créer, inventer, imaginer, improviser seront les alliés permanents de l’animateur. Cela ne se fait bien qu’en équipe.
Surtout, l’animateur doit trouver sa joie dans le « faire-faire », le « permettre de faire » Ce n’est pas quand il est sur scène que l’animateur se repère, mais bien plus dans son aptitude à entraîner, susciter, le goût de faire et surtout le goût de donner le meilleur de soi. Sur la base de cet échange, l’animation ne peut pas laisser indemne celui qui la pratique. Il n’y a donc pas d’animateur qui ne se laisse pas toucher par son activité et ce qui s’y est passé !
Un métier :
· Un marché :
Le monde des associations :
Plusieurs fédérations existent les plus connues sont (liste non exhaustive) : La Fédération Sportive et Culturelle de France (F.S.C.F.) [catholiques], l’Union Française des Centres de Vacances (U.F.C.V.) [laïque], les Francas [communistes], la Fédération des Œuvres Laïcs (F.O.L.) [socialistes], Léo Lagrange [socialistes, ex SFIO], le Scoutisme Français qui est composé des Guides et Scouts de France [catholiques], des Scouts Unionistes de France [protestants], des Eclaireurs de France [laïques], les Scouts musulmans de France [musulmans] La liste est loin d’être complète mais elle permet de voire que l’animation n’est pas neutre et que la diversité des pensées qui sont à l’origine de la diversité honore la démocratie et la république.
Les logiques commerciales :
Le tourisme est très en compétition économique. Il y a beaucoup d’associations qui sont sur le marché, par exemple l’U.C.P.A qui est partenaire de la F.S.C.F. Des associations étaient à l’origine des sociétés. C’est le cas du Club Med.
Des entreprises souhaitent faire de l’animation, c’est nouveau. Pensons aux « goûters –anniversaires » Mac Do, mais aussi aux « clubs occupationnels » qui se trouvent dans les grandes surfaces ou les grands magasins pour libérer les parents le temps de faire leurs courses.
On peut s’interroger sur le type d’animation qui est proposé dans le monde commercial. En effet, qu’en est-il des valeurs, du projet (voir l’utopie) qui la sous-tend ? Peut-on toujours parler d’animation ? Pourtant le recrutement peut se faire sur la base des dispositions Jeunesse et Sports.
D’autres réalités pourraient être prises en compte par exemple les politiques territoriales et les délégations de services publics.
· Un statut qui passe par une réalité sociale et salariale :
Le militant :
Il a le droit, sinon le devoir, de participer aux décisions au titre de son adhésion. Il est en droit d’attendre une reconnaissance pour son engagement, un soutien pour sa formation voire une juste gratification (pas forcément économique mais aussi une valorisation).
Actuellement, en France, le volontariat trouve une reconnaissance qui se précise par un encadrement législatif en cours d’évolution.
Le contrat de travail :
Il concerne ceux qui sont embauchés soit par une association, soit par une entreprise à but lucratif ou bien encore une collectivité territoriale. Dans ce cas s’appliquent les droits sociaux et salariaux. Le recours sera toujours la Direction Départementale du Travail. Certaines grandes fédérations ont des représentants syndicaux et ont signé des conventions collectives qui s’imposent à la fois aux salariés comme aux employeurs.
P. Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 22:08
DOCUMENTATION SANITAIRE
1/ Fiche de poste de l’Assistant Sanitaire (obligatoirement titulaire d’une AFPS récente, au minimum)
Au plus vite :
Récupérer et classer les fiches sanitaires de liaison et les éventuelles cartes de CMU.
Faire des photocopies.
Récupérer tous les médicaments et y préciser le nom de chaque jeune.
Les premiers jours :
Rencontrer les jeunes afin de compléter les fiches sanitaires de liaison, de vérifier hygiène et problèmes de santé (attention aux poux)
Au jour le jour :
Administrer les traitements prescrits et remplir le registre d’infirmerie.
Si un enfant va en consultation chez un médecin (n’oubliez pas la fiche sanitaire de liaison et l’éventuelle carte CMU), en informer le directeur du centre et les parents (obligation légale)
Pour toute intervention de médecin, le directeur de centre doit informer l’association organisatrice du centre.
Réactualiser vos fiches récapitulatives de soins médicaux.
Classer les feuilles de sécurité sociale avec ordonnances, vignettes collées, et autres documents pour remboursement ultérieur (remettre les originaux à l’organisateur, pour traitement administratif).
Pour la comptabilité, faire une photocopie de la feuille maladie.
A la fin :
Faire un lot nominatif des médicaments avec copie de l’ordonnance et de la fiche de distribution. Le remettre en mains propres à l’adulte référent du jeune.
Pour le remboursement des frais avancés, les originaux des éléments du dossier sont à remettre à l’association organisatrice du séjour.
Les doubles sont à remettre en main propres à l’adulte référent du jeune : parents, éducateur, famille d’accueil, directeur du centre suivant,…
2/ La pharmacie en centre :
Matériel de base :
Bandes de gaze de différentes largeurs
Bandes velpeau de différentes largeurs
Bols, tasses, verres ou quarts
Casserole et couvercle
Coton hydrophile
Compresses stériles 20 x 20 et 40 x 40
Compresses non stériles au mètre
Cuillères (à soupe et à café)
Cuvette
Paires de ciseaux pointus et ronds
Papier essuie-main
Pince à échardes
Savon de Marseille
Serviettes périodiques
Sparadraps analergiques
Sparadraps tricostérils
Thermomètres
3/ Les soins en centre, les maladies et précautions :
Les médicaments de la pharmacie sont à acheter sur avis d’un médecin et / ou pharmacien.
Les médicaments notés ici, ne le sont qu’à titre indicatif. Pensez aux génériques.
Dans tous les cas, il faut connaître la fiche sanitaire de liaison du malade ou blessé avant d’intervenir.
Les allergies du « patient », les contre-indications et doses prescrites doivent être vérifiées avant d’administrer un médicament.
Stérilisation obligatoire des instruments (alcool à 90°) après utilisation
Aphtes et maladies de bouche
Nettoyer à l’extryl.
Pour les gerçures : bâtonnets de dermophil indien ou autre.
Prévention :
Hygiène des dents et de la bouche.
Ne pas laisser les plus jeunes porter
n’importe quoi à la bouche
Blessures avec saignement
Nettoyer au mercryl (pas de produit laissant une couleur sur la plaie) avec des compresses stériles.
Faire un pansement compressif : mettre du coton et couvrir d’une compresse.
Vérifier la vaccination anti-tétanique.
Prévention :
Penser à la sécurité avant toute activité,…
pas après !!!
Brûlures
Refroidir immédiatement par de l’eau froide (15 minutes),
Nettoyer au mercryl (pas de produit laissant une couleur sur la plaie),
couvrir de tulle gras.
Prévention :
Penser à la sécurité avant toute activité,…
pas après !!!
Coup de soleil, insolation
Couvrir de biafine ou d’une crème apaisante (parfénac),
ne pas percer les cloques, les couvrir d’un pansement,
Pour une insolation, rafraîchir la victime en la mettant dans un endroit frais et en diminuant son habillement,
lui faire boire une eau riche en sels minéraux, appliquer des linges humides sur la nuque et le front.
Consulter si les symptômes durent plus d’une journée.
Prévention :
Ne pas s’exposer quand le soleil est à son zénith, surtout les sujets à peau claire.
Couvrir la tête, porter un vêtement léger
à manches longues.
Choisir une crème solaire à fort indice de protection pour les premières expositions.
Contusions légères, coups, hématomes, entorses
Refroidir la plaie par de la glace,
Appliquer une pommade, de l’algipan.
Bander les entorses et consulter
Prévention :
Penser à la sécurité avant toute activité,…
pas après !!!
Douleurs abdominales
Si suspicion d’appendicite : consulter
Si fièvre : consulter
S’il y a eu un coup au ventre : consulter immédiatement
Si aucun des 3 cas précédents : spasfon
Si diarrhée : smecta et spasfon.
Autres produits possibles : lactéol, diarsed
Si vomissements : primpéran, motilium ou volgalène.
Si associé à des maux de gorge : consulter
Si constipation : fruits frais ou pruneaux, légumes verts.
Prévention :
Ne pas rompre la chaîne du froid pour les aliments, bien nettoyer fruits et légumes.
Ne pas resservir les restes.
Bien se laver les mains avant le repas et après les activités, avant et pendant la cuisine.
Eviter de manger et boire glacé.
Dans tous les cas, penser à l’hygiène des mains, des lavabos, éviers et w.c.
Egratignures
Se laver les mains,
Nettoyer la plaie de l’intérieur vers l’extérieur avec une compresse et un antiseptique (mercryl et surtout pas de produit laissant une trace colorée),
protéger avec un pansement adhésif et vérifier si la vaccination anti-tétanique est à jour.
Consulter si infection ou fièvre,…
Prévention :
Penser à la sécurité avant toute activité,…
pas après !!!
Furoncles, abcès, irritations et ampoules,…
Se laver les mains avant et après toute intervention.
Furoncle : hexomédine
Abcès : osmogel
Impétigo : eau de Dalibour
Irritations et ampoules non crevées : talc
Suppuration : mercryl
Prévention :
Penser à la sécurité avant toute activité,…
pas après !!!
Veiller à l’hygiène,
veiller à ce que les marches soient faites avec des chaussures déjà « rodées ».
Maux de gorges, grippes, maux de tête
Douleur et fièvres : doliprane, plutôt qu’aspirine.
Toux : sirop type néocodion
Gorge : collutoire ou solutricine.
Consulter
Prévention :
L’hygiène des mains et des couverts, verres,… permet de limiter la propagation des virus
Morsures et piqûres
Morsures d’aoûtat et araignée : appliquer une lotion antiprurigineuse
Morsure de tique : tuer ou endormir la tique avec de l’alcool et la retirer avec une pince à épiler. Appliquer du mercryl et surveiller la température.
Morsure de vipère : utiliser l’aspi-venin, laver puis désinfecter la plaie, poser un pansement compressif, porter rapidement la victime chez un médecin.
Attention à l’utilisation du sérum anti-venin : il doit être récent et doit avoir toujours été gardé au frais ; préférer une consultation si le temps le permet.
Piqûres d’abeille, guêpe, frelon : Enlever le dard à la pince à épiler,
Aspirer le venin avec l’aspi-venin, désinfecter, appliquer une pommade antiprurigineuse. Consulter en urgence si risque d’allergie ou si plaie au cou ou dans la bouche.
Piqûre d’oursin : retirer les épines et désinfecter avec antiseptique, sans frotter.
Piqûre de méduse : rincer immédiatement avec de l’eau de mer, frotter doucement avec du sable, laver et désinfecter.
Piqûre de vive : retirer les éventuelles épines puis mettre le pied dans de l’eau bien chaude pendant 20 minutes (pour dénaturer le venin).
Prévention :
Pour les insectes, marcher avec des pieds et des jambes biens protégés. En forêt, protéger tout le corps et porter une casquette.
Eviter les gestes brusques et les parfums
ou produits pour fixer les cheveux.
Après promenade, se laver et observer s’il y a des parasites.
Pour les reptiles, porter des chaussures hautes et faire du bruit avec son bâton.
En mer, surveiller les bancs de méduses.
Si en vous renseignant, vous apprenez
qu’il y a vives ou oursins :
marchez dans l’eau avec des sandales en plastique.
Yeux, oreilles, saignement de nez,
Pour les yeux : observer s’il y a un éclat de bois, de métal, poussière ou un cil. Laver à grande eau et ajouter un collyre. Consulter.
Pour les oreilles : doliprane et consulter.
Saignement de nez : avancer la tête en avant, presser le nez puis infiltrer du coton hémostatique dans la narine.
Prévention :
Penser à la sécurité avant toute activité,…
pas après !!!
Porter une casquette par grosses chaleurs
peut éviter des saignements de nez.
Journée du : Numéro de page :
Heure
Prénom - Nom
Nature du problème
(Maladie ou blessure)
T°
Soins ou
Consultation
Remarques ou
Avis médical
Ne pas oublier de joindre la photocopie des ordonnances du jour au dos.
Signature de l’assistant sanitaire : Signature du directeur :
NB :
ATTENTION
Les médicaments sont des principes actifs, ils peuvent interagir nocivement entre eux.
Prendre l’initiative, hors compétence médicale, de donner un médicament à un jeune comporte TOUJOURS un risque.
Il est important de connaître les allergies possibles et autres effets secondaires.
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 22:33
AUX ASSURANCES TU PENSERAS
Le décret 2002-538 du 12 avril 2002, qui précise l’article L 227-5 du code de l’action sociale et des familles, oblige les organisateurs d’accueil de mineurs à contracter un certain nombre d’assurances de responsabilité civile.
Le tableau suivant propose quelques points d’attention afin de s’assurer que sont respectées les dites obligations d’assurance.
Qui ou Quoi ?
Ce qui est obligatoire
Ce qui peut être fait
Participants
Responsabilité civile.
Individuels accidents et « activités particulières »
Recherche et secours mer et montagne. Sécurité sociale individuelle.
Individuelle
Matériel.
Bagages et effets personnels (incendie, dégâts des eaux, vols)
Bénévoles assurant un service
Responsabilité civile.
Individuels accidents.
Individuelle
Matériel.
Bagages et effets personnels (incendie, dégâts des eaux, vols)
Protection juridique.
Personnel
Individuelle.
Individuels accidents.
Individuelle « activités particulières ».
Recherche et secours mer et montagne. Sécurité sociale individuelle.
Individuelle maladie (complémentaire)
Matériel.
Bagages et effets personnels (incendie, dégâts des eaux, vols)
Organisateur
Responsabilité civile.
Protection juridique.
Matériel.
Bagages et effets personnels (incendie, dégâts des eaux, vols).
Intervenants extérieurs
Responsabilité civile.
Matériel.
Meubles
Incendie, dégâts des eaux.
Vol, tempêtes, (tentes)
Immeubles
Incendie, dégâts des eaux.
Recours des tiers.
Assurance construction, si l’on est le propriétaire.
Risques locatifs.
Véhicules
Responsabilité civile.
Individuels conducteurs.
Individuel tiers transporté.
Dommages au véhicule.
Protection juridique.
Chaque assurance fait l’objet d’un certificat qui doit comporter :
La référence aux dispositions légales et réglementaires ; La raison sociale de la ou des entreprises d’assurances concernées ; Le numéro de contrat d’assurance souscrit ; La période de validité de contrat ; Le nom et l’adresse du souscripteur ; L’étendue et le montant des garanties ;La nature des activités concernées.
Qui peut demander le certificat d’assurance ?
tout bénéficiaire et les services administratifs ou judiciaires compétents.
P. Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 30 Avril 2009 à 21:04
« Si tu remerciais Dieu pour toutes les joies qu’il te donne, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre »
Maître Eskart (1260-1329)
« Ce n’est pas d’en savoir beaucoup qui rassasie et satisfait l’âme, mais de sentir et goûter les choses intérieurement. »
St Ignace de LOYOLA.
« On ne vit qu’une fois ! ta vie n’est pas un brouillon … »Un détenu.
Platon (427-347 av JC), "La République".
« Notre jeunesse […] est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui […] ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais. »Socrate (470 – 399 av JC)
« Je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible. »
" Je n'ai plus aucun espoir pour l'avenir de notre pays si la jeunesse d'aujourd'hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible."Hésiode (720 av JC)
« Notre monde à atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être très loin. »
Un prêtre égyptien (2000 av JC)
« Cette jeunesse est pourrie depuis e fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture. »
Inconnu (3000 av JC ; citation trouvée dans une poterie d’argile, dans les ruines de Babylone)
« Lorsque les parents s'habituent à laisser faire leurs enfants ; lorsque les enfants ne tiennent plus compte de leurs paroles ; lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves ; lorsque finalement les jeunes méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus, au dessus d'eux, l'autorité de rien ni de personne, alors c'est en toute justesse, le début de la tyrannie.
Oui ! La jeunesse n'a que du mépris pour ceux de ses maîtres qui s'abaissent à la suivre au lieu de la guider.»
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 18:49
Maternels
2 à 6 ans
Enfants
7 à 11 ans
Préadolescents
12 à 14 ans
Adolescents
15 à 18 ans
Développement
Physique
Découverte du corps
Croissance ralentit
Croissance régulière
Poussé de croissance
Début de la puberté
Fin de la puberté
Prend goût à gérer son corps.
Motricité
Peu synchronisé
Mal habile
Habile – vif.
Synchronisé tête – corps
Maladresse non maî-trise des membres
Capacité et goût de la performance.
Développement de l’intelligence
Grande mémorisation inconsciente et sys-tématique.
Quasi absence d’ana-lyse .
Pause des questions pour comprendre « le pourquoi ? et le com-ment ?»
Goût de l’analyse.
Grande capacité et goût de le montrer.
Pleine capacité d’ap-prentissage et de rai-sonnement mais dif-ficile de l’assumer de-vant tous.
Sommeil
Résistance
Besoin de beaucoup dormir
Sieste souhaitable
Récupère très vite en journée
(sommeil 10-11h)
Récupère vite
Temps calme après le repas recommandé.
(sommeil 9-10h)
Besoin de sommeil
Meilleure endurance
(sommeil 8-9h)
Corps d’adulte bonne résistance.
Eviter le surmenage physique et intellec-tuel.. « Couche tard »
(sommeil irrégulier entre 7 et 12h)
Relations avec l’adulte
Affectivité liée aux parents
Besoin de l’adulte,
Affectivité moins sen-sible
Début de l’opposition
Anxiété – Impatience
Besoin de se faire reconnaître
Evolution dans un groupe
Joue seul même dans un groupe
(chacun sa pelle)
Joue avec d’autres mais a un copain préféré
Début de la bande
La bande,
les copains d’abord
(Portable, SMS, Mail…)
Socialisation
Lié à la famille puis à l’école
Découverte de la société
(environnement & per-sonnes)
Prise de conscience sur la société.
Aime les respon-sabilités
Refus de la société tout en profitant d’elle
Rapport aux règles
Accepte les règles de l’adulte si claires et justifiées
Acceptation sans problème et appro-priation.
Prend du plaisir à transgresser les règles
Comprend les règles de la société et crée les siennes (surtout pas les mêmes)
Sécurité
Besoin de la présence de l’adulte
Besoin de limites
Conscience du dan-ger. Peut prendre des risques
Prends des risques
Se prend en charge
Peut courir des ris-ques.
Mixité
(Relations avec l’autre sexe)
Acceptation sans pro-blème
Masculin et féminin
Curiosité
Pudeur
Début groupe mixte
Intérêt plus poussé
Couples à l’intérieur de la bande.
Imaginaire
Lié au vécu
Délire un peu
Grâce à l’aventure, l’exploration
Lié à un idéal
Identification
Au monde des adultes
Aux héros de Cinéma et TV
Aux métiers à risques et aux idoles, champions
Statut lié à un idéal social
Centre d’intérêt
Nombreux mais court, diversité, papillonne.
Dépense, sports,
Essaie tout
Sport, musique, collections
S’éclater en groupe, boites, etc …
P. Christophe BOUDEREAUX
Document rédigé à partir d’un document de la FSCF-Normandie.
PLUS CONCRETEMENT L’ANIMATEUR S’INTERESSERA SUR ….4-6 ans
7-12 ans
12-14 ans
15-17 ans
INTERÊTS
BESOINS
Besoins biologiques (ali-mentation, sommeil, mouve-ment).
Besoin d’affection, de sécurité, de communica-tion.
Identification au parent du même sexe.
Prise de conscience de son corps et de sa personne.
Exploration du milieu (besoin d’expérience de manipulations.
Curiosité du sexe opposé.
Instabilité, variabilité des intérêts.
Avant 10 ans :
La socialisation s’affirme : la bande de copains, la règle, …
Apparition d’un besoin de compétition, de se mesurer à l’autre.
Début d’une séparation filles-garçons (vers 8-10 ans)
Besoin de justice, d’équité.
Besoin de s’exprimer par des réalisations achevées : l’objet.
Les parents ne sont plus la seule référence (les copains, le maître, le moniteur).
Après 10 ans :
La séparation des sexes devient opposition dans certaines occasions.
Formation des bandes
Besoin de se situer comme «grand», on ne joue plus avec les «petits», on rejette les jeux de «petits»
Maturation plus rapide des filles besoin de compétition.
Modifications morphologi-ques profondes qui se manifestent plus ou moins tôt selon l’individu.
Apparition des pulsions amoureuses avec plus de sentimentalité chez les filles.
Intérêt pour les créations élaborées et spécialisation des intérêts.
Besoin d’initiatives et de responsabilité.
Début du détachement par rapport à la famille.
Besoin de dépenses physi-ques.
Besoin d’identification (stars).
Importance de l’apparte-nance au groupe.
Modifications morphologi-ques se prolonge.
maintien des pulsions amoureuses (toujours plus de sentimentalité chez les filles).
Intérêt pour les créations élaborées et spécialisation des intérêts.
Capacité d’initiatives et de responsabilité grandis-sante.
Le détachement par rapport à la famille continue.
Besoin de dépenses physi-ques.
Identification (idoles) plus structurée.
L’appartenance au groupe est fondamentale.
ACTIVITES
POSSIBLES
Jeux de couleurs, de constructions à base de rythmes et de manipulation (eau, terre, sable, collage, coloriage, dessins, peintures, …)
Jeux de rôles
Classements – puzzles
Escalade, toboggan, balançoire.
Poursuites (chats, loups, …)
Utilisation de tissus, objets roulants, …
Contes, histoires, marionnettes, …
Chants, rondes, jeux collectifs et surtout coins aménagés.
Activités de constructions (cabanes, cerfs-volants, …)
Jeux d’adresse, jeux ré-glementés, jeux d’échan-ges.
Activités manuelles (pein-tures, terre, …)
Chants, jeux dansés, his-toires lues, contes.
Découverte du milieu, de la nature (collecte).
Déguisement
Grands jeux
Jeux organisés en plein air – Jeux sportifs
Jeux compétitifs (relais d’équipes)
Petites ballades de la journée, camping.
Découverte de la nature (ramassage, cueillettes, …)
Activités manuelles élaborées, chants, danses.
Lecture (bandes dessinées)
Grands jeux
Activités sportives, ap-prentissage des techniques (voiles, canoë).
Activités manuelles (bijoux, …)
Danses, chants (slam)
Sorties camping de plu-sieurs jours.
Grands jeux
Activités sportives, ap-prentissage des techniques (voiles, canoë).
Activités manuelles (bijoux, …)
Danses, chants (slam)
Sorties camping de plu-sieurs jours.
Découvertes de l’étranger.
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 18:29
Le Code d’Action Sociale et des Familles (CASF) art. R 2334-10 et 11 évoque des informations que l’organisateur d’un centre de vacances ou de loisirs doit fournir au préfet du département du déclarant qui doivent lui permettre, en concertation avec la Protection Maternelle et Infantile (surtout pour les mineurs de moins de six ans), « l’adaptation aux besoins et aux rythmes de vie des enfants ».
Les article R 227-23 à 26 du CASF précisent que « Ce document prend en compte, dans l’organisation de la collective et lors de la pratique des diverses activités, et notamment des activités physiques et sportives, les besoins psychologiques et physiologiques des mineurs. »
Plus spécialement, l’article R 227-25 (lui même précisé dans l’article 3 du décret n°2002-885 relatif au projet éducatif) parle d’un «document d’accompagnement élaboré par la personne qui dirige le centre de vacances ou de loisirs, en concertation avec les personnes qui anime le séjour, qui précise comment il met en œuvre le projet éducatif en précisant « les conditions de réalisation ».
Ce document est « élaboré en concertation avec les personnes qui animent le séjour ».
Il « prend en considération l’âge des mineurs accueillis ».
« Il précise :
1. La nature des activités proposées en fonction des modalités d’accueil, et, lorsqu’il s’agit des activités physiques ou sportives, les conditions dans lesquelles celles-ci sont mises en œuvre ;
2. La répartition des temps respectifs d’activités et de repos ;
3. Les modalités de participation des mineurs ;
4. Le cas échéant, les mesures envisagées pour les mineurs atteints de troubles de la santé ou de handicap ;
5. Les modalités de fonctionnement de l’équipe constituée du directeur mentionné au premier alinéa, des animateurs et de ceux qui participent à l’accueil des mineurs ;
6. Les modalités d’évaluation de l’accueil ;
7. Les caractéristiques des locaux et des espaces utilisés. »
Le terme de Projet Pédagogique n’est pas évoqué dans les derniers textes législatifs. Cependant, cette notion banalisée, en France, dans le milieu de l’éducation populaire au cours des années 70, reste utilisé même dans l’administration Jeunesse et Sports.
En conséquence, par commodité et par habitude, nous appellerons Projet Pédagogique (PP), le document qui précise la mise en œuvre du projet éducatif (lui aussi obligatoire) par une unité d’animation c’est à dire un ACM (avec ou sans hébergement), un séjour de vacances, un club, une section sportive ou artistique, un accueil périscolaire, etc....
Ce document propose une série de questions et thèmes auxquelles il est bon de penser en vue d’organiser le meilleur Accueil Collectif de Mineurs. (NB :La liste des questions à traiter n’est pas exhaustive et les propositions de réponses ne sont que suggestives).
THÊMES
PRATIQUEMENT
(matériellement, concrètement)
EDUCATIVEMENT
(comment sert-il le PE ? l’ambition éducative)
Modalités d’accueil des mineurs
§ Caractéristiques, nombres
§ Arrivée
§ Départ
Placement dans les chambres
Une équipe de service à disposition
Les enfants doivent participer aux tâches quotidiennes
Le personnel de service pourra inviter les enfants à participer.
Nature des activités proposées :
§ Sportives
§ Culturelles
§ Manuelles
Conditions dans lesquelles celles-ci sont mises en œuvre
Vérification des diplômes des prestataires .
Choisies ou contraintes (c’est dans le tract) ?
Répartition des temps respectifs d’activités et de repos
§ Coucher
§ réveil
§ lever
§ incidents de nuit
§ sieste
§ temps calme
Les enfants doivent tous dormir
Les enfants dormiront chacun selon leurs besoins
Modalités de participation des mineurs
Mise en place d’une boîte à idée
Consultation en grand groupe
Fonctionnement par équipe
L’équipe :
constituée du directeur, des animateurs et de ceux qui participent à l’accueil des mineurs
Les modalités de fonctionnement
Fonctionnement démocratique ?
Tendance directive ou non ?
Les caractéristiques des locaux et des espaces utilisés
Existence de dortoirs de 20 personnes
Les couchages sont en 5 chalets.
Les enfants doivent s’adapter
Les locaux seront adaptés pour le plus grand confort des enfants.
Voyage :
§ Chef de convoie
Un ou plusieurs cars, temps de voyage nécessaire, etc.
Les enfants n’aiment pas le voyage, il se fera donc de nuit pour leur éviter de trop subir cette contrainte.
Hygiène :
§ Toilette
§ Douche
§ Rangement
§ Le linge
Douches collectives ?
Douches en sous-sol ?
Les jeunes pris en charge sont sans problème sur cette question
Santé :
§ Assistant sanitaire
§ Actes médicaux
§ Contagions
Affichage des numéros d’urgence et utile
Point chaque soir entre l’assistant sanitaire et le directeur.
Les enfants seront contributif du respect de l’ordonnance.
Esprit de la mise en place.
Relation avec les familles :
§ Téléphone
§ Courrier
§ Visites
Une chambre d’amis est disponible. Les téléphones portables ne captent pas.
Les jeunes doivent apprendre à se passer de portables.
Le portable est aujourd’hui incontour-nable et utile.
Les repas
La restauration se fait dans le self d’un collège.
Les enfants goûterons des plats nouveaux une fois par jour.
L’argent de poche,
les vols
Les objets de valeurs sont interdits par le règlement intérieur.
Rien ne suscitera la délation.
Sanction, punition, récompense, …
L’échelle des punitions est lister dans le règlement intérieur.
La punition est rejetée, …
Accueil de mineurs atteints de troubles de la santé ou de handicap
les mesures envisagées
Les locaux sont adaptés,
Un agent de vie est affecté au séjour
Les enfants pourront pousser le fauteuil roulant.
Le mot : « Mongol » est interdit.
On lira utilement le document : « La vie quotidienne en CVL »
P. Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 18:07
BESOIN / DESIR / PROJET / EDUQUER
I DU BESOIN A L’EDUCATION
Qu’est-ce qu’un besoin ? De façon très « simpliste », on peut dire qu’un besoin est ce qui s’exprime de façon incompressible ou presque. En psychologie on dira compulsif.
Dès le début de son existence terrestre, l’homme exprime des besoins. En effet, le nourrisson ne fait pas autre chose en pleurant ou criant en réaction a des besoins vitaux qui s’imposent à lui : la faim, la soif, le sommeil, etc…
Ce n’est que plus tard, selon ses capacités, que l’enfant exprimera ses besoins par les actes (tester, découvrir…) et la parole (expression orale, gestuelle ou autre)
On peut classer les besoins en quatre catégories :
BESOINS
NB : liste non exhaustive à compléter.
VITAUX
(physiologiques)
ò La faim ;
ò La soif ;
ò Le sommeil ;
AFFECTIFS
(psychologique)
Ultérieurement, il leur sera donné le nom de geste d’ AMOUR.
òDouceur ;
ò Sécurité ;
ò Attention
ò Reconnaissance ;
ò Confiance ; Etc…
DE SECURITE
(autre qu’affective)
Les 2 derniers points sont les lieux où se jouera l’ AUTONOMISATION
ò Protection ;
ò Respect ;
ò Règles ;
ò Repères ; Etc…
DE GANDIR
(épanouissement)
ò Découvrir/Liberté ;
ò Tester (épanouissement de 5 sens) ;
ò S’exprimer ;
ò Comprendre ;
ò Jouer ; Etc…
Presque toujours, la satisfaction d’un besoin se fait par l’aide d’un tiers (cf. le nourrisson et sa maman). Le besoin doit donc être exprimé. Le nourrisson changera d’attitude ou pleurera par exemple.
A mesure qu’il grandit, l’enfant apprend à communiquer ses besoins. Il est ainsi socialisé par la médiation d’un moyen de communication : le langage. L’expression des besoins par la médiation du langage et l’adaptation de ceux ci à une culture qui suggère ce qui convient ou non, ce qui se fait ou ne se fait pas, … leur fait subir une transformation (conversion) : Et le besoin se fait désir !
En latin, « INFANS » signifie : « qui ne parle pas » et « EDUCARE » : « sortir de » Ainsi, on pourrait comprendre le mot EDUQUER comme : Sortir du silence, c’est à dire donner la possibilité de passer du besoin au désir.
Cette évolution est indispensable à l’ « autonomisation » l’humanisation (au sens qui rend plus humain) de la personne qui découvre la nécessité de sa relation aux autres. Ici commence l’aventure de la RELATION.
Progressivement, les besoins de l’enfant l’orientent de l’état de dépendance à l’état d’autonomie. L’analyse des besoins devenus désirs (exprimés par l’enfant ou son entourage) permettra de bâtir le projet pédagogique et d’animation. Le plus souvent, le projet se construit grâce à la rencontre des désirs de celui ou ceux qui le construisent et celui ou ceux qui en bénéficient.
C’est pourquoi nous aborderons ci dessous, la question du Projet à partir des besoins.
II LE PROJET A PARTIR DES BESOINS OU DESIRS
L’action éducative, si elle existe de fait dans la seule rencontre d’un enfant avec un adulte, est sujette de l’initiative de l’adulte qui ne peut faire autrement que de projeter ses désirs et images ou valeurs sur celui ou celle pour laquelle il souhaite agir ou non.
S’il désire agir, l’adulte, ne peut agir qu’au nom de ses valeurs. Ici, nous entendrons par valeurs : un ensemble de références qui donnent sens au monde. Elles sont d’ordre politique, philosophique ou spirituelle (dans cette perspective, on peut dire qu’il n’y a pas d’éducation « neutre ». En conséquence, il serait bon de s’interroger sur les institutions ou association qui se disent «neutres»). Ces valeurs s’inscrivent dans un cadre d’action, elles sont par essence éthiques, morales puisqu’elles définissent ce qui est bien ou mal, beau ou moche, bon ou mauvais, …
Sujet désirant, agissant au service de l’enfant, l’éducateur agit obligatoirement dans la rencontre d’un autre sujet (l’enfant, le jeune… ) qui a, lui aussi, ses propres désirs.
Par voie de conséquences, le projet éducatif ou pédagogique de l’éducateur - animateur, s’il précède les attentes ou désirs du public auquel il s’adresse ne pourra faire l’économie d’une mise en adéquation avec les attentes ou désirs de ce dernier.
Toute pédagogie, digne de ce nom vise l’EPANOUISSEMENT de la personne. Toutes les pédagogies veillent à satisfaire les besoins vitaux et fondamentaux et se proposent de les orienter en conformité avec les valeurs qui les sous-tendent.
Ce projet d’épanouir, d’épanouissement, rejoint la progressive évolution des besoins de l’enfant qui s’orientent, nous l’avons vu ci dessus, de l’état de dépendance vers l’état d’autonomie.
Ces deux notions semblent contradictoires :
DEPENDANCE
AUTONOMIE
ò Sécurité
ò Autorité, règles, limites
ò Références, modèles,
ò Etre guidé
ò Communiquer, être écouté, partager,
ò Amour, attention, être apprécié,
ò Reconnu, soutien affectif,
ò Se situer dans un groupe, être respecté, appartenir au groupe,
ò Justice, égalité,
ò Indépendance, se sentir responsable,
ò Prendre des initiatives, s’affirmer, se différencier
ò Etre soi même
ò Liberté
ò Bouger, s’amuser, se débrouiller,
ò Evasion, s’exprimer, créer,
ò Imaginer, rêver
ò Solitude / intimité
ò Prendre des risques, expérimenter,
L’animateur, l’éducateur, veillera à répondre aux besoins ou désirs des enfants à partir de ses objectifs.
Par exemple : à l’obligation légale de sécurité qui pourrait conduire à une forte dépendance par une approche trop sécuritaire de sa mission ; l’animateur veillera à responsabiliser, selon la progression du public auquel il s’adresse, afin de servir son projet d’autonomisation ou d’éclairer le désir d’autonomie du jeune.
Une option pédagogique consistera donc dans l’art de faire se rencontrer et s’équilibrer les besoins ou désirs de l’enfant, du jeune avec ceux de l’éducateur. Pour éviter l’arbitraire, ce dernier privilégiera, pour les servir, les désirs déclinés dans son projet.
P. Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 09:00
L’ENURESIE en ACM
Qu’est-ce que l’énurésie ?
On parle d’énurésie pour les enfants de plus de 5 ans qui font une miction (le fait de faire pipi) complète et involontaire, la nuit au cours du sommeil.
Il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un trouble fonctionnel relativement courant dans le contrôle nocturne de la vessie.
L’énurésie est dite « primaire » lorsque l’enfant n’a jamais été propre la nuit, soit dans 85% des cas ;
L’énurésie est dite « secondaire » si elle survient après une période de propreté d’au moins six mois.
Un certain nombre de facteurs déclenchants ont été identifiés :
· Immaturité de certaines fonctions ;
· Seuil d’éveil plus élevé que celui des autres enfants (difficulté à se réveiller) ;
· Facteurs psychologiques très fréquents dans les énurésies secondaires ;
L’énurésie concerne beaucoup d’enfants :
En effet, plus de 450000 enfants en France sont concernés, environ 15% des enfants de 5 ans, 8 à 10% des enfants de 8 ans, 2 à 3% des enfants de 10 à 15 ans.
Sans qu’on sache pourquoi, cette affection fréquente concerne plus les garçons qui représentent 70% des enfants énurétiques
L’énurésie perturbe l’enfant :
L’énurésie rend trop d’enfants malheureux, isolés, et complique leur socialisation. Parce qu’elle a d’importants retentissements sur la vie solaire, sociale et familiale des enfants, l’énurésie ne doit plus être un tabou.
En se sentant différent, l’enfant peu éprouver des difficultés pour intégrer des équipes et des groupes : classe, activités sportives et socioculturelles, …
Du fait de mauvaises nuits perturbées, l’enfant n’atteint pas ses meilleures performances à l’école comme ailleurs.
L’organisation des nuits hors domicile (chez les copains, classes vertes, colos, …) est complexifiée.
Comment aider l’enfant ?
Ne jamais oublier que l’enfant ne fait jamais exprès de faire pipi au lit. Lui parler, le rassurer et l’aider à franchir cette étape sans dramatiser ni le culpabiliser. Le pipi au lit est difficile à gérer au quotidien tant pour les enfants que pour les parents et donc les éducateurs tiers (animateurs d’ACM).
Quelques conseils simples à mettre en pratique :
· Etant donné que ce n’est pas une faute et parce que l’enfant n’est pas responsable de ce qui lui arrive, on veillera à ne jamais le gronder ni l’humilier s’il mouille son lit.
· L’enfant est demandeur d’écoute, d’aide et d’encouragement par conséquent il est bon de dédramatiser la situation sans pour autant se montrer indifférent.
· Pour autant rester discret, ne pas en parler devant tout le monde.
· Donnez des astuces : boire beaucoup et régulièrement pendant la journée, éviter les boissons sucrées et le lait après 18h, aller aux toilettes dès qu’il a envie et avant le coucher.
· Favoriser pratiquement l’accès aux toilettes (en parler en équipe).
· On peut en parler au médecin, au pharmacien, à l’infirmière et bien sur à l’assistant sanitaire.
Questions Concrètes en ACM :
· Comment gérer draps et pyjama souillés ?
· Faut-il prévoir des sous-vêtements spéciaux ? Dans ce cas quels regards auront les autres enfants ?
P. Christophe BOUDEREAUX
Note à partir d’une intervention du Dr Christophe PHILIPPE,
pédiatre spécialiste de l’énurésie
à l’hôpital Louis Mourier de Colombes (92)
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Par perechristophe le 5 Mai 2009 à 14:50
On parle souvent indistinctement de groupe ou d’équipe voir de bande sinon de foule. Pourtant s’il existe différents mots, on peut penser que c’est pour désigner des réalités différentes. Essayons d’y voire plus claire.
DEFINITIONS :
• Individu : unité faisant parti du genre humain.
• Personne : Individu considéré en tant que tel et dont on considère la dignité.
• Couple : union, alliance entre deux personnes.
• Bande : rassemblement d’individus ou person-nes par le seul fait de leur rencontre et qui se fidélise pour des raisons spontanées et circonstanciées (tranche d’âge, mode, proximité, …). Ce type de regroupement est fréquent chez les adolescents.
• Equipe : rassemblement de personnes autour d’un projet commun.
• Groupe : rassemblement, autour d’un projet commun, de personnes suffisamment nom-breuses pour permettre ou supporter d’être composé de plusieurs équipes.
• Foule : rassemblement massif d’individus. EQUIPE, UN GROUPE, FOULE, …
• L’équipe compte de trois à une quinze personnes.
• Le groupe commence à partir de la quinzaine de personnes. Il est composé de plusieurs équipes ou sous groupe. • La foule est un groupe de masse difficilement maîtrisable parce qu’il provoque l’anonymat de tous ou presque. On peut l’évaluer à partir de trois cents.
LE PROJET : Contrairement à la bande ou à la foule, l’équipe ou le groupe ne sont pas la simple addition d’individus. Ils existent toujours au moins une cause qui permet aux membres qui les composent d’accepter et supporter les contraintes de la collectivité. La première cause qui vient à l’esprit est le lien (familial, amicale, identitaire, …). Cependant aussi fort qu’il soit, le lien peut souffrir du temps. Une équipe, un groupe se constitue principalement autour d’un projet. Les projets peuvent être très différents selon leur objet :
• De travail
• De production
• De recherche
• De détente
• De passion
• D’intérêts privés (corporations, syndics, syndicats, …)
• D’intérêts publics (associations, politique, …)
• D’intérêts idéologiques (philosophique, religieux, …)
• … etc. En France, dans les démocraties, le droit de réunion, l’existence des groupes est garantie par la loi, ce droit figure aussi dans la déclaration universelle des droits de l’homme.
P. Christophe BOUDEREAUX
Avril 2008
On lira utilement :
La dynamique de groupe
Les phases de la vie d’équipe
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 21:54Parler de pudeur, aujourd’hui, pourrait paraître à certains rétrograde sinon puritain. Cependant, si l’on considère que la pudeur permet à chacun et particulièrement les plus jeunes, de se construire, sans être blessé, ni détruit par les agressions extérieures, on peut alors la considérer comme une valeur indispensable à la construction et à l’équilibre des enfants et des adolescents.
Les cadres de la FSCF se réjouiront donc de voir la pudeur retrouver ses lettres de noblesse parmi les spécialistes de l’enfance. Eux mêmes la considéreront comme une vertu fondamentale du jeune mais aussi pour eux mêmes. Ils l’adopteront, par conséquent, comme une valeur éthique à laquelle tout éducateur doit être attentif.
Mais qu’est-ce donc que la pudeur ? Une gêne éprouvée par une personne devant ce que sa dignité semble lui interdire. Ainsi décrite, on peut déduire que la pudeur est une attitude de protection d’un enfant ou d’un adolescent qui leur permet de se soustraire aux effets perturbants ou au choc de certaines images, expériences ou situations en rapport avec leur intimité.
La pudeur, si elle existe en tout être humain socialisé, a des frontières mouvantes.
§ Elle dépend de la culture et ne se fixe pas sur les mêmes critères. Par exemple : La nudité ou le comportement en couple n’auront pas le même statut ou les mêmes règles selon les sociétés.
§ Elle dépend de l’appréciation personnelle selon les expériences de vie. Avoir vécu la relative promiscuité des chambres d’internat ou être personnel soignant génèrent des façons personnelles et diverses pour apprécier et tenir compte de situations d’intimité.
Cette approche très “individualisée” de la pudeur ne doit pas occulter la réalité de son enjeu social. En effet, bien que sa signification ou son interprétation, soient mouvants la pudeur se transmet et s’enseigne.
§
Pour la croissance équilibrée de chaque personne, nous l’avons dit. L’atteinte à la pudeur (au sens large et non légal) est un “viol de l’intimité”, elle est une violence faite à ce qui fonde l’intégrité, la dignité personnelle. A l’inverse, l’émergence et le respect de la pudeur permettent l’expression de l’autonomie et le maintien systématique d’une saine distance de sécurité dans la relation à autrui. La vie privée, l’intimité est un droit imprescriptible qu’il faut enseigner aux jeunes. Chacun a droit à son jardin secret, à sa “bulle d’autonomie”.§ Pour l’ordre social, c’est à dire la vie collective. Une société laxiste minimise l’importance de la pudeur et par conséquent décrédibilise les comportements tels que le tact, la discrétion, le respect de l’intimité ou la retenue. Inversement, favoriser la coexistence respectueuse de l’intégrité de chacun favorisera la capacité de tous à communiquer avec le plus grand nombre. En effet, la règle, la loi “inter-dit” en permettant que le plus faible soit protégé et ne soit pas écrasé.
Une bonne attitude éducative veillera donc à respecter et initier à la pudeur. Il faudra être vigilant pour éviter deux écueils
§ susciter chez l’éduqué la pudibonderie c’est à dire une pudeur exagérée jusqu’au ridicule ; ou la fausse culpabilité par un sentiment de honte ou le sentiment d’avoir commis une faute. En effet, devoir se dévêtir dans un vestiaire ou une chambre commune ne revient pas à exhiber sa nudité sans raison sérieuse.
§ confondre la notion de pudeur avec la peur ou le mépris du corps et en particulier du sexe.
P Christophe BOUDEREAUX
Bibliographie :
ü La Croix du 13 novembre 2002 p 13-15.
ü Nouvel Observateur hors-série n°39
ü Les Etudes n°3942
ü Esprit et Vie n° 78
ü “Quand la pudeur prend corps” José Morel Cinq-Mars Ed. PUF
ü “La culpabilité - comment s’en sortir ?” Denis Sonet Ed. Chalet.
ü “Lutter contre la pédophilie - Repères pour les éducateurs” Service information et communication de la Conférence des Evêques de France.
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 18:35
« Neurones en Danger ! »
La télévision sature l’imagination
L’imagination est une faculté dont l’organe est le cortex cérébral (« cerveau cognitif ») qui conserve les sensations reçues par les organes des sens et qui, par le jeu de l’intelligence, les rappelle en simulant leur présence. Ces rappels, représentation en l’absence de l’objet à partir d’une image, d’une odeur, d’un son, …sont appelés les fantasmes.
L’imagination est une des sources de notre affectivité. Elle se situe entre les sens externes (vue, ouïe, odorat, tact et goût) et l’intelligence. En effet en sollicitant le souvenir des connaissances (ici des impressions), elle crée de nouveaux fantasmes, « l’intelligence par l’image », l’imagination forme, par abstraction, les idées et concepts. L’imagination et donc pour notre intelligence, la source de connaissances.
L’imagination constitue la « réserve mentale » des idées, des informations, des références, … Plus sa source est riche, diversifiée et fondée sur des impressions fortes, plus l’imagination sera féconde en diversification des ses déclinaisons.
Par tout ce qui précède, on comprend comment la projection, rapide et massive, d’images et de sons artificiels et univoques sature le cerveau qui ne peut assimiler les connaissances et appauvrit l’imagination.
La télévision fatigue ou hypnotise
La télévision projette des images caractérisées par un manque de stabilité, qui sautillent, par une variation rapide de brillance. Ces images lumineuses intermittentes provoquent une hyperstimulation de l’œil et du cerveau qui entraîne une fascination des enfants qui les amène à regarder fixement l’écran.
Par cette hyperstimulation, la télévision est comparable à une drogue, elle peut entraîner une dépendance. On a d’ailleurs constaté, chez certains enfants, un véritable comportement compulsionnel (irrésistible) vis-à-vis de cette stimulation lumineuse.
La télévision entraîne fatigue physique, fatigue visuelle, agitation, altération du sommeil paradoxal. Ces stimulations finissent par perturber la vigilance diurne et altérer ainsi les capacités d’attention de l’enfant.
La télévision quand elle force et contraint l’attention peut hypnotiser.
La télévision trouble la perception du réel
La limite entre réel et imaginaire reste floue jusqu’à l’adolescence, elle se constitue lentement à mesure de la croissance. Or la télévision efface la frontière entre réel et irréel qui lui rend difficile de mesurer la conséquence de ses propres actes en le détachant du vrai monde sur le plan du concret comme de la temporalité (par la confusion du passé et du futur). Le conte, par l’introduction classique du : « Il était une fois … », ne permet pas de pareilles confusions.
Ce flou, cette confusion entre réel et irréel, peu participer à provoquer des instabilités émotionnelles et par là des difficultés émotionnelles. Il peut susciter également une fuite du concret, par préférence de l’imaginaire, et la tentation d’échapper à la réalité. On peut en dire autant des jeux vidéo.
La télévision influence les rêves.
La télévision en « bombardant » de sons et d’images submerge l’imaginaire des enfants si naturellement riche et fécond. La télévision, à l’inverse des jeux et de la lecture, enlève la possibilité pour l’enfant de se créer son « propre film ». L’image mobile, l’usage du triple langage : visuel, verbal et sonore, donne à la télévision, par l’imposition d’une ambiance émotionnelle, une force de suggestion et d’influence bien supérieure aux rêveries provoquées par le récit d’un conte. Il suffira pour s’en convaincre d’observer que leurs jeux et références sont d’inspiration télévisuelle.
Par ailleurs, les modèles artificiels et inaccessibles, les héros auxquels s’identifient les enfants peuvent être source de perturbations en produisant des frustrations et un « vieillissement » psychologique prématuré en provoquant chez l’enfant une dévalorisation de sa propre image, de son milieu familial, social ou culturel.
La télévision contribue au modelage de l’enfant
Par son influence sur l’imagination, la télévision modèle les enfants selon les stéréotypes qu’elle véhicule. Dès son plus jeune âge, l’enfant cherche à imiter d’abord ses parents, puis le reste de son entourage selon le degré de proximité. Or, de plus en plus, la télévision s’impose précocement et l’on devine son influence spécialement sur les jeunes enfants, ceci bien avant l’école.
La considérable influence de la télévision vient participer à la structuration de l’enfant selon une conception du monde et façonne uniformément les jeunes spectateurs et, à moindre degrés, les adultes. Ainsi se produit une sorte de standardisation des personnes.
La télévision influence l’intelligence
S’il est vrai que par sa médiation la télévision provoque un élargissement des connaissances des enfants ; en saturant et gavant l’imagination des images qu’elle fournit, la télévision perturbe l’intelligence. La posture passive du téléspectateur inhibe son esprit critique.
La vitesse des informations transmise par le média cathodique ne donne pas le temps de réfléchir ce qui favorise les simplifications et les stéréotypes.
Par ailleurs la télévision, en favorisant le spectacle, sollicite la sensibilité et l’émotion plus que la raison. Non seulement ce bain culturel ne favorise pas la spéculation mais surtout il place la capacité à s’intéresser en rapport avec la qualité du spectacle, du show. Ceci conduit à rendre difficile la concentration et l’attention sur un même sujet.
Et en ACM ?
Héritiers de l’éducation nouvelle qui repose sur la confiance dans les ressources propres à chaque personne et qui vise à leur plein épanouissement par une éducation globale, l’animation ne peut pas considérer positivement la télévision qui met la personne en situation de spectateur et de consommateur passif. Bien au contraire les ACM qui se veulent être des lieux qui font rupture d’avec les rythmes ordinaires ne peuvent que, étant donné ce que nous avons vu plus haut, éviter la télévision et pour tout dire la bannir.
Une exception cependant pourra être faite à l’occasion d’un événement incontournable tel que la finale de la coupe du monde de Football, surtout s’il s’agit de l’équipe nationale ou d’un événement du même genre et, peut-être, à l’occasion d’une épidémie obligeant l’alitement de la quasi-totalité des animateurs.
P. Christophe BOUDEREAUX
Source : « Apprends nous à prier » n°52 04/2002
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 09:07
L’organisation d’un ACM (ex CVL) ne peut se réduire à l’organisation d’activités. Qu’il soit avec ou sans hébergement, l’ordinaire doit être prévu par l’ensemble de l’équipe pédagogique. Il passe obligatoirement par des aspects qui peuvent sembler anodins, sinon futiles, mais pour autant vitaux pour la réussite d’un séjour.
Autant que le projet d’activités, la vie quotidienne est le lieu de la concrétisation du Projet Pédagogique. Elle s’organise et se débat en équipe sous la responsabilité du directeur. Elle doit s’inspirer du Projet Pédagogique et veiller à être en cohérence avec les options éducatives de l’association ou de l’institution (si elle en a).
La vie quotidienne en ACM, concerne tout le séjour, on en parle rarement car on en fait pas la promotion (fait-on rêver avec le quotidien ?) ; pourtant, sans elle, point de projet ambitieux ou d’action qui se fasse dans la durée sans tension voir éclatement du groupe. La la vie quotidienne doit être appréhendée et mise en place avant même les activités,.
La vie quotidienne peut offrir des opportunités d’animation pourvu que ce qui la constitue ne soit pas considéré comme des obligations.
On pourra, par exemple, instituer des sortes de rituels (chanter après les repas, se réunir en conseil pour manger ou pour le goûter, faire un mot du soir avant le coucher, etc…) ou valoriser des moments ordinaires peu apprécié par de nombreux jeunes (douches sieste ou temps calme, vaisselle, etc…)
La vie quotidienne est le lieu où se jouera, auprès des autres partenaires de l’éducation, la prétention éducative du projet pédagogique rédigé par le directeur d’ACM. L’animation en ce domaine sera sûrement, le plus apporté pour vivre autrement (plus joyeusement, plus sereinement, plus simplement, plus sainement, plus écologiquement, etc…) des tâches ou activités ordinaires, parfois ingrates.
On abordera entre autre :
1. Les repas – Toilette / hygiène, Rangements
2. Coucher – réveil / lever petits incidents.
3. Courrier, sieste / temps calme – Le linge.
4. L’argent de poche, le vol, la sanction / punition ou récompense ;
Par des approches ludiques, une qualité relationnelle, le jeu de la collectivité, … l’animation pourra affronter les défis de la vie avec ses aléas et ses regrettables incidents (vols, violences, accidents bénins, …), parfois des drames (suicides, décès, …)
On prévoira aussi, bien sûr, la vie quotidienne de l’équipe d’animation qui, au diapason des jeunes qui lui sont confiés doit gérer : le sommeil et le repos ; sauvegarder l’intimité ; le rythme des réunions ; …etc de tous.
P. Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 30 Avril 2009 à 21:35
1/3 DE NOTRE VIE :
ATTENTION A RESPECTER LES RYTHMES
L’Etude du sommeil a montré l’existence de cycles de 1h30 à 2h00 comportant 3 phases :
1. Une phase d’endormissement :
Le sommeil est léger, la respiration ample et régulière, le tonus ainsi que la perception de l’environnement sont conservés ou retrouvés. De 5 à 20 minutes « On se couche, on est bien, on prend son nounours ou son MP3 ». C’est aussi la période intermédiaire entre deux cycles.
2. La phase de sommeil lent :
Il assure la réparation de la fatigue : le dormeur est calme, son sommeil de plus en plus profond, sa respiration régulière. L’organisme fabrique les anticorps et l’hormone de croissance. C’est pendant le sommeil que l’enfant grandit. Le corps se repose.
D’environ 90 minutes, cette phase va s’amplifiant du sommeil lent très léger (On est sur un nuage. On entend les bruits de la maison mais on n’a pas envie de répondre. On comprend les conversations) ; suivit du sommeil lent léger (On entend encore mais on ne comprend plus) ; auquel suit le sommeil lent profond (On entend rien) jusqu’au sommeil lent très profond (On dort très profondément).
A la fin de ce stade, il est impératif de ne pas interrompre le sommeil, sous peine de trouver un adulte désorienté et de gêner la maturation cérébrale chez l’enfant.
3. Une phase de sommeil rapide appelée aussi paradoxale :
D’environ 20 minutes Il permet la réparation de la fatigue psychique et se distingue par une respiration irrégulière, avec des pauses, en particulier chez le nourrisson.
C’est le sommeil des rêves. Le cerveau recharge ses batteries et enregistre ce qu’il a appris dans la journée.
Une brève période de latence permet soit de se réveiller, soit de recommencer un cycle.
Durée du sommeil
5 mois : 15 heures
1 an : 12 h + 2 siestes
3 à 5 ans : 12 h + 1 sieste
6 – 10 ans : 11 heures
11 – 15 ans : 10 heures
16 ans et plus : 8 à 9 heures
Personnes âgées : 7h30
Ces chiffres ne sont que des moyennes indicatives.
La durée du sommeil varie d’un individu à l’autre.
Pour être en pleine forme : il faut dormir autant de cycles qu’il le faut pour que l’organisme puisse « récupérer »POUR UN BON SOMMEIL
Quelques règles
L’endormissement : Lorsque l’enfant baille, se frotte les yeux, pleurniche, il a besoin de dormir. Ne laissons pas passer les signes du sommeil. Préparons-le par des jeux calmes, l’histoire lue, éventuellement le bain. Acceptons ce qui sécurise l’enfant : le pouce, le nounours, la veilleuse, le drap sucé. Surtout pas de mise au lit punition.
La chambre : n’est pas trop chauffée (18-19°), elle est silencieuse, obscure, aérée chaque jour.
Le lit : matelas ferme, oreiller plat.
Le bain : détend les muscles et prépare un bon sommeil. La douche est plus tonifiante.
Le dîner : léger et sans boissons excitantes. Les tisanes et le lait aident à trouver le sommeil.
La relaxation : un peu de marche, quelques pages de lecture , une musique douce … Eviter les spectacles violents et émotionnels.
Le réveil : doit être progressif, calme et jamais brutal. Complété d’un bon petit-déjeuner il garantit une bonne journée.
P. Christophe BOUDEREAUX
Source : Document de la Caisse Primaire
d’Assurance Maladie du Calvados.
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 20:55
LEGISLATION
Ce qu’un animateur doit savoir
DROIT FRANÇAIS
DROIT PUBLIC
Concerne les administrés face à
DROIT PRIVE
Concerne les relations entre les citoyens.
DROIT CIVIL
DROIT PENAL
L’Etat
La Région
Le département
Les administrations (communes, services publics, …).
DELICTUEL
CONTRACTUEL
Les tribunaux sanctionnent les infractions commises par les citoyens :
Crimes
Délits
Contraventions
Sanction civile du citoyen ayant commis une faute à l’égard d’un tiers sans avoir violé la loi
Préjudice moral ou économique
Sanction du citoyen n’ayant pas respecté ses engagements à l’égard d’un tiers.
Risques encourus :
Dommages et intérêts.
Risques encourus :
Emprisonnement ou amende.
NB : Les assurances ne prennent en charge que la responsabilité civile.
RESPONSABILITE CIVILE
La responsabilité civile peut-être engagée sans la présence d’une faute. On peut la caricaturer ainsi : « responsable mais pas coupable »
Responsabilité civile contractuelle :
Obligation de réparer un préjudice causé à autrui en raison de l’inexécution d’un contrat ou d’un retard dans l’exécution (sauf cause étrangère) » - Code Civil Art 1147
Responsabilité civile délictuelle ou quasi-délictuelle :
Obligation de réparer le préjudice causé à autrui par toute action dommageable commise par soi-même, par une personne qui dépend de soi ou par une chose que l’on a sous sa garde - Code Civil Art 1382 et suivants
RESPONSABILITE PENALE
La responsabilité pénale est une faute devant la loi par action ou par omission.
Obligation de supporter la peine prévue pour l’infraction que l’on a commise - Nouveau Code Pénal.
THEME
Ce qu’il faut savoir
Encadrement
Séjour de Vacances :
1 Animateur pour 8 mineurs (- 6ans)
1 Animateur pour 12 mineurs (6ans et +)
Accueil de Loisirs :
Vacances : 1 Animateur pour 8 mineurs (- 6ans)
1 Animateur pour 12 mineurs (6ans et +)
Périscolaire : 1 Animateur pour 10 mineurs (- 6ans)
1 Animateur pour 14 mineurs (6ans et +)
50% titulaire BAFA – 20% sans formation possible.
Cigarettes
Interdiction de fumer en présence du public et dans les lieux publics (Décret n°92.478 du 29/05/92 et circulaire du 30/10/92)
La loi Evin interdit la cigarette aux moins de 16 ans.
Le décret et la circulaire de novembre 2006 (Décret n° 1386 du 15/11/06 et circulaire du 26/11/06) renforcent les interdictions et fixe des amendes pour les contrevenants.
Alcool
Interdiction de consommation pour les moins de 16 ans. A partir de 16 ans la consommation d’alcools de 6° maximum est tolérée.
L’incitation à la consommation d’alcool pour un mineur constitue un délit.
L’état d’ébriété sur la voie publique est également un délit prévu dans la loi.
Stupéfiants
La possession de substances stupéfiantes constitue un délit, tout comme son usage, l’incitation à sa consommation et son trafic.
Aucune distinction n’est faite entre les drogues. (arrêté du 25/02/77 modifié par le code pénal du 01/03/94).
Quand l’infraction au code des stupéfiants se déroule en milieu protéger, celle ci est appréciée comme circonstance aggravante lorsqu’il s’agit de personnes en responsabilité.
Transports ou déplacements
A pied : C’est le code de la route qui s’impose. Emprunter les passages réservés aux piétons et respecter la signalisation. Les groupes de piétons doivent se tenir à droite de la chaussée dans le sens de la circulation de manière à laisser libre au moins la moitié gauche de la route. De nuit ou par temps brumeux, chaque groupe porte obligatoirement à l’avant un éclairage blanc, à l’arrière un éclairage rouge visible à au moins 150m par temps clair et placé du côté opposé du bord de la chaussée qu’ils longent.
En vélo : Ne jamais circuler de front. Un feu jaune à l’avant, rouge à l’arrière, un avertisseur sonore, une plaque métallique de propriété, des freins efficaces sont obligatoires. Attention : le VTT (hors chemins, sur un terrain présentant des obstacles) est une activité dite à risque, les animateurs non spécialisés ne sont autorisé qu’à encadrer le vélo de route ou tous chemins.
Transports en commun : Un chef de convoi garant des bonnes conditions de déroulement du voyage est désigné par le directeur du séjour. Pour contrôler les entrées et sorties et pour réagir en cas de nécessité, les animateurs se placeront à côté des sorties de secours. On n’oubliera pas les trousses de secours (pensez à des sacs de vomissement).
En car : Les ceintures sont obligatoires dans les bus les plus récents.
En train, en bateau, en avion : Vous respecterez la réglementation spécifique en vigueur les règles et les consignes de la compagnie.
Baignades
On appelle baignade toute activité aquatique ne faisant appel à aucun moyen flottant ou technique spécifique (ex : plongée) (arrêté du 08/12/95)
La surveillance doit être assurée par une personne ayant, au moins, le Brevet de Surveillant de Baignade (SB).
A la disposition du SB, les animateurs (1/5 maternels et 1/8 du 6 à 14 ans) seront présents dans l’eau avec les enfants dans le périmètre de sécurité.
Pour les jeunes à partir de 14 ans, les baignades doivent avoir lieu dans des conditions satisfaisantes de sécurité, à l’exclusion des zones interdites ou considérées comme dangereuses par l’autorité compétente (arrêté du 04/05/81).
(Voir arrêté 20/06/2003 modifié Annexe III ; Instruction n°03-115 JS du 08/07/2003)
THEME
Ce qu’il faut savoir
Bizutages
Les mises en situation ou les actes humiliants et dégradants sont interdits et constituent une faute relevant du droit pénal. En effet tombe sous le coup de la loi tout acte portant atteinte à la dignité de la personne.
(CP Code Pénal Articles 225-16-1 à 225-16-3 et circulaire n°98-177 du 3 septembre 1998).
Activités sportives
Certaines activités dites «à risque» doivent être encadrées par des animateurs titulaires du BEES ou BPJEPS ou de formations agréées par Jeunesse et Sports.
Pour mémoire : Tir à l’arc (sauf ceux fabriqués par les enfants), VTT, Canyoning, Spéléologie, Plongée, Musculation, Jet-ski, Rafting, Canoë-kayak, Karting, … (liste non exhaustive).
Pour tout projet original, il sera prudent d’en parler avec le directeur.
Cuisine
On n’y entre pas sans autorisation du cuisinier ou du responsable.
Le respect des normes d’hygiène interdit de se servir sans respecter le protocole rédigé pour cela.
Le non respect de ces principes peut constituer un motif de blâme ou de faute grave.
Camping
Possibilité pour les maternels de dormir sous tente pour une brève durée.
Le camping sauvage est interdit.
Un feu ne peut-être allumé à moins de 200m d’une forêt. On veillera à connaître l’autorisation municipale ou préfectorale, surtout l’été, quel que soit le département.
Un feu est entouré de pierres. On ne peut le laisser vivant toute une nuit sans surveillance.
Avec le directeur, seront envisagées les modalités de contrôle des sorties et visites nocturnes.
(Instruction 09/07/2002 ?)
Infirmerie – Pharmacie
En aucun cas les animateurs ne sont autorisés à donner un médicament sans ordonnance.
Un assistant sanitaire, titulaire de l’AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours) désormais remplacé par le PSC1 (Prévention et Secours Civiques niveau 1) au moins, sera désigné par le directeur du séjour. C’est lui qui gère les fiches de liaison sanitaire et les autres documents médicaux selon les règles de discrétion qui conviennent. Il gère les trousses de secours.
L’accès à l’infirmerie ne peut être « sauvage », l’armoire à médicament ferme à clef.
Locaux
On sera attentif aux consignes de sécurité, les sorties de secours seront toujours franchissables.
Il est bon de repérer l’emplacement des extincteurs et autres moyens d’action ainsi que leur mode d’emploi.
Des exercices d’évacuations peuvent être pratiqués sous la responsabilité du directeur en lien avec les services de secours.
Avec le directeur, seront envisagées les modalités de contrôle des sorties et visites nocturnes.
L’aménagement des locaux doit respecter quelques obligations :
- Sanitaires et douches distincts hommes et femmes pour les mineurs de 6 ans et plus.
- Chaque enfant doit disposer d’un lit distinct (séparés de 30 cm environ)
- L’espace par lit est d’au moins 8m3.
Protection des mineurs
En l’absence de parents et tuteurs légaux, c’est l’Etat qui est responsable des citoyens les plus faibles, les moins raisonnables et mineurs.
La loi fixe l’âge de majorité (âge de raison 7ans, majorité sexuelle 15ans, majorité 18ans) Il sera toujours tenu compte de la capacité de raisonnement du mineur.
Contractuellement, mais aussi pénalement, les personnes en charge de mineurs doivent assumer leur devoir de surveillance.
Voici quelques limites au devoir de protection des mineurs :
1- Obligation de moyens, le juge appréciera si tout a été mis en œuvre.
2- Il n’y a pas de responsabilité s’il n’y a pas de faute commise.
3- Pas d’impératifs supérieurs à ceux dont les parents feraient preuve.
Statut de l’animateur
Droit du travail
Un stagiaire BAFA de 17ans, dans le cadre de ses fonctions, bénéficie du statut de «majorité de fonction».
Un contrat doit être signé entre l’animateur et celui qui le recrute. La signature d’un contrat permet de s’assurer du sérieux de l’organisation et augure donc du droit à l’assurance.
Un animateur peut signer un contrat de travail, de bénévole ou de volontaire :
· Le bénévole : c’est normalement un militant, il ne perçoit pas d’indemnisation ni de rémunération. Il participe financièrement à ses frais d’hébergement et de transport.
· Le volontaire associatif : il s’agit d’un engagement dans une mission d’intérêt général. Il est régi par la loi n°2006-586 du 23/05/2006. Sa durée ne peut dépasser deux ans.
· Le personnel pédagogique « au pair » : En contrepartie d’une participation au fonctionnement et à l’animation d’une association, le contractant bénéficie d’avantages en nature (logement, nourriture, voyage, activités, …) dont la valeur doit être en rapport avec le travail fourni. L’employeur doit payer les cotisations patronales de sécurité sociale (URSSAF), les cotisations de retraite complémentaire et de chômage.
· Le personnel pédagogique occasionnel : Il est prévu une rémunération en contrepartie de la réalisation du projet pédagogique de l’association. Afin de tenir compte de la nature des activités pratiquées en ACM un contrat spécifique existe il s’agit du Contrat d’Engagement Educatif (CEE). Il prévoit une rémunération évaluée sur un calcul spécifique, une durée journalière de travail de 11h, un repos de 24h par semaine, un temps de pause après 6h de travail.
· Les retraités : une loi sur les retraites (du 21/08/2003), dite loi Fillon, prévoit que tout retraité peut reprendre une activité professionnelle dans la mesure où le salaire reste inférieur au dernier revenu d’activité.
· D’autres contrats spécifiques ou cas particuliers peuvent exister : travailleurs indépendants, intermittent du spectacle ou le personnel permanent. Il existe aussi les Contrats à Durées Déterminés (CDD) ou les Contrats à durée Indéterminée par Intermittence (CDII), emploi d’un fonctionnaire ou assimiler ou d’un salarié des professions industrielles, commerciales ou artisanales.
En tout état de cause, l’animateur doit être attentif aux éléments suivants :
· Présenter ses diplômes (originaux)
· Présenter un extrait de casier judiciaire n° 3 pour sa prise de fonction
· Se soumettre à une visite médicale (médecine du travail s’il est salarié), surtout s’il y a des activités physiques spécifiques.
· Connaître le numéro de déclaration du séjour.
· Prévoir son évaluation avec le directeur, surtout s’il est stagiaire.
· La copie du contrat qui le lie (contrat de travail, de bénévolat, de volontariat, …).
· On pourra être attentif à d’autres points tels que : la déclaration préalable d’embauche, l’assurance (surtout s’il n’y a pas de contrat de travail),
La rupture du contrat devra se justifier par les motifs suivants :
· Accord des parties (écrit indispensable) ;
· Force majeur ;
· Faute grave du co-contractant ;
· Impossibilité pour le co-contactant de continuer à exercer ses fonctions.
A la fin d’un contrat de travail l’animateur doit se faire remettre :
· Une attestation Assedic qui permettra à un salarié de faire valoir ses droits à l’indemnisation chômage ;
· Un certificat de travail mentionnant la date d’entrée et de sortie, la nature et la qualification de l’emploi occupé ;
· Le bulletin de salaire et le versement du salaire pour solde de tout compte ;
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 21:29
LES ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS
Depuis la publication d’un décret en date du 26/07/2006, modifiant le code de l’action sociale et des familles (partie réglementaire), le champ de déclaration d’accueils et de séjours est élargi.
Désormais il existe sept types d’accueils collectifs de mineurs qui peuvent être présentés comme suit :
Accueil avec Hébergement
Accueil sans hébergement
Scoutisme
Avec et sans hébergement
Séjour de Vacances
SV
Séjour Court
SC
Séjour Spécifique
SSp
Séjours de vacances en famille
SF
Accueil de Loisirs
AL
Accueil de Jeunes
AJ
DEFINITION
Nombre de mineurs
7 mineurs au moins
7 mineurs au moins
7 mineurs de 6 ans mini-mum
2 à 6 mineurs
7 mineurs au moins
300 mineurs au plus
7 mineurs au moins de 14 ans et plus.
40 mineurs au plus
7 mineurs au moins
Durée
3 nuits con-sécutives au moins
1 à 3 nuits consécutives Hors d’une famille
Dès la 1ère nuit
4 nuits con-sécutives au moins
14 jours au moins
Hors d’une famille
14 jours au moins
RAS
Qui déclare ?
L’organisa-teur de l’ac-cueil
Personne majeur responsable des conditions d’hygiène et de sécurité
Personne morale ayant pour objet essentiel de développer des activités particulières.
L’organisa-teur de l’ac-cueil
L’organisa-teur de l’ac-cueil
Un organisa-teur qui si-gne une con-vention avec le représen-tant de l’Etat dans le dé-partement.
Une associa-tion de scou-tisme qui béné-ficie d’un agré-ement national.
Précisions
Correspond aux anciens C.V. Centres de Vacances ou colonies de vacances.
ATTENTION
Si le séjour est constitutif du projet d’ un Accueil de Loisirs AL (Mini camps) celui ci doit être prévu selon ses rè-gles propres.
4 types de séjours :
- Sportifs
- Linguistiques
- Artistiques
- Culturels
Et les ren-contres euro-péennes de mineurs or-ganisées dans le ca-dre des pro-grammes eu-ropéens de Jeunesse (arrêté du 1er août 2006)
Concerne les mineurs qui vivent dans une famille d’accueil suite à une mesure particulière.
Pas de projet éducatif obligatoire.
Correspond aux anciens C.L.S.H. (Centre de Loisirs Sans Hébergement).
Accueil répondant à un besoin social particulier
FSF Fédération du Scoutisme Français :
Scouts et Guides de France
Scouts unionis-tes de France
Scouts musul-mans de France
Eclaireurs et Eclaireuses de France
Scouts Israélites de France
FGSE Fédéra-tion des Guides et Scouts d’Eu-rope
Scouts Unitai-res de France
Dans un souci de renforcement de la protection des mineurs, les séjours avec hébergement recevant au moins 7 mineurs doivent être déclarés (Auparavant, la déclaration n’était obligatoire qu’à partir de 12 mineurs et pour plus de 5 nuits)
Pour connaître le ratio et les qualifications d’encadrement des différents séjours, on se reportera utilement au document LIF-FSCF : « Composer une équipe d’animation».
Les nouvelles procédures de déclaration des séjours
Les nouvelles procédures de déclaration des séjours et des locaux sont parues n'apportent pas de grandes différences par rapport aux procédures précédentes, sauf en ce qui concerne les nouveaux types de séjours comme les séjours courts et les séjours spécifiques. Dix nouveaux formulaires de déclaration ont été mis au point pour ces procédures.
L'arrêté du 22 septembre 2006 paru au JO du 15 novembre précise les conditions dans lesquelles doit se faire la déclaration des accueil avec et sans hébergement. La déclaration se fait en deux temps : une déclaration préalable et une déclaration complémentaire.
Accueil avec Hébergement
Accueil sans hébergement
Scoutisme
Séjour de Vacances
SV
Séjour Court
SC
Séjour Spécifique
SS
Séjours de vacances en famille
SF
Accueil de Loisirs
AL
Accueil de Jeunes
AJ
Déclaration an-nuelle 2 mois au moins avant le début de la première pério-de d'accueil.
Déclaration
Initiale
A déclarer deux mois avant le début du séjour avec :
Au titre d'une année sco-laire 2 mois au moins avant le début de la première période d'accueil.
Imprimé
Déclaration d’un Accueil
avec hébergement
sans hébergement
de Scoutisme
Fiche complé-mentaire
Ensuite, selon le type d'accueil, vous devez, au plus tard huit jours avant le début du séjour, envoyer la fiche complémentaire :
avant le dé-but de cha-que période
Avant le dé-but de cha-que période
Imprimé
Précisions
Il contient notamment la liste des membres de l'équipe ainsi que les éta-pes prévi-sionnelles pour un sé-jour itinérant.
En ce qui concerne les séjours courts orga-nisés depuis un Accueil de Loisirs (mini-camps), ils doivent être déclarés directement avec la fiche complémentaire au plus tard deux jours ouvra-bles avant le début du sé- jour.
Pour les sé-jours sportifs artistiques et culturels,une déclaration pourra être faite pour une année scolaire avec envoi de la fiche com-plémentaire, soit 1 mois avantchaque séjour s’ils sont d'une durée de plus de trois nuits, soit tous les trois mois pour les autres séjours.
RAS
RAS
RAS
1/ Avant le début du pre-mier accueil en ce qui concer-ne l'équipe d' encadrement
2/ Au plus tard un mois avant le début de chaque accueil avec héberge-ment d'une du-rée de plus de trois nuits orga-nisés pendant es vacances.
3/ Tous les trois mois et au plus tard deux jours ouvrables avant le début du trimestre considéré pour les autres ac-cueils de scou- tisme.
Sources législatives :
CASF art. R.227-1 à R.227-22 (cf. JPA D104-3)
Arrêté du 01/08/2006 (cf. JPA D104-3-1) Arrêté du 22/09/2006 (cf. JPA D104-3-2) Arrêté du 25/09/2006 (cf. JPA D104-3-3) Instruction JS n°06-192 du 22/11/2006 (cf. JPA D104-3-4)
P Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 16:05L’interdit fait parti de toute éducation, encore faut-il qu’il soit opportun. Il y a deux façons de mal réguler une rivière. Placer le barrage trop près de la source, auquel cas la rivière fait des bonds par-dessus lui dans tous les sens ; ou, au contraire, le placer trop loin de la source, auquel cas la rivière se répand partout et ne trouve jamais son véritable lit. Il en est de même pour le désir humain qui est constitué de tendances agressives, d’appels de la sexualité et d’autres réalités encore… Pour qu’une personne soit insérée, adaptée, intégrée dans la société, il faut que tout cela soit régulé par les parents et les éducateurs.
Au cours de ce travail d’éducation, comme pour bien placer le barrage d’un cours d’eau, deux risques existent : ou les interdits sont posés trop tard, ou beaucoup trop loin de la source du désir, c'est-à-dire que les interdits ne sont pas suffisamment bien formulés. Auquel cas le jeune est débordé par son agressivité ou sa sexualité. Il risque de commettre des actes délictueux de vandalisme ou autres afin de s’attirer des reproches et de se voir formuler des interdits. Ou les interdits sont placés trop près de la source du désir. L’enfant, alors, risque de souffrir de névrose, d’adopter des conduites sexuelles aberrantes ou de voir son champ de conscience être envahi par les fantasmes. Il n’est pas bon de quadriller l’enfant avec une multiplicité d’interdits qui l’empêchent d’expérimenter les limites de la réalité rationnelle et sociale.
Pour qu’une personne puisse trouver son équilibre, trois interdits doivent absolument être posés :
1. L’interdit de tuer, c'est-à-dire de supprimer l’autre. On peut entendre aussi l’interdit de tuer la créativité et la liberté du prochain et spécialement du plus faible ou de l’enfant.
2. L’interdit de l’inceste, dont le but est de permettre à l’enfant de ne pas rester fusionné avec sa mère ou son père et de se diriger vers d’autres hommes ou femmes.
3. L’interdit du mensonge, c'est-à-dire respecter le support même de la communication entre les personnes. A savoir le langage. Ce dernier interdit permet de se fier en autrui, ce qui est au cœur de toute démarche morale.
Il y a un rapport entre l’épanouissement et l’énoncé des interdits. En effet, le but des interdits est de signifier à l’enfant que tout n’est pas possible tout de suite, que son corps, sa famille et la société ont des limites. C’est certes un versant de l’éducation qui peut paraître négatif, mais il constitue un moment essentiel de la démarche pédagogique.Cependant, il y a un versant positif. Celui-ci consiste dans diverses réalités qui doivent s’articuler entre elles. D’abord mettre l’enfant dans un climat familial, scolaire, social où il fait bon vivre. Ce qui est éducatif en morale, c’est en premier ressort l’expérience que « ça vaut le coup de vivre », c’est-à-dire l’expérience de la paix et de la joie qui donnent l’envie de rester un « aventurier du désir ». (Pour un chrétien, cela évoque la joie ! En outre, le message le plus central de Jésus : les Béatitudes, commence de façon répétitive par : « heureux ceux qui… » Ndc). Cette expérience de la joie doit être accompagnée de propositions de modèles multiples qui aideront l’enfant à construire sa propre personnalité. De plus en racontant des récits aux enfants, par le biais de l’imaginaire, leur capacité d’actions pourront être stimulées. Enfin et surtout, les adultes veilleront à être des témoins crédibles des grandes valeurs c'est-à-dire des modèles (il ne faudra donc pas s’étonner que les responsables d’associations veillent à recruter et à initier des animateurs sensibles au caractère affinitaire de la FSCF. Ndc)
Qui n’est pas au clair avec ses propres frustrations et sa propre agressivité trouvera difficile de s’opposer à un enfant. Pour réaliser une bonne éducation morale, il faut être convaincu que l’expérience d’une juste frustration est un passage obligé vers le bonheur. De même, l’éducateur doit tenter d’élucider son rapport à son agressivité. Il lui faudra en effet s’opposer, parfois de façon ferme, à certaines requêtes de l’enfant qui veut tout de suite des choses impossibles.
Aimer c’est parfois, savoir dire non, savoir résister, savoir maintenir certaines exigences contre vents et marées, malgré les impatiences de l’enfant ou de l’adolescent.
P. Christophe BOUDEREAUX
Texte inspiré d’une conférence
du père Xavier THEVENOT sdb
Bibliographie :
ü « Souffrance – Bonheur – Ethique » Xavier THEVENOT Ed. Salvator.
ü « L’affectivité en éducation » Xavier THEVENOT Ed. Editions Don Bosco.
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 19:13
Sommaire :
Vous avez dit Accueil Collectif de Mineurs
Profil du directeur AGENDA D’ORGANISATION D’UN A.C.M.
I - Au commencement était le projet
II - 6 mois avant le séjour
III - 3 mois avant le séjour
IV - Durant le mois qui précède le séjour
V - Au cours des 3 premiers jours du séjour
VI - Pendant le séjour
VII- Au retour du séjour
Annexes
Bibliographie :
•Charte pour l’ organisation des CVL - FSCF.
•Lettres Infos CVL-FSCF.
•Mémento du directeur d’un séjour ESCAL.
•Le journal de l’Organisateur - Le carnet du directeur - Hors série ANIM’Magazine avril 2004 (UFCV).
•Spécial directeur CVL - Loisirs Education n°403-404 (JPA).
•Articles dans “Les Jeunes” revue officielle de la FSCF :
ò Animation : des dispositifs d’Etat - n° 2478/ février 2002 - p 8.
ò CVL : la loi le contrôle, les assurances - n° 2479 / avril 2002 - p 30-31.
ò Le projet éducatif : obligatoire et permanent - n° 2481 / août 2002 - p 24
ò Projets éducatifs et pédagogiques : la loi - n° 2482 / octobre 2002 - p 30
ò 1er mai 2003 : soyez prêts ! - n° 2483 / décembre 2002 -p 30
ò Mai 2003 : l’échéance - n° 2484 / février 2003 - p 16-17
@ Connaître
- des Formulaires disponibles sur Internet :
ò Déclaration de Centre de Loisirs (C) : www.education.gouv.fr/jeunesse/cvl/defaut.htm
ò Déclaration de Centre de Vacances (A) : www.education.gouv.fr/jeunesse/cvl/defaut.htm
ò Fiche de liaison sanitaire : www.education.gouv.fr/jeunesse/cvl/defaut.htm
ò Formulaire 3 de casier judiciaire : www.cin.justice.gouv.fr
ò Tous les formulaires administratifs : www.service-public.fr
Vous avez dit Accueil Collectif de Mineurs
Qu’est-ce qu’un A.C.M. ?
Les Accueils Collectifs de Mineurs désignent des accueils de mineurs avec ou sans hébergement à destination de plusieurs personnes afin de pratiquer des activités de loisirs et de détente hors du domicile familial et du temps scolaire.
Le décret du 26/07/2006 présente sept types d’accueil classés en trois catégories : Avec Hébergement – Sans Hébergement et de Scoutisme.
A l’exception des séjours de vacances en famille, ils s’agit de regroupements de plus de 6 mineurs pour une durée de 14 jours au moins pour les accueils sans hébergements ou dès la première nuit. La particularité d’un ACM est d’être organisé autour d’un projet éducatif et d’un projet pédagogique propre à chaque organisateur (associations, communes, comités d'entreprises, etc…).
Ces accueils sont réglementés et contrôlés par l’Etat et encadrés par un personnel qualifié (plus de 600 000 animateurs et directeurs à l’exception des séjours de vacances en famille) et à l’écoute.
Des formules variées :
Adaptées aux mineurs selon les âges : les maternels moins 6 ans (qui relèvent de la PMI – Protection Maternelle et Infantile), les enfants 6 - 10 ans, les préadolescents12 - 13 ans, les adolescents 14 - 17ans.
Tout au long de l’année pendant les petites ou les grandes vacances, de plus ou moins longue durée sans hébergement AL (Accueils de Loisirs [ex- CL Centre de Loisirs]) ou AJ (Accueils de Jeunes pour les 14 ans et plus) ou avec hébergement SV (Séjours de Vacances [ex- CV Centre de Vacances ]), SC (Séjours Courts), SSp (Séjours Spécifiques) en bord de mer, à la montagne ou à la campagne ; des séjours fixes ou itinérants, en France ou à l’étranger.
Nous ne traiterons pas précisément dans le présent document des SF (Séjours de vacances dans une Famille) bien que nous les évoquerons bien entendu.
ò cf. les articles L227-1 à L227-12 du Code de l’action sociale et des familles (mineurs accueillis hors du domicile parental).
Les Organisateurs d’ACM (ex CVL) :
Sont principalement des associations régies par la loi de 1901. Les mairies et les Comités d’Entreprises organisent environ 20% des ACM à l’exception des séjours de vacances en famille.
Plus rarement, mais c’est possible, des particuliers ou des sociétés commerciales organisent des ACM souvent des AL (Accueils de Loisirs).
Pour être légalement autorisé, un ACM doit être conforme à la législation et déclaré auprès des services de la Direction Départementale Jeunesse & Sports du lieu de résidence du déclarant.
Profil du Directeur d’Accueil Collectif de Mineurs
r Animateur et Homme de Relation
Le directeur d’ACM a été est reste Animateur. Il est un homme de relations avec les stagiaires et leurs parents, les animateurs, le personnel (de cuisine et de service) et tous les contacts extérieurs.
r Garant de l’identité de l’association (et donc du PE et du PP)
Le directeur reçoit sa mission de la part de l’association. Celle ci l’oblige à :
Ø Garantir le sérieux et la qualité du séjour sur tous les plans.
Ø Assurer la sécurité physique et morale des stagiaires qui lui sont confiés.
Ø Respecter l’identité de l’association qui inspire son Projet Educatif en réalisant le Projet Pédagogique du séjour qu’il dirige.
ò Voir Annexe “ A chacun son projet ”
ò Lire absolument la charte des CVL-FSCF.r Organisateur
Le directeur, en liens étroits avec l’association qui le missionne, est l’organisateur de son séjour. A ce titre, il doit veiller à ce que les contacts utiles soient pris :
Ø Les pouvoirs publics et administrations (JS, PIM, mairie ...)
Ø Les prestataires de services ou les partenaires (centrale d’alimentation, lieu d’hébergement, offices de tourisme, ESF, etc. ...)
Ø Il gère et coordonne le personnel mis à disposition du séjour. De ce fait, il distribue les rôles (intendance, matériel, assistance sanitaire, pastorale, etc. ...)
r Gestionnaire
Le directeur d’ACM assure, dans le respect des consignes de l’association, la gestion économique et matérielle du séjour :
Ø Comptabilité du séjour (recettes - dépenses et ventilation).
Ø Economat et intendance.
Ø Matériel technique et pédagogique.
Ø Selon l’importance de l’association, il peut se voir chargé de veiller à percevoir des recettes (règlements des séjours ou des journées, bons de vacances. cautions, frais médicaux ou pharmaceutiques, etc. ...).
Il peut déléguer une ou plusieurs de ces responsabilités à des membres de son équipe. Il veillera à être tenu informé par ceux qu’il aura désigné.
r Formateur
Le directeur est formateur, non seulement des animateurs stagiaires BAFA ou BAFD qu’il devra évaluer mais aussi de tous les membres de son équipe.
AGENDA D’ORGANISATION D’UN A.C.M.
I - “Au commencement était le Projet”
Projet Educatif, Projet Pédagogique : mode de conception
En vue d’une proposition éducative digne de ce nom, les responsables techniques du secteur CVL de la FSCF considèrent indispensable la rédaction des Projet Educatif et Pédagogique.
Tout d’abord, comment procédons-nous ? Chaque ACM (ACCUEIL COLLECTIF DE MINEURS) vise un Projet (lui-même composé de plusieurs objectifs)
LE PROJET peut se définir comme : “ce que l’on a l’intention de faire”.
La clarification de l’intentionnalité passe par trois phases incontournables que nous résumons en trois questions :
! Quoi ? Quelle est l’Action et le but de ce que l’on projette de mettre en place ? Dans un contexte relativement précis (un espace géographique, humain et temporel), des individus devront réaliser : .....
! Pourquoi ? Il s’agit de clarifier les raisons qui motivent le projet. Les raisons peuvent être multiples. Par opportunité (circonstanciée, matérielle ou relationnelle), souvent, par tradition héritée, par émulation d’un groupe, etc... . Assez communément, les véritables raisons seront dites, souhaitées et préférées “gratuites” (au sens généreux et “sans arrière pensée”). Aussi sincère que soit le groupe qui s’en explique, les choses ne sont pas si simples. Les projets associatifs, surtout s’ils sont d’une relative importance, sont rarement “neutres” (pour ne pas dire : “jamais”). Tout groupe génère en son sein des valeurs, une éthique, même si elles ne sont pas conscientes ou officielles. Cette interrogation s’avérera très utile pour rédiger l’argumentaire nécessaire : à la rencontre des autorités publiques ou des partenaires, à la demande de subventions et à la conception des supports de communication.
! Comment ? C’est ici la phase concrète de la rédaction du Projet. Il s’agira de lister les moyens matériels, financiers et humains.
Dans un débat méthodologique les puristes prétendront, très justement, que la question du “Pourquoi ?” précède celle du “Quoi ?”. Cependant, pratiquement, si les valeurs et motivations induisent le Projet, elles le font, très souvent, de façon informelle. Pratiquement, il est opportun de voir la question du “Pourquoi ?” après avoir décrit le projet global. Ainsi la question permettra, par déduction, une vérification des motivations qui fondent, parfois à l’insu de ses auteurs, le Projet.
Un Projet réalisé doit toujours être évalué. Or : “Plus on est précis mieux on évalue” C’est la raison pour laquelle, lors de la rédaction d’un Projet, on veillera à décliner, subdiviser et décrire chaque point envisagé le plus clairement possible.
ò Voir Annexe « A chacun son projet »
ò Lire absolument : « Les Jeunes » revue officielle de la FSCF n°2481/août 2002 p24 Article : « Le projet éducatif : obligatoire et permanent »
Ø Cf. décret n°2002-885 relatif au projet éducatif …
Ø Cf. arrêté du 10 décembre 2002 en application de l’article 4 du décret 2002-885 du mai 2002 …
II – 6 mois avant le séjour
Administratif
(Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
n Vérifier le contrat d’assurance (cf. décret n° 2002-538)
n Définir les modalités d’inscriptions (lieux, conditions, obtention de la fiche sanitaire de liaison et du n° CAF des familles)
n Les demandes de subventions sont déjà tardives mais il n’est jamais trop tard pour faire connaissance avec les partenaires administratifs.
n 1er Contact avec la mairie
n 1er Contact DDJS
n Réviser le projet éducatif de l’organisateur.
n Rédaction du projet pédagogique en cohérence avec le PE.
n Réserver les activités (cf. budget et réglementation)
Relations
(Stagiaires et familles)
Structure
(conditions matérielles)
n Conception et diffusion des supports d’information.
n Décider du lieu d’implantation (contrat de location, connaissance de la structure (fixe, camping, itinérant)
Attention :
ð Consulter le registre de sécurité, le rapport de la commission de sécurité, le contrat d’extincteur. (Veiller à ce que tout soit en règle, s’il le faut faire les démarches nécessaires)
ð Voir le contrat de maintenance.
ð Connaître les artisans
ð Consulter le récépissé de déclaration auprès des services vétérinaires pour la restauration ou le certificat de potabilité de l’eau pour le camping.
ð Penser à l’évacuation des ordures (cf. mairie)
n Prévoir les déplacements (car, SNCF, avions ...)
Ressources Humaines
Gestion / Economat/ Intendance
n Recrutement d’un directeur.
n Définition des profils de postes (animation et service) conception des contrats types et de la politique salariale.
n Communiquer le recrutement (annonces)
n Prévoir les divers documents nécessaire pour la gestion administrative des embauches (casiers judiciaires, RIB, diplômes ...) 3 Préparer les entretiens d’embauche.
n Faire-faire les devis des diverses prestations envisagées.
n Construction du budget prévisionnel.
Ø Cf. décret n°2002-885 du 12 avril 2002 relatif à l’obligation d’assurance, de responsabilité civile …
MEMENTO DU DIRECTEUR EN ACCUEIL COLLECTIF DE MINEURS - p 6 -
III – 3 mois avant le séjour
Administratif
(Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
n Déclaration d’ouverture d’un accueil (2 mois avant au plus tard) et déclaration à la PMI (pour les moins de 6 ans)
n Rencontre des divers partenaires.
n Rédaction du projet pédagogique.
n Rédaction du projet d’animation.
n Contacts complémentaires avec les prestataires d’activités.
n Définir le matériel nécessaire.
n Programmer les réunions d’équipe d’animation.
Relations
(Stagiaires et familles)
Structure
(conditions matérielles)
n Confirmation définitive d’inscription aux inscrits (envoi du projet éducatif –obligation !)
n Prévoir, si possible, une rencontre avec les familles et les jeunes.
n Compléter la connaissance du lieu d’accueil (rencontre du propriétaire, visite ...)
n Réservations des titres de transports.
Ressources Humaines
Gestion / Economat/ Intendance
n Recrutement du personnel d’animation.
n Recrutement du personnel de service.
n Définir les modes de paiement (ouverture d’un compte bancaire ou postal, demande de carte bancaire, ...)
n Commandes diverses.
n Voir si la CAF accepte l’attribution d’un acompte.
IV – Durant le mois qui précède le séjour
Administratif
(Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
n Bouclage des dossiers administratifs nécessaires à la déclaration du centre.
n Demander les instructions départementales DDJS
n Transmettre le document “Fiche complémentaire” (8j avant minimum), il indique l’identité du personnel d’encadrement.
n Déclinaison du Projet Pédagogique en Projet d’Animation.
n Au moins deux réunions d’animateurs (présentation des premiers Projet d’Animation )
n S’assurer de la réelle possibilité de bénéficier d’activités très réglementées (baignades en plage ou piscine en particulier)
Relations
(Stagiaires et familles)
Structure
(conditions matérielles)
n Autres envois d’informations aux inscrits :
ð Envoi du projet pédagogique - obligation !
ð Horaires de départ
ð Trousseau nécessaire
ð Etc. ...
n Finir de préparer les modalités de transport (les étapes ou les lieux de ramassage)
n Prévoir l’occupation des locaux (répartition des couchages, espace d’animation, ... ) et des extérieur (sécurité).
Ressources Humaines
Gestion / Economat/ Intendance
n Déclaration préalable des embauches.
n Signature des contrats
n Derniers ajustements du budget.
n Déterminer les besoins en trésorerie.
n Contacter les fournisseurs et faire les premières commandes.
MEMENTO DU DIRECTEUR EN ACCUEIL COLLECTIF DE MINEURS - p 8 -
V – Au cours des trois premiers jours du séjour
Administratif
(Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
n Transmettre, s’il y a besoin, les informations complémentaires qui modifient la « Fiche complémentaire » (3j maxi).
n Contacter les autorités locales (mairie, gendarmerie, DDJS, ...).
n Affichage et large diffusion des N° d’urgence et importants.
n Assistance sanitaire :
n Mise en place du registre des soins.
n Lecture et analyse des fiches sanitaires (dans le respect du secret médical).
n Trousses de secours prêtes en nombre suffisant.
n Solliciter et faciliter la visite d’un personnel de la DDJS. (informer des absences (camps, pique-nique) et congés du directeur, ...).
n Mise en place de la gestion du matériel d’animation.
n Veiller à la cohésion de l’équipe et à la cohérence des informations transmises aux stagiaires.
Relations
(Stagiaires et familles)
Structure
(conditions matérielles)
n Tenue du cahier de présence des jeunes et contrôle des déplacements.
n Gestion des visites des parents
n Affichage des consignes de sécurité et plan d’évacuation.
n Formation des adultes et grands ados aux consignes d’évacuation et à l’usage des extincteurs.
Ressources Humaines
Gestion / Economat/ Intendance
n Tenue du registre du personnel et classement de leur dossier du personnel (diplômes, vaccinations, extrait de casier judiciaire, ...).
n Déclaration URSSAF des 1ers emplois de jeunes n’ayant pas de n° de sécurité sociale complet.
n Contrat de suivi de formation pour les stagiaires BAFA ou BAFD.
n Relever les compteurs.
n Concrétiser les relations avec les fournisseurs.
n Gérer les stocks.
n Tenue du cahier de menus décomptés.
MEMENTO DU DIRECTEUR EN ACCUEIL COLLECTIF DE MINEURS - p 9 -
VI – Pendant le séjour
Administratif
(Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
n Informer la DDJS et l’organisateur des accidents graves.
n Veiller au respect du Projet Pédagogique et du Projet d’Animation.
Relations
(Stagiaires et familles)
Structure
(conditions matérielles)
n Gérer les présences et absences (veiller à connaître la cause des absences)
n Suivi des correspondances.
n Communiquer article de presse.
n Gestion du site internet ou du blog s’il y en a un, voir si un journal de bord peut être fait, ...
n Tenir une liste de remarques, observations ou suggestions et informer le propriétaire des incidents ou dégradations.
Ressources Humaines
Gestion / Economat/ Intendance
n Gérer les congés et veiller au bon usage du sommeil du personnel (attention aux réunions interminables !)
n Entretien individuel avec les stagiaires BAFA ou BAFD en cours de séjour.
n Afficher les menus.
n Suivi fréquent et rigoureux de la comptabilité.
n Suivi des fournisseurs.
n Suivi des stocks et denrées.
VII - Au retour du séjour
Administratif
(Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
n Bilan du directeur avec l’organisateur (penser à d’autres projets)
n Rendre les fiches sanitaires et autres documents confidentiels.
n Faire un bilan d’équipe sur place (il est bon qu’un autre bilan plus complet soit fait à têtes reposées)
n Récupérer et ranger au mieux le matériel réutilisable.
Relations
(Stagiaires et familles)
Structure
(conditions matérielles)
n Faire un bilan sur place (questionnaire formel au moins).
n Enquête qualité famille.
n Prévoir une rencontre retrouvailles / bilan (en informer la presse)
n Inventaire rangement.
n Etat des lieux (Informer le propriétaire des incidents ou dégradations)
Ressources Humaines
Gestion / Economat/ Intendance
n Remplir après bilan les certificats de tage pratique BAFA/BAFD.
n Pour le bilan, ne pas oublier le personnel technique.
n Inventaire du stock.
n Relever les compteurs.
n Payer les factures.
n Payer les salaires et indemnités.
n Lister les sommes restant dues par les familles (attention aux frais médicaux !).
n Transcription des bordereaux CAF, DASS, ...
ANNEXES
Administratif (Association + DDJS + ...)
Educatif / Pédagogique
§ Les Accueils Collectifs de Mineurs (définitions, déclaration)
§ La hiérarchie des sources du droit
§ Récapitulatif des textes de la loi (réglementations et recommandations) – 3 pages
§ Registres, documents et affichages obligatoires.
§ Aux assurances tu penseras.
§ Documentation Sanitaire – 4 pages
§ Le déplacement de groupes de jeunes en car
§ Le déplacement de groupes de jeunes en train.
§ Le déplacement d’un groupe à pied (à venir).
§ A chacun son projet
§ Contenu du Projet Pédagogique
§ Fiche de rédaction d’un projet
§ La vie quotidienne en ACM – 4 pages
§ Grille hebdomadaire de fonctionnement
§ Besoin, désir, Projet, éduquer.
§ Connaissance des mineurs
§ Le sommeil « 1/3 de notre vie »
§ Fiche Projet d’Activité
§ Fiche Projet Activité manuelle
§ Fiche de jeu
§ Dynamique de groupe.
§ L’énurésie en ACM
§ Télévision en ACM
§ L’autorité en ACM
§ Sanction, punition en ACM
§
Relations (Stagiaires et familles)
Structure (conditions matérielles)
§ Communiquer avec les parents
§ Les phases de la vie d’équipe
§ A l’agrément des locaux tu veilleras
§ L’état des lieux
§ La sécurité des locaux
Ressources Humaines
Gestion / Economat / Intendance
§ Composer une équipe d’animation
§ Quels diplômes pour exercer en CVL ?
§ Travailler en Equipe
§ Organiser le travail du personnel technique
§ L’évaluation des animateurs stagiaires
§ Les différents contrats en ACM.
§ Pièce comptable
§ Relevé des compteurs (cf. Etat des lieux)
§ Sommes restants à recevoir en fin de séjours
§ Sommes restants à payer en fin de séjour
§ HACCP – 4 pages
§ L’équilibre Alimentaire - 6 pages (à venir)
§ Températures de conservation
§ Livre opérations de Caisse.
§ Livre opérations de Banque.
DIVERS
§ CVL & Religions (+ interdits alimentaires et ce qu’en dit la loi)
§ Brève histoire de l’origine des loisirs et du sport dans les patronages.
§ Charte CVL de la FSCF
§ Déclaration des droits de l’enfant.
§ L’animation Pourquoi ? – 3 pages.
§ Propos sur le jeu.
§ La pudeur
§ Les interdits sont de dynamisants garde-fous.
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Par perechristophe le 11 Mai 2009 à 15:12
Les notions de Projet Educatif et/ou Pédagogique ne sont pas des nouveautés pour le secteur socio-éducatif. Il y a déjà longtemps que les directeurs et esponsables des patronages, les considèrent indispensables à une proposition éducative digne de ce nom.
Efforçons-nous de voir si les orientations du législateur rejoignent la “culture” de mise en projet développée par les associations socio-éducatives héritières de ce patronages (à la FSCF en particulier).
Tout d’abord, comment procédons-nous ? Chaque ACM (Accueil Collectif de Mineurs, ex Centre de Vacances et de Loisirs) vise un Projet (lui-même composé de plusieurs objectifs)
LE PROJET peut se définir comme : “ce que l’on a l’intention de faire”.
La clarification de l’intentionnalité passe par trois phases incontournables que nous résumons en trois questions :
ð Quoi ? Quelle est l’Action et le but de ce que l’on projette de mettre en place ? Dans un contexte relativement précis (un espace géographique, humain et temporel), des individus devront réaliser : .....
ð Pourquoi ? Il s’agit de clarifier les raisons qui motivent le projet. Les raisons peuvent être multiples. Par opportunité (circonstanciée, matérielle ou relationnelle), souvent, par tradition héritée, par émulation d’un groupe, etc... . Assez communément, les véritables raisons seront dites, souhaitées et préférées “gratuites” (au sens généreux et “sans arrière pensée”). Aussi sincère que soit le groupe qui s’en explique, les choses ne sont pas si simples. Les projets associatifs, surtout s’ils sont d’une relative importance, sont rarement “neutres” (pour ne pas dire : “jamais”). Tout groupe génère en son sein des valeurs, une éthique, même si elles ne sont pas conscientes ou officielles. Cette interrogation s’avérera très utile pour rédiger l’argumentaire nécessaire : à la rencontre des autorités publiques ou des partenaires, à la demande de subventions et à la conception des supports de communication.
ð Comment ? C’est ici la phase concrète de la rédaction du Projet. Il s’agira de lister les moyens matériels, financiers et humains.
Dans un débat méthodologique les puristes prétendront, très justement, que la question du “Pourquoi ?” précède celle du “Quoi ?”. Cependant, pratiquement, si les valeurs et motivations induisent le Projet, elles le font, très souvent, de façon informelle. Pratiquement, il est opportun de voir la question du “Pourquoi ?” après avoir décrit le projet global. Ainsi la question permettra, par déduction, une vérification des motivations qui fondent, parfois à l’insu de ses auteurs, le Projet.
Un Projet réalisé doit toujours être évalué. Or : “Plus on est précis mieux on évalue” C’est la raison pour laquelle, lors de la rédaction d’un Projet, on veillera à décliner, subdiviser et décrire chaque point envisagé le plus clairement possible.
P. Christophe BOUDERAUX
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Par perechristophe le 28 Avril 2009 à 22:02
La « loi » (règles sociales, familiales, scolaires, …) est structurante pour la formation de la personnalité de l’enfant parce qu’elle le confronte à des limites et l’oblige à renoncer à ses fantasmes de toute puissance. Mais comment faire respecter une loi et quelle attitude prendre lorsqu’elle est transgressée ?
Rester sans réaction lorsqu’un enfant commet une infraction, c’est reconnaître implicitement que celle-ci n’est pas si importante que cela, et qu’elle devrait disparaître. Ou alors, c’est une démission de notre rôle d’adulte, garant de la loi. Peur de l’enfant ? Peur du conflit ? Incapacité à s’assumer dans un rôle négatif ou du moins désagréable ?
La fin et les moyens
Pour beaucoup, réagir c’est punir. Mais la punition est bien souvent l’expression de notre volonté de puissance et d’écrasement de l’enfant. Dans bon nombre de cas, elle n’a aucun rapport avec la faute commise, ou bien elle est disproportionnée. De ce fait, loin d’apparaître comme méritée à l’enfant ou au jeune, elle excite souvent son sentiment d’injustice et fait naître une envie de vengeance. La punition, certes, peut-être efficace à court terme, y compris la punition corporelle. Dans son livre « Survivre », Bruno BETTELEIM affirme : « De nombreux travaux scientifiques montrent que les châtiments corporels produisent des résultats beaucoup plus rapides que le raisonnement. D’ailleurs, si c’était le contraire, le monde irait beaucoup mieux. Le raisonnement est un long, très long chemin, un processus très difficile. Mais il est évident qu’il est aussi, et de loin, le meilleur ». Les moyens à choisir doivent-être en rapport avec la finalité poursuivie : « Il faut se demander, écrit Betteleim, quel enfant on veut avoir, quelle sorte d’être humain on veut qu’il devienne quand il sera grand ». Et lorsqu’on lui demande par quoi remplacer la fessée, le psychanalyste répond : « la prudence, la vigilance. Il faut impressionner l’enfant par votre grande intelligence et non par la force. »
Réagir ne veut pas forcément dire punir. L’infraction à la loi doit être sanctionnée : l’enfant doit se voir signifier, s’entendre dire, qu’il a commis un acte répréhensible, que celui-ci porte atteinte à la classe, à son frère, au commerçant …
Sanctionner pour responsabiliser
Dans la mesure du possible, il doit avoir la possibilité de « réparer » : ramasser les morceaux du pot de fleurs qu’il ne devait pas toucher et qu’il a cassé ; payer l’épicier les trois stylos qu’il a volés, … La sanction n’a de sens que si elle aide l’enfant à comprendre la portée de ses actes ; elle doit avoir un rapport avec la faute commise. De plus, l’adulte doit clairement différencier l’acte de son auteur. On peut expliquer à un enfant qu’il a fait des bêtises ou commis un vol ; mais lui dire « tu es bête » ou « tu es un voleur » c’est le condamner à ne pouvoir être que ce qu’on lui affirme qu’il est.
Souvent, l’enfant a du mal à reconnaître la loi, et celle-ci n’est pas toujours à la portée de son intelligence : elle doit donc être énoncée clairement et faire l’objet d’un « contrat » ; « Tu ne dois pas t’approcher du bord du quai du métro, si tu le fais je serai obligé de te garder prés de moi ». Dans la majorité des cas, il est possible d’expliquer à l’enfant qu’il a commis quelque chose de dangereux – ou de désagréable pour son entourage – et qu’il a rompu le contrat engagé. L’enfant sait qu’il a eu tort et qu’il s’expose à une sanction méritée : petit à petit, il apprend à se réapproprier ses actes. La sanction, le rappel à la règle, la réparation permettent de soulager la culpabilité de l’enfant ou de l’adolescent. A défaut, cette culpabilité peut devenir lourde à porter et l’enfant cherchera des moyens de s’auto-punir (se priver de manger, avoir une mauvaise note à l’école …) ou de se faire punir ailleurs. En ce sens la sanction peut avoir la même fonction que la punition. Mais là où la punition humilie, détruit, la sanction porte en germe un nouveau départ. C’est le moyen en accord avec la volonté d’éduquer l’enfant à la responsabilité, à la confiance, au respect.
P. Christophe BOUDEREAUX
Un mot sur les châtiments par St Jean BOSCO
Quelle conduite adopter en matière de châtiments ? S’il est possible, que l’on n’y recoure jamais. Cependant s’il faut obligatoirement sévir, que l’on retienne ceci :
1. Au milieu de ses élèves, l’éducateur doit chercher à se faire aimer s’il tient à se faire craindre. Alors, retirer sa bienveillance constitue un châtiment ; mais c’est un châtiment qui favorise l’émulation, encourage et n’avilit jamais.
2. Pour les enfants, est punition tout ce qui est utilisé comme tel. On a observé qu’un regard sans affection produit sur certains plus d’effets qu’une gifle. Des félicitations pour un bon résultat, un reproche pour une négligence, c’est déjà une récompense ou une punition.
3. Sauf rarissimes exceptions, que les corrections et les châtiments ne soient jamais donnés publiquement, mais en particulier et loin des autres élèves. On fera également appel à toute sa sagesse et à toute sa patience pour obtenir que l’enfant éclairé par sa raison et sa foi comprenne sa culpabilité.
4. Il faut absolument et de toute manière éviter de frapper, de mettre à genoux dans une position douloureuse, de tirer les oreilles et d’infliger des punitions analogues, parce que les lois les interdisent, qu’elles irritent grandement les jeunes et qu’elles avilissent l’éducateur.
5. Le directeur informera soigneusement les élèves des règles, récompenses et sanctions prévues par la discipline, afin qu'ils ne puissent avoir l'excuse de dire : « je ne savais pas que c’était commandé ou défendu ».
Si cette méthode est pratiquée dans nos maisons, je crois que sans recourir ni au fouet, ni à d’autres châtiments brutaux, nous obtiendrons d’excellents résultats. Depuis environ quarante ans que je m’occupe des jeunes, je ne me souviens pas d’avoir usé de tels châtiments. Avec l’aide de Dieu, j’ai cependant toujours obtenu, non seulement l’indispensable, mais encore tout simplement ce que je désirais ; et cela de la part d’enfants pour lesquels tout espoir d’aboutir à une réussite convenable semblait être perdu.
Extrait de « Le système préventif dans l’éducation de la jeunesse » (rédigé vers 1860) Jean Bosco
Cité dans Constitutions et Règlements de la Société de Saint François de Sales
(Congrégation des salésiens de Don Bosco).
Concernant la punition collective
D’une manière générale, qu’on n’en use jamais. Elle est moralement discutable et donc affectivement difficile à gérer.
En tout état de cause, la sanction collective ne peut être légitime pour les faits sans gravité et les affaires strictement privées.
Cependant, on peut considérer un degré de pratique qui relève de l’utile pression collective ceci pour deux raisons au moins :
q Rappeler ou confirmer une pratique convenue (tour de débarrassage de table, entretien, etc…).
q Rétablir l’ordre et la concorde à cause de dégradations ou d’un vol d’une valeur conséquente, … commis dans l’anonymat.
Dans ces cas, les sanctions viseront à produire une frustration sur le groupe visant à laisser comprendre que le désagrément du moment, sur lequel on peut agir, est moindre que celui que produirait le laisser-aller. Laxisme ou laisser-aller qui pointe d’autant à l’horizon que le contexte d’anonymat camoufle souvent des complicités silencieuses. La probabilité d’une ou plusieurs complicités constitue un nouveau critère permettant de décider ou non d’une action de pression sur le groupe.
Mais attention, ce moyen de pression peut s’avérer un faux ami car il se peut que, par réaction, le groupe se soude en opposition à la sanction. Il faudra toujours veiller à expliquer et motiver ce type de position afin de pouvoir faire appel à la raison des jeunes et permettre à l’équipe ou au groupe, sinon d’agréer, du moins comprendre. Sur ce point d’ailleurs, il sera toujours bon de s’interroger pour savoir si tous peuvent saisir les enjeux et comprendre ce qu’on essaie de faire.
Dans le cas d’un mouvement collectif de désordre, chahut dans une chambrée par exemple, la sanction collective peut avoir une certaine pertinence pourvu que l’on tente de considérer le statu de ceux qui n’y participaient pas. Pour ceux là, il sera bon de les épargner soit par le témoignage de l’encadrement mais surtout par désignation par les autres jeunes. En effet, si des membres du groupe ou le groupe dans son entier semble désireux d’innocenter certains et que cela est juste (attention aux faux jeux), alors on peut penser que le groupe est en voie d’accepter la démarche. Le dialogue sera alors possible et il sera bon d’exécuter une sanction avec souplesse et humour « faute avouée étant pour moitié pardonnée ». La leçon ne consiste pas tant dans la peine mais dans l’intégration de la logique de la règle.
P. Christophe BOUDEREAUX
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Par perechristophe le 3 Décembre 2009 à 14:47
Nom: ROMANÇON
Prénom: Pierre
Pays: France
Naissance: 14.06.1805 à Thuret (dioc. Clermont - Auvergne)
Mort: 13.08.1862 à Saugues (haute Loire)
Etat: Frère des Ecoles Chrétiennes
Nom de religion: Bénilde
Note: Instituteur. A Saugues de 1841 à 1862.
Béatification: 04.04.1948 à Rome par Pie XII
Canonisation: 29.10.1967 à Rome par Jean XXIII
Fête: 13 août (Réf. dans l’Osservatore Romano: Réf. dans la Documentation Catholique: 1948 col.641-652 ; 1967 col.1961-1966)
Notice :
Pierre Romançon naît à Thuret, petit village du diocèse de Clermont-Ferrand, en 1805. Entré chez les Frères des Écoles chrétiennes, il prend le nom de Bénilde et prononce ses vœux en 1836. Toute sa vie sera consacrée exclusivement à l'enseignement, tâche astreignante dans laquelle il révèle sa haute sainteté marquée par l'union continuelle à Dieu (on l'appelait "l'homme du chapelet") et par la fidélité rigoureuse à la Règle de son Institut: "Pour être un saint, disait-il, il n'y a pas chez nous grand-chose à faire; il n'y a qu'à observer la Règle". C'est ce qu'il transmet aux frères dont il a la charge lorsqu'il est nommé directeur de la nouvelle école de Saugues, près de Riom. Malgré une réputation de sévérité, "ceux qui avaient fait l'expérience de son gouvernement exaltaient son immense charité". Dans ses rapports avec les gens du monde, il montre une indomptable fermeté, mais sa vertu et sa bonté viennent à bout des difficultés qui ne lui manquent pas. Devenu vieux, il aime encore à enseigner le catéchisme. Il meurt le 13 août 1862. Longtemps après saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719), leur fondateur, il sera le premier Frère élevé sur les autels. Son corps repose à l'église Saint Médard de Saugues.
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