• BRETAGNE / BREIZH

    BRETAGNE / BREIZH

    LISTE DES ARTICLES : 

    - Alphabet Breton.

    - Baragouinons !!

    - Bières Bretonnes.

    - Bro Dreger.

    - Bro Gozh Ma Zadoù.

    - Coiffes Bretonnes.

    - Costumes bretons.

    - Cidres Bretons.

    - CUAB (Comité pour l'Union Administrative de la Bretagne) 

    - Etre Breton ou pas (Humour)

    - HON TAD (Notre Père)

    - Il y a 20ans (60ème du CCC).  

    - Joseph Martray.

    - L'Eglise et les minorités.

    - La Bretagne et ses Pardons.  

    - La France vue par les Bretons (Humour).

    - La "Vallée des Saints".  

    - Le Feu (Proverbe Celte)

    - Le Tro Breizh.

    - Météo.

    - Motifs Bretons et Chrétiens (mes étoles).

    - Ordre de l'Hermine. 

    - Pardon des Septs Saint à Vieux Marché (22)

    - Prière du Breton.

    - Proverbes bretons.

    - Saint Loup (Gwengamp 2012) 

    - Sauver les Chapelles : Les Ouvriers du Bon Dieu.  

    - Tro Breiz

    - Tro Breizh.

     

    - Tu n'es pas un vrai Breton.  

    - Vin Breton

  • SUPERBE TRAVAIL DE VULGARISATION

     

     

    https://www.youtube.com/channel/UCOzdjvWQozuRycrvgxikZ9w


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  • A

    Algues : Preuve irréfutable de la présence de cochons en Bretagne (voir

    Nitrate), la dinophysis vous laisse des souvenirs impérissables de vos

    vacances bretonnes : du type gastro  et mal de tête. De toutes façons, les

    bretons s'en foutent, seuls les  parisiens se baignent dans une eau à 15°.

    Ankou = angoisse : Scream breton doté d'un physique ingrat

    Artichaut :Légume breton très difficile à séduire (cœur d'artichaut)

     

    B

    Bagdad (2) : Ville irakienne jumelée à Lan Bihoué et ayant donné le nom à un troquet célèbre : le "Bagad Café".

    Baragouiner : Une personne qui baragouine parle très mal une langue. De bara

    (pain) et gwin (vin), les Bretons étant alors censés être des clochards

    alcooliques et ignorants, ne savaient demander que du pain et du vin... Ce

    mot familier est synonyme de langage incompréhensible, de charabia.

    Bars : Sport national breton ( les bars parallèles)

    Bécassine : c'est ma cousine

    Beurre (ammanen) : Pâte à tartiner de troisième génération générant généralement

    un chiffre d'affaires colossal ( l'argent du Beurre)

    Bigoudène : aujourd'hui une espèce protégée, si un de tes potes te dit "putain ce soir, j'ai envie de tirer une Bigoudène" essaye l'en dissuader....

    Biniou : Ethylotest musical (souffler dans le biniou)

    Bistrot : Religion bretonne comptant un grand nombre de pratiquants

    Bottes jaunes (Les) : Tribu d'envahisseurs parisiens en tenue de combat

    Bourré :Voir Y a de la houle /

    Renard BZH (1) : Contraction de Breizh, ce sont des autocollants que les

    parisiens mettent à l'arrière de leur voiture afin de se reconnaître quand

    ils sont en Bretagne. ( il y a 20 ans, il était interdit aux bretons de

    coller BZH à l'arrière de leur CITROËN SAXO)

    BZH (2 ) : " Bienvenue en Zone Humide " : plaisanterie inventée par des

    Normands jaloux que les Bretons aient un climat doux et sec, alors que chez

    eux il fait froid et il pleut tout le temps

     

    C

    Café : Voir Bistrot/ Bars

    Calvaire : Balise bretonne d'une grande ingéniosité favorisant la navigation d'un breton entre son bistrot et son domicile.

    Chouchen : complément alimentaire indispensable au breton moyen.

    Chou-fleur : Emblème breton parrainé par le fameux héros de Saint-Exupéry, fabricant de gâteau au chocolat (le Petit Prince... de Bretagne)

    Cidre (1):  Pièce de Racine jouée dans les troquets bretons ("Le Cidre").

    Cidre (2) : Boisson inventée par les Normands mais qu'on n'allait pas se

    gêner de piquer, pour une fois qu'ils ont un truc de bien. Comme le Mont

    Saint Michel, quoi...

    Côtes d'Armor : Littéralement Côtes de la Mer, ce qui ne veut rien dire mais

    bon du moment qu'on ne nous situe plus du côté de Lille comme à l'époque des Côtes du Nord...

    Cochon : Espèce animale aux mœurs discutables. Elevé en Bretagne, il se

    nourrit exclusivement d'alcool (saoul comme un cochon) .  Porc...

    Comme vache qui pisse : Locution bretonne inusitée . Voir Pluie

    Crachin : Petite pluie inconnue en Bretagne mais fréquente à Grenoble > (le crachin dauphinois).

    Crêpe :  plat national breton fort prisé des cordonniers (semelles de crêpe)

    et des bretonnes énervées d'être en colère (se crêper le chignon)

    Curé : Directeur commercial du partenaire officiel des bistrots

     
    D

    Diwan (le germe) : centre de formation pour autonomistes bretons parrainé par Jack Lang.

    Dolmen (table pierre): Caillou préféré des bretons (un dolmen de prédilection)

    Droit comme un menhir : contraire de démâté

     

    E

    Eau : Impropre à la consommation. Voir Nitrate, Cidre, Chouchen

    Eglise : Partenaire officiel efficace des bistrots bretons divertissant les femmes lorsque les hommes sont au café.

    Erika : Prénom interdit en Bretagne depuis 2000. Voir Marée noire

     

    F

    Fest-noz (fête de nuit) : Réunion festive nocturne et musicale des alcooliques anonymes bretons et des membres de l'association à but non lucratif " j'aime les galettes saucisses et je t'emmerde "

    F.L.B : Artificiers sans qualification

    Fraise : Où comment reconnaître à Plougastel le nez d'un alcoolique breton.

     

    G

    Galette-saucisse :  ce mets constitue-t-il le seul intérêt d'aller assister à un match de foot route de Lorient ?

    Voir Fest-Noz

    Gast (putain) : Putain qui a lâché ? ça pue !

    Goéland (gouelan) : Volatile vorace

    Granit rose : Caillou que le breton moyen prétend homosexuel en raison de sa couleur...

    Gwen ha du (blanc et noir) : Drapeau breton blanc et noir

     

    H

    Henaf : Renard breton sentant le pâté (putain, ça fouette !)

    Hermine : Animal breton blanc et teigneux qui préfère crever que de payer une note de teinturier

    Huître (istr) : Sécrétion nasale de calibres différents se dégustant à Noël.

     

    I

    Islande (pêcheurs d') : Cousins éloignés des paimpolais

     

    K

    Kenavo (au revoir) : Signifie également bon débarras mais ça les touristes ne le savent pas

    Kerbreizh : Webzine pété de la coiffe

    Korrigan : Nain de jardin qui vient de s'échapper.

    Kouign Aman : Pâtisserie bretonne agréée par SlimFast , à l'usage exclusif du parisien dans l'unique but de se foutre de son accent quand il demande dans une boulangerie : " un coinje amande s'il vous plaît "

     

    M

    Maquereau : Ce poisson pilote se nourrit de chair fraîche et prolifère sur

    les côtes bretonnes et parfois dans la rue de Siam (en tanguant de droite à gauche) à Brest.

    Marée noire : Fête de la mer à périodicité irrégulière attirant des milliers

    de parisiens en cirés jaunes et bottes du même métal. En général les

    organisateurs ne divulguent qu'au dernier moment le lieu de la fête.

    Dernier organisateur : Thierry Desmarest. Dernières stars invitées : Torrey

    Canyon, Amoco Cadiz, Tanio, Erika

    Mégalithes : grosses pierres phalliques à ne pas confondre avec megabites gros phallus durs comme la pierre

    Menhir ( pierre longue) : Caillou d'extrême droite doté de pouvoir surnaturel

    Mezv-dall : T'es ivre-mort et t'entraves que dalle

    Morue : Bretonne de la rue de Siam qui sent le poisson ou la crevette pas fraîche.

    Mouette : Volatile au cri disgracieux doté d'un matériel hypersophistiqué et

    ignoré de l'armée française, d'une précision remarquable lui permettant de

    lâcher son " missile " sur n'importe quel humain en mouvement avec un taux

    de réussite proche de 100% et ce, sans dommage collatéral... Son cri s'apparente à une bouteille de champagne que l'on sabre (" mouette eh chante donc !")


    N

    Nitrate : Eau non potable

     

    O

    Ouest-France : Leader incontesté sur le marché du papier hygiénique breton.


     

    P

    Parapluie (disglavier) : Pièce de musée bretonne

    Pardon : Défilé annuel des bretons à la seule fin de faire pardonner

    d'une fréquentation par trop assidue des bars. ( par pure commodité, les

    points de départ et d'arrivée du Pardon seront cette année encore, le

    bistrot du bourg )

    Pen Duick : Bateau de Tabarly signifiant " Petite tête noire ", se dit aussi

    d'un profil ingrat d'où l'expression : " de face on dirait Tabarly et de

    profil son bateau " . Ne pas confondre avec pine d'huître qui n'a rien à voir.

    Pété de la coiffe : Se dit de quelqu'un qui a fondu les plombs, exemple: Cantona, un pur pété de la coiffe.

    Pluie (glav) : Hallucination collective des présentateurs météo due aux

    prises répétées de substances illicites pendant leurs vacances sur la côte d'Azur.

    Pointe du Raz : Site touristique où l'on a noté ces dernières années une

    forte mortalité chez les photographes amateurs parisiens : "  Recule un peu,

    j'vois pas la Pointe, encore, encore, encore, encore un peu, voilà !  Merde,

    Géraaaaaaaaaaaaaaaaard, Gérard !!!  Il est tombé, au secours...! "

    Pont Aven : Où Van Gogh peignit son fameux tableau "les galettes de Pont Aven"

    Porc : Résidence secondaire de bon nombre de bretonnes (une femme dans chaque porc)

    Poser un renard : Partager avec le gentil trottoir ("il est gentil le trottoir hips"  un mélange subtil et pas tout à fait digéré de chouchen, galettes saucisses et de crêpes au Nutella.


     

    S

    Souffler dans le biniou : Souffler dans le ballon ou ethylotest , en

    d'autres termes vérifier que t'es légèrement plus ivre que le gendarme

    breton qui te contrôle. Si tu l'es, laisse ta caisse à quelqu'un (mais

    surtout pas au gendarme qui doit avoir 3 grammes sous chaque bras)


     

    V

    Verse : Ville subtropicale qui souffre de précipitations diluviennes.

    Très connue en Bretagne, elle est à l'origine de l'expression " il pleut à Verse "


     

    Y

    Y a de la houle : T'as du mal à tenir debout... t'es bourré ?

    Yach' mat/ yémat ( à votre santé) : Expression très populaire dans les

    bistrots bretons signifiant santé (à la tienne) soit bonjour en breton.


     

    Z

    Zoo de Trégomeur : Parc sans intérêt mais il me fallait un Z pour finir


     

     Auteur : Inconnu de moi


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  • Baragouinons !!!


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  • BIERES BRETONNES

    BIERES BRETONNES

    BIERES BRETONNES

    BIERES BRETONNES

    BIERES BRETONNES

    BIERES BRETONNES

     

    BIERES BRETONNES

    BIERES BRETONNES

     

    BIERES BRETONNES

     


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  • Bro Dreger (Tregor)Bro-Dreger (Pays du Tregor) 

         Territoire autour de Tréguier qui fut évangélisé par Saint Tugdual à la fin 5ème, début du 6ème Siècle.
    Territoire de langue et de traditions bretonnes.
    Territoire d'histoire et de patrimoine riche.
    Terre de caractère où la mer et les vents découpent en dentelle les rochers de bord de mer. C'est en voyant les éléments sculpter le granit que les bretons n'hésitèrent pas à faire de même.
    Regardez nos maisons, manoirs et chateaux ... et surtout nos clochers. Le granit y est travaillé comme la mer le fait le long des côtes.
    Massives et dures les roches ne résistent pourtant pas plus aux hommes que le dragon ne résista à Tugdual qui porta la Croix en cette terre encore païenne !
    Le drapeau du Bro-Dreger n'exprime t'il pas tout celà ?

        J'ai choisi ce territoire pour y établir mon pied à terre.
    Ici, la légende n'existe pas ; en effet, ce que certains appellent légendes, n'est que la réalité vue sous un autre regard. En Bro-Dreger rien est à voir en homme de raison pure, seuls les poètes peuvent voir les subtilités des paysages rayonnants et joyeux malgré les tourments du climat.

    Tad Kristof 07/07/09



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  • Costumes bretons Costumes bretons BIBLIOGRAPHIES

    BIBLIOGRAPHIESBIBLIOGRAPHIES

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    BIBLIOGRAPHIESBIBLIOGRAPHIES

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    BIBLIOGRAPHIES
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  • CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

     

     

    Site CUAB

     

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne) CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)

     

    CUAB (Comité pour l'Unité Administrative de la Bretagne)


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  • Vous vous sentez concernés, il est possible de joindre l'adresse suivante et de voter : OUI !

    Voici le lien : http://www.ouest-france.fr/#sondage3273

     

    CUAB 2


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  • Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)

    Etre Breton ou pas (Humour)


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  • Feu (Proverbe Celte)


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  • Gwen ha Du 

    Gwen ha Du

    (Blanc et Noir)
    le "Drapeau Breton"


    Le blason des rois de Bretagne était un écu héraldique "d'hermines plein".
    Avant la guerre de 1939, le PNB (Parti National Breton) jugea utile de créer, pour la Bretagne, un vrai drapeau formé de 9 bandes horizontales : 5 noires et 4 blanches alternées.
    Les bandes noires figurent les diocèses de langues françaises (Dol, Nantes, Rennes, Saint-Malo et Saint-Brieuc) ; 
    Les bandes blanches figurent les diocèses de langue bretonne (Trégor, Léon, Cornouaille et Vannes).
    Le champ d'hermines fut conservé en canton pour rappeler le souvenir des ducs de Bretagne.
    Le drapeau breton est le seul au monde à ne porter aucune couleur. 

     

    Gwen ha Du

    Gwen ha Du

     


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  •      J'avais alors 24 ans et je vibrais déjà a. u son du mot Bretagne.
    Je ne vibrais pas moins au son du biniou et de la bombarde.
    Et la matière de Bretagne nourrissait aussi mon imaginaire.


         Cette année là, eurent lieu de belles festivités :
    Salon des écrivains bretons et normands ;
    Exposition de costumes bretons ;
    Exposition philatellique sur la Bretagne ;
    Conférences diverses ;
    ... ;
    Et l'édition, aus éditions Isoète, d'un ouvrage collectif sur notre beau Pays :

    IL Y A 20 ANS (le 60ème anniversaire du Cercle Celtique de Cherbourg)

    IL Y A 20 ANS (le 60ème anniversaire du Cercle Celtique de Cherbourg)


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  • Joseph MARTRAY

    Certainement sommes nous à la fin d'une époque.
    Une fois encore un ami est parti dans la maison du Père.
    Joseph MARTRAY a été emporté par l'Ankou vers l'île d'éternelle jeunesse à l'âge de 95 ans, ce 2 juin 2009. Fondateur du Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons (CELIB) à Quimper en 1950, Joseph Martray aura été une des personnalités bretonnes les plus importantes du XXe siècle. J'ai fait sa connaissance en 1988 lors de la rédaction du livre "Regards sur la Bretagne" édité à l'occasion du 60ème anniversaire du Cercle Celtique de Cherbourg. Il avait très gentiment produit un article intitulé "La Bretagne dans la Révolution". Depuis, j'avais gardé un lien épistolaire avec Joseph et j'ai eu l'occasion de le rencontrer quelques autres fois.

    Son décès est donc la cause d'une grande tristesse. 

    Voici une belle biographie produite par l'Association des Ecrivains Bretons :  

     

    Joseph MARTRAY

    Joseph MARTRAY (Lamballe, 1914 - Rennes, 2009) 

    Né à Lamballe le 14 mai 1914, Joseph Martray fut remarqué de bonne heure par ses maîtres pour ses capacités intellectuelles et fut encouragé à poursuivre des études supérieures, en particulier par Henri Avril (1888-1949), député républicain des Côtes-du-Nord de 1919 à 1924 et ensuite directeur de l’Ecole primaire supérieure de Lamballe. Il poursuivit des études supérieures de lettres à l’Université de Rennes, où il eut comme condisciple Pierre Hélias, puis, après avoir obtenu sa licence, il devint rédacteur dans l’administration préfectorale en 1938, d’abord à Orléans, puis bien vite à Saint-Brieuc. De bonne heure, il fut gagné à l’idée bretonne, en particulier au contact d’étudiants originaires de Basse Bretagne dans ses années à l’université, et il ne devait plus cesser durant toute sa vie de lutter pour une profonde réforme de la France, redonnant de vrais pouvoirs et de vrais moyens aux régions. A Saint-Brieuc, il se lia d'une profonde amitié avec Louis Guilloux et créa notamment avec lui une Maison de la culture bretonne. Devenu à ce titre président de l’Union Folklorique de Bretagne, il fut appelé à faire partie du Comité Consulatif de Bretagne créé par le préfet régional Quenette en octobre 1942.

    En 1942, Yann Fouéré, avec l’appui financier d’industriels bretons, avait pris le contrôle du journal La Dépêche à Morlaix. En novembre 1943, il fit appel à Joseph Martray pour en être le rédacteur en chef, fonction que celui-ci allait occuper durant six mois avec l'accord des chefs du réseau de résistance “Défense de la France”, dont il faisait partie. Sous le pseudonyme de M. Mauguet-Martin, Joseph Martray ne cessa de dénoncer avec ironie les conceptions réactionnaires du gouvernement du maréchal Pétain et à traiter sa politique de retour aux provinces de “faux régionalisme”. Joseph Martray, en revanche, ne collabora jamais à l'hebdomadaire de Yann Fouéré La Bretagne (contrairement à ce qui a parfois été écrit). Le 6 juin 1944, premier jour du débarquement allié, Joseph Martray reçut l'ordre de son réseau de quitter son poste à La Dépêche et passa dans la clandestinité rejoignant le maquis de Lamballe.

    Il ne fut pas inquiété à la Libération du fait des services qu’il avait rendus à la Résistance mais ne renonça nullement à ses idées bretonnes. Il succéda en 1945 à Pierre Hélias au poste de rédacteur en chef de Vent d’Ouest, le journal du Mouvement de Libération Nationale, et resta à ce poste durant près de deux ans, collaborant étroitement avec André Frénay. Il fonda l’Union des Fédéralistes de Bretagne et participa aussi à la création de l’Union Fédéraliste des Communautés Européennes (UFCE). Dès octobre 1947, il lança une revue intitulée Le Peuple breton pour faite avancer l’idée du fédéralisme européen et de la régionalisation de la France. Dans cet esprit, il publia en 1947 un livre prémonitoire Le Problème breton et la réforme de la France (La Baule, Editions de Bretagne) qui parut presque simultanément avec Paris et le désert français de Jean-François Gravier. En 1948, à la suite d’une commande du gouvernement basque en exil, il fit paraître un second livre : Euskadi (Paris, Robert Wolney).

    A partir de 1949, il commença à oeuvrer pour la création d’un comité qui s’efforcerait de fédérer toutes les forces économiques, politiques et sociales de Bretagne pour son développement économique. A la suite d’un banquet organisé à Paris le 10 mai 1950, une journée fut organisé à l’Hôtel de Ville de Quimper le 22 juillet 1950 dans le cadre des Fêtes de Cornouaille et il y fut décidé de créer un “comité de liaison des intérêts bretons. Il fut décidé quelques semaines plus tard de lancer à partir du 1er décembre un mensuel La Vie bretonne. Le CELIB était né et l’année suivante, René Pleven, grande figure de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, acceptait d’en prendre la présidence, mandat qu’il devait conserver jusqu’en 1973. Joseph Martray en fut pendant de nombreuses années le secrétaire général, puis le vice-président délégué. Pendant 20 ans, il multiplia les initiatives pour promouvoir le développement économique de la Bretagne et la prise en mains par les Bretons de leur avenir. Il créa le comité de propagande et de promotion des produits bretons gérant la marque «Bretagne», oeuvra pour la création d’une antenne de la Bretagne dans la capitale anglaise, le Centre Breton de Londres, puis pour la création du Centre Elysées Bretagne. Il joua un rôle discret mais très efficace pour l’implantation de nombreuses entreprises en Bretagne, en particulier pour inciter Pierre Bercot, le patron de Citroën, à installer une usine dans la région de Rennes...En 1964, il devint membre de la Commission de développement économique régional (Coder), créée auprès du préfet d’Ille-et-Vilaine, puis en 1974 et jusqu’en 1983, il devint membre du Comité économique et social régional. En 1970, après l’échec du référendum de 1969 sur la réforme régionale et le départ du général de Gaulle, il fit paraître un nouveau livre : La Région pour un Etat moderne (Paris, France-Empire) et il participa aussi à la création du Mouvement National pour la Réforme régionale et la décentralisation.

    Il fut aussi membre du Conseil économique et social national et s’y fit très vite connaître comme spécialiste des problèmes de la mer, participant dans la délégation française aux rencontres des Nations Unies sur le droit de la mer. Dans ce cadre, il publia deux rapports importants : La Protection et l’exploitation des océans et des fonds sous-marins (Paris, 1974) et L’Avenir des pêches maritimes françaises (Paris, 1976). En 1977, il fit paraître toujours sur ce sujet un livre : A qui appartient l’océan ? (Paris, EMOM). Devenu vice-président de l’Institut français de la mer, il dirigea pendant plusieurs années la rédaction de sa revue, la Nouvelle Revue Maritime.

    Ayant décidé de se retirer en Bretagne, il vint habiter au Pouliguen mais la santé de son épouse l’obligea à venir s’établir à Nantes où il ne tarda pas à créer une antenne très active de l’Institut français de la mer et où il fonda, avec le professeur André Vigarié de l’Université de Nantes, le Cedim, centre européen de documentation et d’information sur la mer. Toujours extrêmement actif, il écrivit encore plusieurs livres importants : La Bretagne dans la Révolution française : une passion déçue (France-Empire, 1985), La Destruction de la marine française par la Révolution (France-Empire, 1988) et Nous qui sommes d’Atlantique (Terre de brume, 1991). Établi après la mort de son épouse à Rennes depuis juin 2000, il continue d’être très actif intellectuellement donnant ainsi chaque mois un article de fond au mensuel Armor Magazine pendant des années. En mai 2001, il fit paraître un essai, écrit en collaboration avec Jean Ollivro, fils d’Edouard Ollivro : La Bretagne au coeur du monde nouveau, puis un autre, en janvier 2002, toujours avec Jean Ollivro : La Bretagne réunifiée, une véritable région européenne ouverte sur le monde. Puis en 2002, il fit paraître, seul, un dernier livre : Le tournant : la mondialisation, une chance pour la Bretagne chez Coop Breizh. 

     


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  • Kement a zo Breizhek a zo deomp


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  •  

    L'Eglise et les minorités linguistiques et culturelles

    Pour votre reflexion : ce texte paru dans la revue "Minihi Levenez" 



    Introduction

    L'Eglise s'est positionnée par rapport aux minorités linguistiques et culturelles dans le cadre de ce que l'on appelle aujourd'hui la "thologie de l'inculturation'.

    Un peu d'histoire nous permettra de comprendre de quoi il s'agit.
    Dans les années cinquantes, la décolonisation, la fin des impérialismes et le redéploiement de l'activité missionnaire ont suscité deux réfléxions théologique nouvelle nées dans des environnements différents.
    L'une est née en Amérique Latine. Elle a été formalisée par deux conférences d'évêques latino-américains dans les années 60. On l'appelle la "théologie de la Libération". Elle dit que l'Evangile doit réaliser une libération des peuples pauvres et opprimés dès maintenant.
    L'autre est née en Afrique. Elle a été formalisée après le Concile Vatican II. Un synode africain en 1994 lui a donné une nouvelle dynamique. On l'appelle la "théologie de l'inculturation'. Elle dit que l'Evangile doit s'incarner dans les cultures particulières.
    Mais par la suite, l'Afrique du Sud, face à l'apartheid, a aussi revendiqué une théologie de la libération. Ces deux théologies se rapprochent car elles sont enracinées dans une réalité concrète. Elle ont donc été regroupées sour le terme de "théologie contextuelles".
    Dans notre diocèse breton, on s'est surtout intéressé à la théologie de l'inculturation, et ce n'est sûrement pas par hasard. Le Finistère a donné beaucoup de missionnaires à l'Afrique, et certains sont des spécialistes de la théologie de l'inculturation.

    On peut citer René Jaouen et Yves Saout pour le Cameroun.Quelques définitions permettront de comprendre les enjeux de l'inculturation de l'évangile.
    La foi et la culture dont deux chemins d'humanité imbriqués l'un dans l'autre.
    La foi, c'est se reconnaître aimé de Dieu et advenir humain et humanisant selon sa Parole.
    La culture, c'est le milieu dans lequel l'être humain accède à l'humanité. C'est le langage qui véhicule des représentations du monde, structure la pensée et permet l'adéquation entre signifiant et signifié. Les philosophes et les psychanalistes ont largement exploré ce domaine.
    L'inculturatin de la foi est un long processus d'évangélisation avec une double fécondation : d'une part, l'intégration du christianisme dans les différentest cultures, et d'autre part, la transformation des valeurs culturelles par la Parole de Dieu. Pour René Jaouen, c'est l'incarnation du Christ non plus dans la nature humaine, mais dans la culture humaine.
    Là-dessus, se greffent des questions transversales d'ordre fondamental comme la fidélité dans l'interprétation du message chrétien, le dépassement de la pluralité de la nature humaine pour arriver à l'unité en Dieu, la plénitude des Eglises particulières et de l'Eglise Universelle... Il n'y a pas de cloisons entre ces questions et la nôtre, il faut toujours le garder à l'esprit.
    L'Eglise dans son rapport avec les minorités linguistiques adopte depuis toujours une position protectrice à leur égard. Elle propose aujourd'hui un approfondissement doctrinal et une pastorale en vue d'une meilleure évangélisation. Ce seront les deux parties de mon exposé.

    I L'Eglise a élaboré une théologie protectrice des minorités linguistiques

    Les grands traits de la théologie de l'Eglise relative aux minorités linguistiques ont été donnés dans les textes conciliaires de Vatican II.

    Ceux-ci nous renvoient toujours à la source de son inspiration qui est la personne de Jésus-Christ révélée dans les Ecritures.

    Les fondements évangéliques de la théologie protectrice des minorités linguistiques.

    Les fondements sont donnés aussi dans le livre du Nouveau Testament : "Ecrit en grec, le Nouveau Testament est marqué tout entier par un dynamisme d'inculturation, car il transpose dans la culture judéo-hellénistique le message palestinien de Jésus" (Commission Biblique Pontificale). C'est d'une part un travail d'interprétation pour que le message puisse être senti dans une autre culture locale. C'est d'autre part un travail d'appropriation quand un nouveau peuple fait siens à sa manières les rites chrétiens. La diversité est la nature même de l'évangile : chacun des quatre évangélistges dit à lui tout seul la plénitude de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, mais il n'épuise pas toute la Révélation, car il y a en a trois autres qui la disent aussi pleinement, chacun à sa façon.

    Nous le voyons aussi dans les actes des apôtres ou les épîtres. Saint Luc rapporte un récit de Pentecôte dans les Actes, où chacun entend dans sa propre langue (Ac 2, 5-11). Il est intéressant de mettre en parallèle un texte où Saint Paul évangélise en milieu juif, puis en milieu grec et païen (exemple : Ac 13, 17-28 et Ac 17, 22-31) : il part de ce qui fait sens dans chaque culture, il invite à une rupture dans la foi, une conversion, et il invite à vivre le pluralisme.
    Les premiers chrétiens et le Père de l'Eglise affirment l'unité de l'Eglise et la diversité. Ainsi par exemple, à propos d'une divergence entre les Eglises d'Ephèse et de rome au IIème siècle, Irénée de lyon écrivait que les pratiques différentes montraient l'unanimité de la foi.

    L'actualisation de cette théologie avec le Concile Vatican II.

    Un grand théologien jésuite, Balthazar (1905-1988) est l'auteur d'une oeuvre qui établit un lien entre la théologie et la culture. Pour lui, unité et pluralité doivent être tenus ensembl : l'unité ne détruit pas la pluralité, et la pluralité ne porte pas atteinte à l'unité. Il a contribué ainsi à préparer le Concile Vatican II dont les textes affirment la nécessité de l'inculturation de la foi.
    La constitution dogmatique sur l'Eglise "Lumen Gentium" (nov. 64) dit notamment (n°13) : "En toutes les nations de la terre subsiste l'unique peuple de Dieu... L'Eglise, Peuple de Dieu, en introduisant ce Royaume, n'enlève rien au bien temporel des peuples, quels qu'ils soient ; au contraire, elle favorise et assume, dans la mesure où ces choses sont bonnes, les talents, les richesses, les coutumes des peuples et, en les assumant, les purifie, les renforce et les élève... Chaque élément apporte aux autres et à toute l'Eglise ses propres dons...".
    Ce principe trouve une application dans la constitution conciliaire "de Sacra Liturgia" (déc. 63) (n°36) : "Soit dans la messe , soit dans l'administration des sacrements, sit dans les aujtres parties de la liturgie, l'emploi de la langue du pays peu être souvent très utile pour le peuble : on pourra donc lui accorder une plus large place...". De même (n°118), "le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé, pour que dans les exercices pieux et sacrés, et dans les actions liturgiques elles-mêmes, ... les vois des fidèles puissent se faire entendre".

    Cette constitution sur la liturgie encorage la langue du pays pour les sacrements et l'édition de rituels particuliers adaptés aux nécessités de chaque région.
    La constitution pastorale "Gaudium et Spes" (déc. 65) consacre tout un chapitre à la culture, chemin d'humanité. Sur le thème de l'inculturation de la foi, on lit (n°58) : "Entre le message de salut et la culture, il y a de multiples liens. Car Dieu, en se révélant à son peuple jusqu'à sa pleine manifestation dans son Fils incarné, a parlé selon des types de cultures propres à chaque époque. De la même façon, l'Eglise, qui a connu au cours des temps des conditions d'existence variées, a utilisé les ressources des diverses cultures pour répandre et exposer par sa prédication le message du Christ à toutes les nations...".
    Le décret sur l'activité missionnaire de l'Eglise "Ad Gentes" (déc. 65) invite les Eglises locales à étudier les cultures et pratiques religieuses de leur région pour y discerner les valeurs susceptibles de favoriser un enracinement local plus profond du christianisme (n°19 et 22).
    Avec un peu de recul, en 1975, Paul VI écrivait dans son exhortation sur l'évangélisation (Evangeli nuntiandi) : "la rupture entre Evangile et culture est sans doute le drame de notre époque... Aussi faut-il faire tous les efforts en vue d'une généreuse évangélisation de la culture, plus exactement des cultures. Elles doivent être regénérées par l'impact de la bonne nouvelle". Dans les valeurs culturelles, l'Evangile doit bouleverser ce qui contraste avec lui.

    II L'évolution doctrinale et pastorale de l'Eglise en faveur des minorités linguistiques

    Aujourd'hui, les théologiens montrent la tension entre l'universalité de l'Eglise et du message évangélique d'une part, et les Eglises locales d'autre part. Le développement des communications semble faciliter un langage universel dans l'Eglise comme dans le monde.

    Mais les originalités locales s'affirment de plus en plus. L'Occident est à la recherche d'un système de valeurs. Jean Paul II développe cette exigence de l'inculturation de la foi.

    L'évolution doctrinale : approfondisssement de la théologie de l'inculturation

    Au début de son pontificat, Jean Paul II, dans son encyclique Slavorum Apostoli, disait : "L'universalité de l'Eglise est comme une résonnance de toutes les liturgies du monde, dans toutes les langues qui existent, ou comme une chorale merveilleuse à entendre,

    rendant gloire à Dieu, de tous les pays et tous les temps...L'Eglise est universelle dans la mesure où elle sait offrir la bonne nouvelle de l'évangile en tenant compte des façons de vivre des hommes".

    En 1982, il crée le Conseil Pontifical de la Culture afin "d'aider l'Eglise à vivre l'échange salvifique où l'inculturation de l'Evangile va de pai avec l'évangélisation des cultures".
    La Commission Biblique Pontificale publie en 1981 un document intitulé "Foi et Culture à la lumière de la Bible". Elle reprendra par la suite ce thème dans ses travaux bibliques.
    La Commission Théologique Internationale, dans un texte "Foi et Inculturation" (DC 19-3-89, n° 6 p.284 dit : "Dans le Corps du Christ, les cultures, dans la mesure où elles sont animées et renouvellées par la grâce et la foi, sont d'ailleurs complémentaires. Elles permettent de voir la fécondité multiform dont sont capables les enseignements et les énergies du même évangile, les mëmes principes de vérité, de justice, d'amour et de liberté, quand ils sont traversés par l'Esprit du Christ".

    Pour la journée mondiale de la paix le 1er janvier 1989, Jean Paul II consacre son message au problème des minorités nationales. Deux principes doivent régir l'organisation d'une société composée de divers groupes humains : la dignité inaliénable de chaque groupe sans distinction selon son origine culturelle ; l'unité fondamentale du genre humain sans discrimination entre les peuples, la diversité étant au service de cette unité. Les minorités ont droit à l'égalité de droit et de fait entre les peuples, à l'existence dans toutes ses dimensions, à la conversation et au développement de leur culture... Elles ont aussi des devoirs : apporter leur contributio à la construction d'un monde pacifique, promouvoir la liberté de chacun...
    A la suite, des théologiens français ont aussi souligné l'urgence de l'inculturation de la foi. On peut citer Bruno Chenu ou Claude Geffré. Pour eux, la mondialisation ne modifie pas la nature humaine composée de multiples particularité à évangéliser au plus près du concret.

    L'évolution pastorale : propositions concrètes par le Conseil Pontifical de la Culture.

    Le document publié le 23 mai 1999 par le Conseil Pontifical de la Culture sous la présidence du Cardinal Paul Poupard, intitulé "pour une pastorale de la culture", en souligne les enjeux : "C'est un gigantesque défi pour la pastorale de la culture que d'accompagner les hommes de bonne volonté dont la raison recherche la vérité, en prenant appui sur ces riches traditions culturelles". Cela s'inscrit dans le cadre des problèmes contemporains. Le texte cite par exemple le risque des sectes comme "réactions à la culture du sécularisme et conséquence de bouleversements sociaux et cultures qui ont fait perdre les racines religieuses traditionnelles". Il invite les Eglises locales (interdiocésaines) à mettre en place les Commissions Episcopales pour la Culture. Il ajoute que "chaque Eglise particulière devrait avoir un projet culturel" (l'Eglise particulière est en premier lieu le diocèse). Le but est de réfléchir sur des objectifs pastoraux prioritaires. Le Conseil Pontifical donne ensuite une sorte de catalogue de domaines où la pastorale de la culture peut s'exercer.

    On peut citer par exemple les lieux ordinaires d'exercice de la foi que sont les paroisses, les fêtes religieuses, la piété populaire ; les institutions d'éducation et de catéchèse ; les formations chrétiennes d'adultes en matière de catéchèse, liturgie, théologie, etc. ; les lieux de solidarité et de partage ; les lieux de recherche spirituelle ; les moyens de communication et d'information ; les milieux artistiques et culturels ; le patrimoine culturel où l'Evangile peut apporter "un surcroît de joie et de beauté, de liberté et de sens, de vérité et de bonté" (discours de Jean Paul II le 14-3-97). C'est un appel à une créativité nouvelle, un appel à vivre son identité dans la diversité pour mieux exprimer l'universalité de la foi. Il doit en résulter un enrichissement de la pensée chrétienne et une avancée du niveau d'humanité constructive du Royaume de Dieu.
    Pour terminer, je reprendrai une phrase de Joseph Thomas concluant son étude sur les Confessions de Saint Patick : "Le choix apostolitique de proposer un christianisme qui accomplisse la quête des élites culturelles est de ces insistances qui semblent de peu d'importance et constituent pourtant la base de tout effort d'évangélisation : réconcilier la culture et la foi, rechercher dans la culture les appels à la foi, mettre en lumière la culture nouvelle que suscite la foi".

    Annaïg Le Coz

    Quelques références bilbliographiques Textes conciliaires de Vatican II
    "Peuple de Dieu et inculturation", Commission Théologique Internationale, Textes et Documents (1969-85), Cerf 1988, p.336 à 344
    "Foi et inculturation", Commission Théologique Internationale, Documentation Catholique 19 mars 1989 n°6 p.284...
    "Pour construire la paix, respecter les minorités", Actes du Pape Jean Paul II, Documentation Catholique 15 janvier 1989, n°1976 p.51 à 54
    "Pour une pastorale de la Culture", Document du Conseil Pontifical de la Culture publié le 23 mai 1999

    _____________________________________________
    "MINIHI-LEVENEZ" Rener : Job an Irien
    29800 TREFLENEVEZ
    Koumanant - Abonnement : 35 euros.
    Tél. : 02.98.25.17.66
    Fax : 02.98.28.17.49

    L'Eglise et les minorités linguistiques et culturelles


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  •  LA "VALLEE DES SAINTS"

    Initiative récente, la "vallée des Saints" (Le Val des Saints ou Menez ar Santez eut été plus approprié étant donné l'environnement), à Carnoët dans les Côtes d'Armor est une initiative fort surprenante et impressionnante qui mérite le détour et nos encouragements.

    Jugez -en par vous même :

     

    LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS" LA "VALLEE DES SAINTS"

      

      

      

     

     

      

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    www.lavalleedessaints.com/

    LA "VALLEE DES SAINTS" (à Carnoët)

     

     


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    La Bretagne et ses PardonsLa Bretagne et ses Pardons

    La Bretagne : Dévotions et Pardons


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    La France vue par le bretons

     

    La France vue par le bretons

     

    La France vue par le bretons

    La France vue par le bretons

    La France vue par le bretons

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  • La France vue par les Bretons

    La France vue par les Bretons

    La France vue par les Bretons

     


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    Le Mont St Michel est Breton
    "Le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie ...
    ... mais quand il reprendra raison, il le rendra aux Bretons !"

    Le Mont St Michel est Breton

    Le Mont St Michel est Breton

    EN VOICI LA DEMONSTRATION !  

     

           Si cette année 2009 est l'occasion de fêter le 1300ème  anniversaire du Mont Saint Michel, c'est donc qu'il fut fondé en 709.  Or à cette époque les normands n'avaient pas fréquenté les côtes de la Manche. Par contre on sait qu'en 867 le traité de Compiègne, entre le roi breton Salomon et le roi Franc Charles le Chauve, incorporait l’Avranchin, le Cotentin, Jersey et Guernesey au royaume breton.
    Ce traité n'était que la confirmation d'une situation de fait. N'appelait-on pas d'ailleurs ces territoires : « Terra Britonum in ora maritima sita » (la terre des bretons sise sur la côte de la mer) ?

         A cette époque, Dol était métropole qui faisait ombrage à celle de Tours et Aubert, évêque d'Avranches dut en référer à Dol de Bretagne pour ériger un lieu de culte sur le Mont Tombe. Les monastères de ces territoires étaient de tradition celtique. 

         Affirmer que le Mont Saint Michel est Normand est une erreur historique si l'on se référe à son origine. Quand à savoir si aujourd'hui il fait parti du territoire normand cédé à Guillaume Longue Epée, en 933, par le roi de France Raoul qui disposait  sans gêne de ce qui ne lui appartenait pas, c'est un autre débat.

         Mais peut-être faut-il considérer que le Mont n'est plus une île ?


                                                                                                                                        P. Christophe (10/07/2009)

    Le Mont St Michel est Breton




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  • Météo et Bretagne (Humour)

    Météo et Bretagne (Humour)

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  • Les Satellites ne mentent pas ! 

    Météo et Bretagne 2 (Humour)

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