• L’ENURESIE en ACM

    Qu’est-ce que l’énurésie ?

                On parle d’énurésie pour les enfants de plus de 5 ans qui font une miction (le fait de faire pipi) complète et involontaire, la nuit au cours du sommeil.

    Il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un trouble fonctionnel relativement courant dans le contrôle nocturne de la vessie.

    L’énurésie est dite « primaire » lorsque l’enfant n’a jamais été propre la nuit, soit dans 85% des cas ;

    L’énurésie est dite « secondaire » si elle survient après une période de propreté d’au moins six mois.

    Un certain nombre de facteurs déclenchants ont été identifiés :

    ·       Immaturité de certaines fonctions ;

    ·       Seuil d’éveil plus élevé que celui des autres enfants (difficulté à se réveiller) ;

    ·       Facteurs psychologiques très fréquents dans les énurésies secondaires ;

     

    L’énurésie concerne beaucoup d’enfants :

                En effet, plus de 450000 enfants en France sont concernés, environ 15% des enfants de 5 ans, 8 à 10% des enfants de 8 ans, 2 à 3% des enfants de 10 à 15 ans.

    Sans qu’on sache pourquoi, cette affection fréquente concerne plus les garçons qui représentent  70% des enfants énurétiques

     

    L’énurésie perturbe l’enfant :

                L’énurésie rend trop d’enfants malheureux, isolés, et complique leur  socialisation.  Parce qu’elle a d’importants retentissements sur la vie solaire, sociale et familiale des enfants, l’énurésie ne doit plus être un tabou.

    En se sentant différent, l’enfant peu éprouver des difficultés pour intégrer des équipes et des groupes : classe, activités sportives et socioculturelles, …

    Du fait de mauvaises nuits perturbées, l’enfant n’atteint pas ses meilleures performances à l’école comme ailleurs.

    L’organisation des nuits hors domicile (chez les copains, classes vertes, colos, …) est complexifiée.  

     

    Comment aider l’enfant ?

                Ne jamais oublier que l’enfant ne fait jamais exprès de faire pipi au lit. Lui parler, le rassurer et l’aider à franchir cette étape sans dramatiser ni le culpabiliser. Le pipi au lit est difficile à gérer au quotidien tant pour les enfants que pour les parents et donc les éducateurs tiers (animateurs d’ACM).

    Quelques conseils simples à mettre en pratique :

    ·       Etant donné que ce n’est pas une faute et parce que l’enfant n’est pas responsable de ce qui lui arrive, on veillera à ne jamais le gronder ni l’humilier s’il mouille son lit.

    ·       L’enfant est demandeur d’écoute, d’aide et d’encouragement par conséquent il est bon de dédramatiser la situation sans pour autant se montrer indifférent.

    ·       Pour autant rester discret, ne pas en parler devant tout le monde.  

    ·       Donnez des astuces : boire beaucoup et régulièrement pendant la journée, éviter les boissons sucrées et le lait après 18h, aller aux toilettes dès qu’il a envie et avant le coucher.

    ·       Favoriser pratiquement l’accès aux toilettes (en parler en équipe).  

    ·       On peut en parler au médecin, au pharmacien, à l’infirmière et bien sur à l’assistant sanitaire.

     

    Questions Concrètes en ACM :

    ·       Comment gérer draps et pyjama souillés ?

    ·       Faut-il prévoir des sous-vêtements spéciaux ? Dans ce cas quels regards auront les autres enfants ?  

     

    P. Christophe BOUDEREAUX

    Note à partir d’une intervention du Dr Christophe PHILIPPE,

    pédiatre spécialiste de l’énurésie

    à l’hôpital Louis Mourier de Colombes (92)


     


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  • Là-bas dans l'orbe vide des vents
    Les flancs toujours  livrés aux tempêtes
    L'enfer du phare crie au malheur

    Au large l'océan sent la peur
    Comme des torrents les vents se dressent
    Tout est douleurs bruits déferlantes

    Le phare en mer le coeur inquiet
    Son jour sa nuit connaissent l'épreuve
    L'âme rivée aux vents abimés.

    (Jean-Pierre BOULIC
    Ds Minihi Levenez n°114-115)


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  •  

    L'Eglise et les minorités linguistiques et culturelles

    Pour votre reflexion : ce texte paru dans la revue "Minihi Levenez" 



    Introduction

    L'Eglise s'est positionnée par rapport aux minorités linguistiques et culturelles dans le cadre de ce que l'on appelle aujourd'hui la "thologie de l'inculturation'.

    Un peu d'histoire nous permettra de comprendre de quoi il s'agit.
    Dans les années cinquantes, la décolonisation, la fin des impérialismes et le redéploiement de l'activité missionnaire ont suscité deux réfléxions théologique nouvelle nées dans des environnements différents.
    L'une est née en Amérique Latine. Elle a été formalisée par deux conférences d'évêques latino-américains dans les années 60. On l'appelle la "théologie de la Libération". Elle dit que l'Evangile doit réaliser une libération des peuples pauvres et opprimés dès maintenant.
    L'autre est née en Afrique. Elle a été formalisée après le Concile Vatican II. Un synode africain en 1994 lui a donné une nouvelle dynamique. On l'appelle la "théologie de l'inculturation'. Elle dit que l'Evangile doit s'incarner dans les cultures particulières.
    Mais par la suite, l'Afrique du Sud, face à l'apartheid, a aussi revendiqué une théologie de la libération. Ces deux théologies se rapprochent car elles sont enracinées dans une réalité concrète. Elle ont donc été regroupées sour le terme de "théologie contextuelles".
    Dans notre diocèse breton, on s'est surtout intéressé à la théologie de l'inculturation, et ce n'est sûrement pas par hasard. Le Finistère a donné beaucoup de missionnaires à l'Afrique, et certains sont des spécialistes de la théologie de l'inculturation.

    On peut citer René Jaouen et Yves Saout pour le Cameroun.Quelques définitions permettront de comprendre les enjeux de l'inculturation de l'évangile.
    La foi et la culture dont deux chemins d'humanité imbriqués l'un dans l'autre.
    La foi, c'est se reconnaître aimé de Dieu et advenir humain et humanisant selon sa Parole.
    La culture, c'est le milieu dans lequel l'être humain accède à l'humanité. C'est le langage qui véhicule des représentations du monde, structure la pensée et permet l'adéquation entre signifiant et signifié. Les philosophes et les psychanalistes ont largement exploré ce domaine.
    L'inculturatin de la foi est un long processus d'évangélisation avec une double fécondation : d'une part, l'intégration du christianisme dans les différentest cultures, et d'autre part, la transformation des valeurs culturelles par la Parole de Dieu. Pour René Jaouen, c'est l'incarnation du Christ non plus dans la nature humaine, mais dans la culture humaine.
    Là-dessus, se greffent des questions transversales d'ordre fondamental comme la fidélité dans l'interprétation du message chrétien, le dépassement de la pluralité de la nature humaine pour arriver à l'unité en Dieu, la plénitude des Eglises particulières et de l'Eglise Universelle... Il n'y a pas de cloisons entre ces questions et la nôtre, il faut toujours le garder à l'esprit.
    L'Eglise dans son rapport avec les minorités linguistiques adopte depuis toujours une position protectrice à leur égard. Elle propose aujourd'hui un approfondissement doctrinal et une pastorale en vue d'une meilleure évangélisation. Ce seront les deux parties de mon exposé.

    I L'Eglise a élaboré une théologie protectrice des minorités linguistiques

    Les grands traits de la théologie de l'Eglise relative aux minorités linguistiques ont été donnés dans les textes conciliaires de Vatican II.

    Ceux-ci nous renvoient toujours à la source de son inspiration qui est la personne de Jésus-Christ révélée dans les Ecritures.

    Les fondements évangéliques de la théologie protectrice des minorités linguistiques.

    Les fondements sont donnés aussi dans le livre du Nouveau Testament : "Ecrit en grec, le Nouveau Testament est marqué tout entier par un dynamisme d'inculturation, car il transpose dans la culture judéo-hellénistique le message palestinien de Jésus" (Commission Biblique Pontificale). C'est d'une part un travail d'interprétation pour que le message puisse être senti dans une autre culture locale. C'est d'autre part un travail d'appropriation quand un nouveau peuple fait siens à sa manières les rites chrétiens. La diversité est la nature même de l'évangile : chacun des quatre évangélistges dit à lui tout seul la plénitude de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, mais il n'épuise pas toute la Révélation, car il y a en a trois autres qui la disent aussi pleinement, chacun à sa façon.

    Nous le voyons aussi dans les actes des apôtres ou les épîtres. Saint Luc rapporte un récit de Pentecôte dans les Actes, où chacun entend dans sa propre langue (Ac 2, 5-11). Il est intéressant de mettre en parallèle un texte où Saint Paul évangélise en milieu juif, puis en milieu grec et païen (exemple : Ac 13, 17-28 et Ac 17, 22-31) : il part de ce qui fait sens dans chaque culture, il invite à une rupture dans la foi, une conversion, et il invite à vivre le pluralisme.
    Les premiers chrétiens et le Père de l'Eglise affirment l'unité de l'Eglise et la diversité. Ainsi par exemple, à propos d'une divergence entre les Eglises d'Ephèse et de rome au IIème siècle, Irénée de lyon écrivait que les pratiques différentes montraient l'unanimité de la foi.

    L'actualisation de cette théologie avec le Concile Vatican II.

    Un grand théologien jésuite, Balthazar (1905-1988) est l'auteur d'une oeuvre qui établit un lien entre la théologie et la culture. Pour lui, unité et pluralité doivent être tenus ensembl : l'unité ne détruit pas la pluralité, et la pluralité ne porte pas atteinte à l'unité. Il a contribué ainsi à préparer le Concile Vatican II dont les textes affirment la nécessité de l'inculturation de la foi.
    La constitution dogmatique sur l'Eglise "Lumen Gentium" (nov. 64) dit notamment (n°13) : "En toutes les nations de la terre subsiste l'unique peuple de Dieu... L'Eglise, Peuple de Dieu, en introduisant ce Royaume, n'enlève rien au bien temporel des peuples, quels qu'ils soient ; au contraire, elle favorise et assume, dans la mesure où ces choses sont bonnes, les talents, les richesses, les coutumes des peuples et, en les assumant, les purifie, les renforce et les élève... Chaque élément apporte aux autres et à toute l'Eglise ses propres dons...".
    Ce principe trouve une application dans la constitution conciliaire "de Sacra Liturgia" (déc. 63) (n°36) : "Soit dans la messe , soit dans l'administration des sacrements, sit dans les aujtres parties de la liturgie, l'emploi de la langue du pays peu être souvent très utile pour le peuble : on pourra donc lui accorder une plus large place...". De même (n°118), "le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé, pour que dans les exercices pieux et sacrés, et dans les actions liturgiques elles-mêmes, ... les vois des fidèles puissent se faire entendre".

    Cette constitution sur la liturgie encorage la langue du pays pour les sacrements et l'édition de rituels particuliers adaptés aux nécessités de chaque région.
    La constitution pastorale "Gaudium et Spes" (déc. 65) consacre tout un chapitre à la culture, chemin d'humanité. Sur le thème de l'inculturation de la foi, on lit (n°58) : "Entre le message de salut et la culture, il y a de multiples liens. Car Dieu, en se révélant à son peuple jusqu'à sa pleine manifestation dans son Fils incarné, a parlé selon des types de cultures propres à chaque époque. De la même façon, l'Eglise, qui a connu au cours des temps des conditions d'existence variées, a utilisé les ressources des diverses cultures pour répandre et exposer par sa prédication le message du Christ à toutes les nations...".
    Le décret sur l'activité missionnaire de l'Eglise "Ad Gentes" (déc. 65) invite les Eglises locales à étudier les cultures et pratiques religieuses de leur région pour y discerner les valeurs susceptibles de favoriser un enracinement local plus profond du christianisme (n°19 et 22).
    Avec un peu de recul, en 1975, Paul VI écrivait dans son exhortation sur l'évangélisation (Evangeli nuntiandi) : "la rupture entre Evangile et culture est sans doute le drame de notre époque... Aussi faut-il faire tous les efforts en vue d'une généreuse évangélisation de la culture, plus exactement des cultures. Elles doivent être regénérées par l'impact de la bonne nouvelle". Dans les valeurs culturelles, l'Evangile doit bouleverser ce qui contraste avec lui.

    II L'évolution doctrinale et pastorale de l'Eglise en faveur des minorités linguistiques

    Aujourd'hui, les théologiens montrent la tension entre l'universalité de l'Eglise et du message évangélique d'une part, et les Eglises locales d'autre part. Le développement des communications semble faciliter un langage universel dans l'Eglise comme dans le monde.

    Mais les originalités locales s'affirment de plus en plus. L'Occident est à la recherche d'un système de valeurs. Jean Paul II développe cette exigence de l'inculturation de la foi.

    L'évolution doctrinale : approfondisssement de la théologie de l'inculturation

    Au début de son pontificat, Jean Paul II, dans son encyclique Slavorum Apostoli, disait : "L'universalité de l'Eglise est comme une résonnance de toutes les liturgies du monde, dans toutes les langues qui existent, ou comme une chorale merveilleuse à entendre,

    rendant gloire à Dieu, de tous les pays et tous les temps...L'Eglise est universelle dans la mesure où elle sait offrir la bonne nouvelle de l'évangile en tenant compte des façons de vivre des hommes".

    En 1982, il crée le Conseil Pontifical de la Culture afin "d'aider l'Eglise à vivre l'échange salvifique où l'inculturation de l'Evangile va de pai avec l'évangélisation des cultures".
    La Commission Biblique Pontificale publie en 1981 un document intitulé "Foi et Culture à la lumière de la Bible". Elle reprendra par la suite ce thème dans ses travaux bibliques.
    La Commission Théologique Internationale, dans un texte "Foi et Inculturation" (DC 19-3-89, n° 6 p.284 dit : "Dans le Corps du Christ, les cultures, dans la mesure où elles sont animées et renouvellées par la grâce et la foi, sont d'ailleurs complémentaires. Elles permettent de voir la fécondité multiform dont sont capables les enseignements et les énergies du même évangile, les mëmes principes de vérité, de justice, d'amour et de liberté, quand ils sont traversés par l'Esprit du Christ".

    Pour la journée mondiale de la paix le 1er janvier 1989, Jean Paul II consacre son message au problème des minorités nationales. Deux principes doivent régir l'organisation d'une société composée de divers groupes humains : la dignité inaliénable de chaque groupe sans distinction selon son origine culturelle ; l'unité fondamentale du genre humain sans discrimination entre les peuples, la diversité étant au service de cette unité. Les minorités ont droit à l'égalité de droit et de fait entre les peuples, à l'existence dans toutes ses dimensions, à la conversation et au développement de leur culture... Elles ont aussi des devoirs : apporter leur contributio à la construction d'un monde pacifique, promouvoir la liberté de chacun...
    A la suite, des théologiens français ont aussi souligné l'urgence de l'inculturation de la foi. On peut citer Bruno Chenu ou Claude Geffré. Pour eux, la mondialisation ne modifie pas la nature humaine composée de multiples particularité à évangéliser au plus près du concret.

    L'évolution pastorale : propositions concrètes par le Conseil Pontifical de la Culture.

    Le document publié le 23 mai 1999 par le Conseil Pontifical de la Culture sous la présidence du Cardinal Paul Poupard, intitulé "pour une pastorale de la culture", en souligne les enjeux : "C'est un gigantesque défi pour la pastorale de la culture que d'accompagner les hommes de bonne volonté dont la raison recherche la vérité, en prenant appui sur ces riches traditions culturelles". Cela s'inscrit dans le cadre des problèmes contemporains. Le texte cite par exemple le risque des sectes comme "réactions à la culture du sécularisme et conséquence de bouleversements sociaux et cultures qui ont fait perdre les racines religieuses traditionnelles". Il invite les Eglises locales (interdiocésaines) à mettre en place les Commissions Episcopales pour la Culture. Il ajoute que "chaque Eglise particulière devrait avoir un projet culturel" (l'Eglise particulière est en premier lieu le diocèse). Le but est de réfléchir sur des objectifs pastoraux prioritaires. Le Conseil Pontifical donne ensuite une sorte de catalogue de domaines où la pastorale de la culture peut s'exercer.

    On peut citer par exemple les lieux ordinaires d'exercice de la foi que sont les paroisses, les fêtes religieuses, la piété populaire ; les institutions d'éducation et de catéchèse ; les formations chrétiennes d'adultes en matière de catéchèse, liturgie, théologie, etc. ; les lieux de solidarité et de partage ; les lieux de recherche spirituelle ; les moyens de communication et d'information ; les milieux artistiques et culturels ; le patrimoine culturel où l'Evangile peut apporter "un surcroît de joie et de beauté, de liberté et de sens, de vérité et de bonté" (discours de Jean Paul II le 14-3-97). C'est un appel à une créativité nouvelle, un appel à vivre son identité dans la diversité pour mieux exprimer l'universalité de la foi. Il doit en résulter un enrichissement de la pensée chrétienne et une avancée du niveau d'humanité constructive du Royaume de Dieu.
    Pour terminer, je reprendrai une phrase de Joseph Thomas concluant son étude sur les Confessions de Saint Patick : "Le choix apostolitique de proposer un christianisme qui accomplisse la quête des élites culturelles est de ces insistances qui semblent de peu d'importance et constituent pourtant la base de tout effort d'évangélisation : réconcilier la culture et la foi, rechercher dans la culture les appels à la foi, mettre en lumière la culture nouvelle que suscite la foi".

    Annaïg Le Coz

    Quelques références bilbliographiques Textes conciliaires de Vatican II
    "Peuple de Dieu et inculturation", Commission Théologique Internationale, Textes et Documents (1969-85), Cerf 1988, p.336 à 344
    "Foi et inculturation", Commission Théologique Internationale, Documentation Catholique 19 mars 1989 n°6 p.284...
    "Pour construire la paix, respecter les minorités", Actes du Pape Jean Paul II, Documentation Catholique 15 janvier 1989, n°1976 p.51 à 54
    "Pour une pastorale de la Culture", Document du Conseil Pontifical de la Culture publié le 23 mai 1999

    _____________________________________________
    "MINIHI-LEVENEZ" Rener : Job an Irien
    29800 TREFLENEVEZ
    Koumanant - Abonnement : 35 euros.
    Tél. : 02.98.25.17.66
    Fax : 02.98.28.17.49

    L'Eglise et les minorités linguistiques et culturelles


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  • Ö glorieux et bon père saint Joseph,

    Voici à vos pieds, dans votre demeure,

    Votre famille qui vous doit tout.

    Daignez continuer de la bénir en bénissant

    Et en exauçant dans la mesure la plus large

    de votre cœur paternel et de votre grande puissance,

    tous nos amis, tous nos bienfaiteurs, tous ceux qui nous sont proches.

    Nous vous en conjurons, ô puissant intercesseur :

    Demandes, prières, remerciements,

    Daignez tout entendre et tout exaucer !

    Bénissez-nous aussi ô saint Joseph

    Pour que nous méritions tous les jours de l’année

    Ce pain quotidien que vous nous avez toujours

    Si merveilleusement envoyé.

    Obtenez-nous de retracer par la sainteté de note vie,

    Dans notre maison qui est la vôtre,

    l’humble vie de Nazareth, en compagnie de Jésus,

    de Marie et en la vôtre, ô bon saint Joseph.

    Amen !


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  • On parle souvent indistinctement de groupe ou d’équipe voir de bande sinon de foule. Pourtant s’il existe différents mots, on peut penser que c’est pour désigner des réalités différentes. Essayons d’y voire plus claire.

    DEFINITIONS :
    • Individu : unité faisant parti du genre humain.
    • Personne : Individu considéré en tant que tel et dont on considère la dignité.
    • Couple : union, alliance entre deux personnes.
    • Bande : rassemblement d’individus ou person-nes par le seul fait de leur rencontre et qui se fidélise pour des raisons spontanées et circonstanciées (tranche d’âge, mode, proximité, …). Ce type de regroupement est fréquent chez les adolescents.
    • Equipe : rassemblement de personnes autour d’un projet commun.
    • Groupe : rassemblement, autour d’un projet commun, de personnes suffisamment nom-breuses pour permettre ou supporter d’être composé de plusieurs équipes.
    • Foule : rassemblement massif d’individus. EQUIPE, UN GROUPE, FOULE, …
    • L’équipe compte de trois à une quinze personnes.
    • Le groupe commence à partir de la quinzaine de personnes. Il est composé de plusieurs équipes ou sous groupe. • La foule est un groupe de masse difficilement maîtrisable parce qu’il provoque l’anonymat de tous ou presque. On peut l’évaluer à partir de trois cents.

    LE PROJET : Contrairement à la bande ou à la foule, l’équipe ou le groupe ne sont pas la simple addition d’individus. Ils existent toujours au moins une cause qui permet aux membres qui les composent d’accepter et supporter les contraintes de la collectivité. La première cause qui vient à l’esprit est le lien (familial, amicale, identitaire, …). Cependant aussi fort qu’il soit, le lien peut souffrir du temps. Une équipe, un groupe se constitue principalement autour d’un projet. Les projets peuvent être très différents selon leur objet :
    • De travail
    • De production
    • De recherche
    • De détente
    • De passion
    • D’intérêts privés (corporations, syndics, syndicats, …)
    • D’intérêts publics (associations, politique, …)
    • D’intérêts idéologiques (philosophique, religieux, …)
    • … etc. En France, dans les démocraties, le droit de réunion, l’existence des groupes est garantie par la loi, ce droit figure aussi dans la déclaration universelle des droits de l’homme.


                                                                                               P. Christophe BOUDEREAUX
                                                                                                                                     Avril 2008


    On lira utilement :
     La dynamique de groupe
     Les phases de la vie d’équipe


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