•             La « loi » (règles sociales, familiales, scolaires, …) est structurante pour la formation de la personnalité de l’enfant parce qu’elle le confronte à des limites et l’oblige à renoncer à ses fantasmes de toute puissance. Mais comment faire respecter une loi et quelle attitude prendre lorsqu’elle est transgressée ?

     

                Rester sans réaction lorsqu’un enfant commet une infraction, c’est reconnaître implicitement que celle-ci n’est pas si importante que cela, et qu’elle devrait disparaître. Ou alors, c’est une démission de notre rôle d’adulte, garant de la loi. Peur de l’enfant ? Peur du conflit ? Incapacité à s’assumer   dans un rôle négatif ou du moins désagréable ?

     

    La fin et les moyens

                Pour beaucoup, réagir c’est punir. Mais la punition est bien souvent l’expression de notre volonté de puissance et d’écrasement de l’enfant. Dans bon nombre de cas, elle n’a aucun rapport avec la faute commise, ou bien elle est disproportionnée. De ce fait, loin d’apparaître comme méritée à l’enfant ou au jeune, elle excite souvent son sentiment d’injustice et fait naître une envie de vengeance. La punition, certes, peut-être efficace à court terme, y compris la punition corporelle. Dans son livre « Survivre », Bruno BETTELEIM affirme : « De nombreux travaux scientifiques montrent que les châtiments corporels produisent des résultats beaucoup plus rapides que le raisonnement. D’ailleurs, si c’était le contraire, le monde irait beaucoup mieux. Le raisonnement est un long, très long chemin, un processus très difficile. Mais il est évident qu’il est aussi, et de loin, le meilleur ». Les moyens à choisir doivent-être en rapport avec la finalité poursuivie : « Il faut se demander, écrit Betteleim, quel enfant on veut avoir, quelle sorte d’être humain on veut qu’il devienne quand il sera grand ». Et lorsqu’on lui demande par quoi remplacer la fessée, le psychanalyste répond : « la prudence, la vigilance. Il faut impressionner l’enfant par votre grande intelligence et non par la force. »

    Réagir ne veut pas forcément dire punir. L’infraction à la loi doit être sanctionnée : l’enfant doit se voir signifier, s’entendre dire, qu’il a commis un acte répréhensible, que celui-ci porte atteinte à la classe, à son frère, au commerçant …

     

    Sanctionner pour responsabiliser

                Dans la mesure du possible, il doit avoir la possibilité de « réparer » : ramasser les morceaux du pot de fleurs qu’il ne devait pas toucher et qu’il a cassé ; payer l’épicier les trois stylos qu’il a volés, … La sanction n’a de sens que si elle aide l’enfant à comprendre la portée de ses actes ; elle doit avoir un rapport avec la faute commise. De plus, l’adulte doit clairement différencier l’acte de son auteur. On peut expliquer à un  enfant qu’il a fait des bêtises ou commis un vol ; mais lui dire « tu es bête » ou « tu es un voleur » c’est le condamner à ne pouvoir être que ce qu’on lui affirme qu’il est.

    Souvent, l’enfant a du mal à reconnaître la loi, et celle-ci n’est pas toujours à la portée de son intelligence : elle doit donc être énoncée clairement et faire l’objet d’un « contrat » ; « Tu ne dois pas t’approcher du bord du quai du métro, si tu le fais je serai obligé de te garder prés de moi ». Dans la majorité des cas, il est possible d’expliquer à l’enfant qu’il a commis quelque chose de dangereux – ou de désagréable pour son entourage – et qu’il a rompu le contrat engagé. L’enfant sait qu’il a eu tort et qu’il s’expose à une sanction méritée : petit à petit, il apprend à se réapproprier ses actes. La sanction, le rappel à la règle, la réparation permettent de soulager la culpabilité de l’enfant ou de l’adolescent. A défaut, cette culpabilité peut devenir lourde à porter et l’enfant cherchera des moyens de s’auto-punir (se priver de manger, avoir une mauvaise note à l’école …) ou de se faire punir ailleurs. En ce sens la sanction peut avoir la même fonction que la punition. Mais là où la punition humilie, détruit, la sanction porte en germe un nouveau départ. C’est le moyen en accord avec la volonté d’éduquer l’enfant à la responsabilité, à la confiance, au respect.

    P. Christophe BOUDEREAUX

     

    Un mot sur les châtiments par St Jean BOSCO  

                Quelle conduite adopter en matière de châtiments ? S’il est possible, que l’on n’y recoure jamais. Cependant s’il faut obligatoirement sévir, que l’on retienne ceci :

    1.      Au milieu de ses élèves, l’éducateur doit chercher à se faire aimer s’il tient à se faire craindre. Alors, retirer sa bienveillance constitue un châtiment ; mais c’est un châtiment qui favorise l’émulation, encourage et n’avilit jamais.

    2.      Pour les enfants, est punition tout ce qui est utilisé comme tel. On a observé qu’un regard sans affection produit sur certains plus d’effets qu’une gifle. Des félicitations pour un bon résultat, un reproche pour une négligence, c’est déjà une récompense ou une punition.

    3.      Sauf rarissimes exceptions, que les corrections et les châtiments ne soient jamais donnés publiquement, mais en particulier et loin des autres élèves. On fera également appel à toute sa sagesse et à toute sa patience pour obtenir que l’enfant éclairé par sa raison et sa foi comprenne sa culpabilité.

    4.      Il faut absolument et de toute manière éviter de frapper, de mettre à genoux dans une position douloureuse, de tirer les oreilles et d’infliger des punitions analogues, parce que les lois les interdisent, qu’elles irritent grandement les jeunes et qu’elles avilissent l’éducateur.

    5.      Le directeur informera soigneusement les élèves des règles, récompenses et sanctions prévues par la discipline, afin qu'ils ne puissent avoir l'excuse de dire : « je ne savais pas que c’était commandé ou défendu ».

                Si cette méthode est pratiquée dans nos maisons, je crois que sans recourir ni au fouet, ni à d’autres châtiments brutaux, nous obtiendrons d’excellents résultats. Depuis environ quarante ans que je m’occupe des jeunes, je ne me souviens pas d’avoir usé de tels châtiments. Avec l’aide de Dieu, j’ai cependant toujours obtenu, non seulement l’indispensable, mais encore tout simplement ce que je désirais ; et cela de la part d’enfants pour lesquels tout espoir d’aboutir à une réussite convenable semblait être perdu.

    Extrait de « Le système préventif dans l’éducation de la jeunesse » (rédigé vers 1860) Jean Bosco

    Cité dans Constitutions et Règlements de la Société de Saint François de Sales

    (Congrégation des salésiens de Don Bosco).

     

    Concernant la punition collective

    D’une manière générale, qu’on n’en use jamais. Elle est moralement discutable et donc affectivement difficile à gérer.

    En tout état de cause, la sanction collective ne peut être légitime pour les faits sans gravité et les affaires strictement privées.

    Cependant, on peut considérer un degré de pratique qui relève de l’utile pression collective ceci pour deux raisons au moins :

    q       Rappeler ou confirmer une pratique convenue (tour de débarrassage de table, entretien, etc…).

    q       Rétablir l’ordre et la concorde à cause de dégradations ou d’un vol d’une valeur conséquente, … commis dans l’anonymat.

    Dans ces cas, les sanctions viseront à produire une frustration sur le groupe visant à laisser comprendre que le désagrément du moment, sur lequel on peut agir, est moindre que celui que produirait le laisser-aller. Laxisme ou laisser-aller qui pointe d’autant à l’horizon que le contexte d’anonymat camoufle souvent des complicités silencieuses. La probabilité d’une ou plusieurs complicités constitue un nouveau critère permettant de décider ou non d’une action de pression sur le groupe.

                Mais attention, ce moyen de pression peut s’avérer un faux ami car il se peut que, par réaction, le groupe se soude en opposition à la sanction. Il faudra toujours veiller à expliquer et motiver ce type de position afin de pouvoir faire appel à la raison des jeunes et permettre à l’équipe ou au groupe, sinon d’agréer, du moins comprendre. Sur ce point d’ailleurs, il sera toujours bon de s’interroger pour savoir si tous peuvent saisir les enjeux  et comprendre ce qu’on essaie de faire.

    Dans le cas d’un mouvement collectif de désordre, chahut dans une chambrée par exemple, la sanction collective peut avoir une certaine pertinence pourvu que l’on tente de considérer le statu de ceux qui n’y participaient pas. Pour ceux là, il sera bon de les épargner soit par le témoignage de l’encadrement mais surtout par désignation par les autres jeunes. En effet, si des membres du groupe ou le groupe dans son entier semble désireux d’innocenter certains et que cela est juste (attention aux faux jeux), alors on peut penser que le groupe est en voie d’accepter la démarche. Le dialogue sera alors possible et il sera bon d’exécuter une sanction avec souplesse et humour « faute avouée étant pour moitié pardonnée ». La leçon ne consiste pas tant dans la peine mais dans l’intégration de la logique de la règle.

    P. Christophe BOUDEREAUX

     


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  •      Parler de pudeur, aujourd’hui, pourrait paraître à certains rétrograde sinon puritain. Cependant, si l’on considère que la pudeur permet à chacun et particulièrement les plus jeunes, de se construire, sans être blessé, ni détruit par les agressions extérieures, on peut alors la considérer comme une valeur indispensable à la construction et à l’équilibre des enfants et des adolescents.

    Les cadres de la FSCF se réjouiront donc de voir la pudeur retrouver ses lettres de noblesse parmi les spécialistes de l’enfance. Eux mêmes la considéreront comme une vertu fondamentale du jeune mais aussi pour eux mêmes. Ils l’adopteront, par conséquent, comme une valeur éthique à laquelle tout éducateur doit être attentif.

         Mais qu’est-ce donc que la pudeur ? Une gêne éprouvée par une personne devant ce que sa dignité semble lui interdire. Ainsi décrite, on peut déduire que la pudeur est une attitude de protection d’un enfant ou d’un adolescent qui leur permet de se soustraire aux effets perturbants ou au choc de certaines images, expériences ou situations en rapport avec leur intimité.

    La pudeur, si elle existe en tout être humain socialisé, a des frontières mouvantes.

    §         Elle dépend de la culture et ne se fixe pas sur les mêmes critères. Par exemple : La nudité ou le comportement en couple n’auront pas le même statut ou les mêmes règles selon les sociétés.

    §         Elle dépend de l’appréciation personnelle selon les expériences de vie.  Avoir vécu la relative promiscuité des chambres d’internat ou être personnel soignant génèrent des façons personnelles et diverses pour apprécier et tenir compte de situations d’intimité.

     

    Cette approche très “individualisée” de la pudeur ne doit pas occulter la réalité de son enjeu social. En effet, bien que sa signification ou son interprétation, soient mouvants la pudeur se transmet et s’enseigne.

    §      
    Pour la croissance équilibrée de chaque personne, nous l’avons dit. L’atteinte à la pudeur (au sens large et non légal) est un “viol de l’intimité”, elle est une violence faite à ce qui fonde l’intégrité, la dignité personnelle. A l’inverse, l’émergence et le respect de la pudeur permettent l’expression de l’autonomie et le maintien systématique d’une saine distance de sécurité dans la relation à autrui. La vie privée, l’intimité est un droit imprescriptible qu’il faut enseigner aux jeunes. Chacun a droit à son jardin secret, à sa “bulle d’autonomie”.

    §       Pour l’ordre social, c’est à dire la vie collective. Une société laxiste minimise l’importance de la pudeur et par conséquent décrédibilise les comportements tels que le tact, la discrétion, le respect de l’intimité ou la retenue.  Inversement, favoriser la coexistence respectueuse de l’intégrité de chacun favorisera la capacité de tous à  communiquer avec  le plus grand nombre. En effet, la règle, la loi “inter-dit” en permettant que le plus faible soit protégé et ne soit pas écrasé.

     

        Une bonne attitude éducative veillera donc à respecter et initier à la pudeur. Il faudra être vigilant pour éviter deux écueils

    §     susciter chez l’éduqué la pudibonderie c’est à dire une pudeur exagérée jusqu’au ridicule ; ou la fausse culpabilité par un sentiment de honte ou le sentiment d’avoir commis une faute. En effet, devoir se dévêtir dans un vestiaire ou une chambre commune ne revient pas à exhiber sa nudité sans raison sérieuse.

    §     confondre la notion de pudeur avec la peur ou le mépris du corps et en particulier du sexe.

    P Christophe BOUDEREAUX

     

    Bibliographie :

    ü        La Croix du 13 novembre 2002 p 13-15.

    ü        Nouvel Observateur hors-série n°39

    ü        Les Etudes n°3942

    ü        Esprit et Vie n° 78

    ü        “Quand la pudeur prend corps” José Morel Cinq-Mars  Ed. PUF

    ü        “La culpabilité - comment s’en sortir ?” Denis Sonet Ed. Chalet.

    ü       “Lutter contre la pédophilie - Repères pour les éducateurs” Service information et communication de la Conférence des Evêques de France.


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  • EDUCATEUR :

    La Sagesse 1, 5 :               Car le Saint Esprit qui éduque fuit la duplicité, il s’écarte des pensées folles, il est mis en échec quand survient l’injustice.

     

    Apocalypse 3, 19 :               Moi, tous ceux que j’aime, je les reprends et les corrige. Sois donc fervent et repens-toi.

     

    EDUCATION :

    Exode 2, 10 :                        L’enfant grandit, elle l’amena à la fille du Pharaon. Il devint pour elle un fils

    et elle lui donna le nom de Moïse, « car, dit-elle, je l’ai tiré des eaux ».

     

    Deutéronome 21,18-21 :  Quand un homme a un fils rebelle et révolté, qui n’écoute ni son père ni sa mère,  s’ils lui  font la  leçon et qu’il ne les  écoute pas, alors  son père et sa  mère  s’empareront de  lui et  l’amèneront aux  anciens de sa ville, à la porte de sa localité. Ils diront aux anciens : » Voici notre fils, un rebelle et un révolté, qui ne nous écoute pas ; il s’empiffre et il boit » !

                                                 Tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras le mal du milieu de toi ; tout Israël en entendra parler et sera dans la crainte.

     

    1 Samuel 3, 13 :                Je lui annonce que je fais justice de sa maison pour toujours à cause de sa faute : il savait que ses fils insultaient Dieu et néanmoins, il ne les a pas repris.

     

    2 Samuel 7, 14 :                   Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils. S’il commet une faute je le corrigerai en me servant d’hommes pour bâton et d’humains pour le frapper.

     

    2 Chroniques 22, 3 :            Okosias, lui aussi, suivit les chemins de la maison d’Akhab, car sa mère (Athalie) était sa conseillère en impiété.

     

    2 Chroniques 26, 5 :            Il (Ozias) rechercha Dieu pendant la vie de Zekaryahou, qui l’instruisait dans la crainte de Dieu, et pendant qu’il resta fidèle au Seigneur, Dieu le fit prospérer.

     

    Proverbes 22, 6 :                  Donne de bonnes habitudes au jeune homme en début de carrière ; même devenu vieux, il ne s’en départira pas.

     

    Proverbes 23, 13 :               N’écarte pas des jeunes le châtiment ! Si tu frappes du bâton, ils n’en mourront pas !

     

    Proverbes 29, 17 :               Châtie ton fils, tu seras tranquille et il te comblera de délices.

     

    Proverbes 29, 21 :               Qui gâte son serviteur dès l’adolescence finira par faire de lui un fainéant.

     

    Proverbes 31, 1 :                  Paroles du roi Lemouël. Leçon que sa mère lui inculqua.
     

    Sagesse 2, 12 :                    « Traquons le juste : il nous gêne, s’oppose à nos actions, nous reproche nos manquements à la Loi et nous accuse d’être infidèles à notre éducation. »

     

    Sagesse 7, 14 :                    Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable. Ceux qui l’ont exploitée se sont concilié l’amitié de Dieu, recommandés à lui par les dons provenant de l’éducation.

     

    Le Siracide 4, 12-19 :          *L’aimer, c’est aimer la vie, ceux qui se lèvent de bon matin pour elle seront remplis de joie.

                                                   *Celui qui la possède obtiendra la gloire en héritage, le lieu où il va, le Seigneur le bénit.

                                                   *Ceux qui la servent rendent un culte au Saint, ceux qui l’aiment, le seigneur les aime.

                                                   *Celui qui l’écoute jugera avec vérité, celui qui s’attache à elle pourra demeurer en sécurité.

                                                   *S’il lui fait confiance, il l’obtiendra en héritage, sa postérité en conservera la jouissance.

                                                   *Elle l’accompagnera d’abord par des voies tortueuses, elle amènera sur lui la crainte et l’effroi. Elle le tourmentera par sa discipline jusqu’à ce qu’elle ait confiance en lui, elle l’éprouvera par ses préceptes.

                                                   *Puis elle reviendra tout droit vers lui et le réjouira et lui dévoilera ses secrets.

                                                   *Mais s’il s’égare, elle l’abandonnera et le livrera à sa perte.

     

    Le Siracide 7, 25-27 :          *Marie ta fille, tu en auras terminé avec une grosse affaire, mais donne-la à un homme intelligent.

                                                   *As-tu une femme selon ton âme ? Ne la chasse pas. Mais ne te fie pas à celle que tu ne peux aimer.

                                                   *De tout ton cœur, glorifie ton père, et n’oublie pas les souffrances de ta mère.

     

    Le Siracide 8, 5-12 :            *Ne fais pas de reproche à l’homme qui se repent de son péché ; souviens-toi que nous sommes tous coupables.

                                                   *Ne méprise pas un homme parce qu’il est vieux, car certains d’entre nous aussi vieillissent.

                                                   *Ne te réjouis pas de ce qu’un autre soit mort ; souviens-toi que tous nous devons mourir.

                                                   *Ne méprise pas les récits des sages, mais consacre-toi à l’étude de leurs maximes. Car c’est d’eux que tu apprendras l’instruction, et à remplir ton office auprès des grands.

                                                   *Ne t’écarte pas des récits des vieillards, car eux-mêmes les ont appris de leurs pères. C’est auprès d’eux que tu apprendras à comprendre, et à avoir une réponse prête lorsqu’il faut.

                                                   *N’allume par les charbons du pécheur, de peur de brûler aux flammes de son feu.

                                                   *Ne tiens pas tête à l’homme insolent, de peur qu’il ne cherche à te prendre au piège de tes propres paroles.

                                                   *Ne prête pas d’argent à un homme plus puissant que toi, et si tu prêtes, considère ton argent comme perdu.

     

    Le Siracide 22, 3-5 :            C’est une honte d’être le père d’un fils mal élevé, et la naissance d’une fille signifie préjudice.

                                                   La fille sensée héritera d’un mari, mais celle dont on a honte fait le chagrin de celui qui l’a engendrée.

                                                   L’insolente fait la honte du père et du mari et par l’un et l’autre elle sera méprisée.

     

    Le Siracide 26, 18 :             Des colonnes d’or sur une base d’argent, ainsi de belles jambes sur des talons solides.

     

    Le Siracide 30, 1-13 :          *Celui qui aime son fils lui donne souvent le fouet, afin de pouvoir finalement trouver sa joie en lui.

                                                   *Celui qui élève bien son fils en tirera satisfaction, parmi ses connaissances, il sera fier de lui.

                                                   *Celui qui instruit son fils rendra jaloux son ennemi, et, devant ses amis, il sera radieux à son sujet.

                                                   *Si le père succombe, c’est comme s’il n’était pas mort, car il laisse après lui quelqu’un qui lui ressemble.

                                                   *Durant sa vie, il s’est réjoui à le voir et au moment de mourir, il n’a pas eu de regrets.

                                                   *Il laisse quelqu’un qui le vengera de ses ennemis, et rendra aux amis la reconnaissance qu’il leur doit.

                                                   *Celui qui gâte son fils devra panser ses blessures, et, au moindre cri, ses entrailles seront bouleversées.

                                                   *Un cheval indompté devient intraitable, et un fils laissé à lui-même devient impossible.

                                                   *Cajole un enfant et il te causera des surprises, joue avec lui, et il te contristera.

                                                   *Ne ris pas avec lui pour n’avoir pas à souffrir avec lui ; tu finiras par t’en mordre les doigts.

                                                   *Ne lui laisse pas de liberté pendant sa jeunesse.

                                                   *Meurtris ses reins tant qu’il est enfant ; sinon, devenu rétif, il ne t’obéira plus.

                                                   *Eduque ton fils et travaille à le former pour n’avoir pas à subir l’affront d’une conduite honteuse.

     

    Le Siracide 42, 9-11 :          *Une fille est pour son père une cause secrète d’insomnie, le souci qu’elle donne éloigne le sommeil : quand elle est jeune parce qu’elle risque de laisser passer la fleur de l’âge, une fois mariée, parce qu’elle pourrait être détestée,

                                                   *vierge, elle risque d’être déflorée et de devenir enceinte dans la maison de son père ; alors qu’elle est unie à un mari, elle risque d’être infidèle, et dans la maison de son mari, elle risque d’être stérile.

                                                   *Autour d’une fille sans retenue monte une garde renforcée, de peur qu’elle ne fasse de toi le risée de tes ennemis, la fable de la ville et la cause de l’attroupement du peuple et qu’elle ne te couvre de honte à l’assemblée plénière.

     

    Les Lamentations 3, 27 :     Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse.

     

    1 Timothée 5, 4 :                  Si, en effet, une veuve a des enfants ou des petits-enfants, c’est à eux en premier d’apprendre à pratiquer la piété envers leur propre famille et à payer de retour leurs parents. Voilà, certes, ce qui est agréable aux yeux de Dieu.

     

    Hébreux 12, 7-9 :                  *C’est pour votre éducation que vous souffrez. C’est en fils que Dieu vous traite. Quel est, en effet, le fils que son père ne corrige pas ?

                                                   *Si vous êtes privés de la correction, dont tous ont leur part, alors vous êtes des bâtards et non des fils.

                                                   *Nous avons eu nos pères terrestres pour éducateurs, et nous nous en sommes bien trouvés ; n’allons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre au Père des esprits et recevoir de lui la Vie ?
     

    EDUQUER :

    1 Maccabées 6, 15 :            Il lui donna son diadème, sa robe et son sceau, le chargeant d’éduquer son fils Antiochus et de l’élever en vue de la royauté.

     

    Le Siracide 7, 25 :               Marie ta fille, et tu en auras terminé avec une grosse affaire, mais donne-là à un homme intelligent.

     

    Le Siracide 40, 31 :             ( n’existe pas)

     

    Daniel 13, 3 :                        Ses parents étaient justes, et ils avaient instruit leur fille selon  la Loi de Moïse. (Suzanne)

     

    Osée 7, 15 :                          Moi, j’avais dirigé, fortifié leur bras, et ils machinaient le mal à mon endroit.

     

    Hébreux 12, 10 :                   Eux, en effet, c’était pour un temps, selon leurs impressions, qu’ils nous corrigeaient ; lui, c’est pour notre profit, en vue de nous communiquer sa sainteté.

     

    *****************************************


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  • LES ACCUEILS COLLECTIFS DE MINEURS

     

                Depuis la publication d’un décret en date du 26/07/2006, modifiant le code de l’action sociale et des familles (partie réglementaire), le champ de déclaration d’accueils et de séjours est élargi. 

    Désormais il existe sept types d’accueils collectifs de mineurs qui peuvent être présentés comme suit :

     

     

    Accueil avec Hébergement

    Accueil sans hébergement

     

    Scoutisme

     

     Avec et sans hébergement

    Séjour de Vacances

     

    SV

    Séjour Court

     

     

    SC

    Séjour Spécifique

     

    SSp

    Séjours de vacances en famille  

    SF

    Accueil de Loisirs

     

    AL

    Accueil de Jeunes

     

    AJ

    DEFINITION

     

     

     

     

     

     

     

    Nombre de mineurs

    7 mineurs au moins

     

     

    7 mineurs au moins

     

     

    7 mineurs de 6 ans mini-mum

     

    2 à 6 mineurs

     

    7 mineurs au moins 

     

     300 mineurs au plus

    7 mineurs au moins de 14 ans et plus.

    40 mineurs au plus

    7 mineurs au moins

     

     

    Durée

    3 nuits con-sécutives au moins

    1 à 3 nuits consécutives Hors d’une famille

    Dès la 1ère nuit

    4 nuits con-sécutives au moins

    14 jours au moins

    Hors d’une famille

    14 jours au moins

     

    RAS

    Qui déclare ?

    L’organisa-teur de l’ac-cueil

    Personne majeur responsable des conditions d’hygiène et de sécurité 

    Personne morale ayant pour objet essentiel de développer des activités particulières.

    L’organisa-teur de l’ac-cueil

    L’organisa-teur de l’ac-cueil

    Un organisa-teur qui si-gne une con-vention avec le représen-tant de l’Etat dans le dé-partement.

    Une associa-tion de scou-tisme qui béné-ficie d’un agré-ement national. 

    Précisions

    Correspond aux anciens C.V. Centres de Vacances ou colonies de vacances.

    ATTENTION

    Si le séjour est constitutif du projet d’ un Accueil de Loisirs AL (Mini camps) celui ci doit être prévu selon ses rè-gles propres.

     

    4 types de séjours :

    -  Sportifs

    -  Linguistiques

    -  Artistiques

    -  Culturels

    Et les ren-contres euro-péennes de mineurs or-ganisées dans le ca-dre des pro-grammes eu-ropéens de Jeunesse (arrêté du 1er  août 2006) 

    Concerne les mineurs qui vivent dans une famille d’accueil suite à une mesure particulière.

     

    Pas de projet éducatif obligatoire.

    Correspond aux anciens C.L.S.H.  (Centre de Loisirs Sans Hébergement). 

    Accueil répondant à un besoin social particulier 

    FSF Fédération du Scoutisme Français :

    Scouts et Guides de France

    Scouts unionis-tes de France

    Scouts musul-mans de France

    Eclaireurs et Eclaireuses de France

    Scouts Israélites de France

    FGSE Fédéra-tion des Guides et Scouts d’Eu-rope 

    Scouts Unitai-res de France

                Dans un souci de renforcement de la protection des mineurs, les séjours avec hébergement recevant au moins 7 mineurs doivent être déclarés (Auparavant, la déclaration n’était obligatoire qu’à partir de 12 mineurs et pour plus de 5 nuits)

    Pour connaître le ratio et les qualifications d’encadrement des différents séjours, on se reportera utilement au document LIF-FSCF : « Composer une équipe d’animation». 

     

    Les nouvelles procédures de déclaration des séjours

     

    Les nouvelles procédures de déclaration des séjours et des locaux sont parues n'apportent pas de grandes différences par rapport aux procédures précédentes, sauf en ce qui concerne les nouveaux types de séjours comme les séjours courts et les séjours spécifiques. Dix nouveaux formulaires de déclaration ont été mis au point pour ces procédures. 

    L'arrêté du 22 septembre 2006 paru au JO du 15 novembre précise les conditions dans lesquelles doit se faire la déclaration des accueil avec et sans hébergement. La déclaration se fait en deux temps : une déclaration préalable et une déclaration complémentaire.

     

     

    Accueil avec Hébergement

    Accueil sans hébergement

    Scoutisme

    Séjour de Vacances

     

    SV

    Séjour Court

     

     

    SC

    Séjour Spécifique

     

    SS

    Séjours de vacances en famille  

    SF

    Accueil de Loisirs

     

    AL

    Accueil de Jeunes

     

    AJ

     

     

    Déclaration an-nuelle  2 mois au moins avant le début de la première pério-de d'accueil.

    Déclaration

    Initiale

     

    A déclarer deux mois avant le début du séjour avec :

     

    Au titre d'une année sco-laire 2 mois au moins avant le début de la première période d'accueil.

    Imprimé

    Déclaration d’un Accueil

    l'imprimé Cerfa n°12757*01.

     

    avec hébergement

    formulaire Cerfa 12764*01

     

    sans hébergement

    formulaire 12767*01.

    de Scoutisme

    Fiche complé-mentaire

    Ensuite, selon le type d'accueil, vous devez, au plus tard huit jours avant le début du séjour, envoyer la fiche complémentaire :

    avant le dé-but de cha-que période

    Avant le dé-but de cha-que période

     

    Imprimé

     

    Cerfa n°12759*01

    Cerfa n°12761*01

    Cerfa n°12762*01

    Cerfa n°12763*01

    Cerfa 12765*01.

    Cerfa 12765*01.

    Cerfa  12768*01

    Précisions

    Il contient notamment la liste des membres de l'équipe ainsi que les éta-pes prévi-sionnelles pour un sé-jour itinérant.

    En ce qui concerne les séjours courts orga-nisés depuis un Accueil de Loisirs (mini-camps), ils doivent être déclarés directement avec la fiche complémentaire au plus tard deux jours ouvra-bles avant le début du sé- jour.

    Pour les sé-jours sportifs artistiques et culturels,une déclaration pourra être faite pour une année scolaire avec envoi de la fiche com-plémentaire, soit 1 mois avantchaque séjour s’ils sont d'une durée de plus de trois nuits, soit tous les trois mois pour les autres séjours.

    RAS

    RAS

    RAS

    1/ Avant le début du pre-mier accueil en ce qui concer-ne l'équipe d' encadrement

    2/ Au plus tard un mois avant le début de chaque accueil avec héberge-ment d'une du-rée de plus de trois nuits orga-nisés pendant es vacances. 

    3/ Tous les trois mois et au plus tard deux jours ouvrables avant le début du trimestre considéré pour les autres ac-cueils de scou- tisme.

    Sources législatives :

    CASF art. R.227-1 à R.227-22 (cf. JPA D104-3)

    Arrêté du 01/08/2006 (cf. JPA D104-3-1) Arrêté du 22/09/2006 (cf. JPA D104-3-2) Arrêté du 25/09/2006 (cf. JPA D104-3-3) Instruction JS n°06-192 du 22/11/2006 (cf. JPA D104-3-4)

     

    P Christophe BOUDEREAUX


     


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  • LEGISLATION

    Ce qu’un animateur doit savoir

     

     

    DROIT FRANÇAIS

     

    DROIT PUBLIC

    Concerne les administrés face à 

    DROIT PRIVE

    Concerne les relations entre les citoyens.

     

     

    DROIT CIVIL

     
    DROIT PENAL

     

    L’Etat

     

    La Région

     

    Le département

     

    Les administrations (communes, services publics, …).

     

    DELICTUEL

    CONTRACTUEL

     

    Les tribunaux sanctionnent les infractions commises par les citoyens :

    Crimes

    Délits

    Contraventions

     

    Sanction civile du citoyen ayant commis une faute à l’égard d’un tiers sans avoir violé la loi

    Préjudice moral ou économique

    Sanction du citoyen n’ayant pas respecté ses engagements à l’égard d’un tiers.

     

    Risques encourus :

    Dommages et intérêts.

    Risques encourus :

    Emprisonnement ou amende.

     

     

    NB : Les assurances ne prennent en charge que la responsabilité civile.

     

    RESPONSABILITE CIVILE

    La responsabilité civile peut-être engagée sans la présence d’une faute. On peut la caricaturer ainsi : « responsable mais pas coupable »

     

    Responsabilité civile contractuelle :

    Obligation de réparer un préjudice causé à autrui en raison de l’inexécution d’un contrat ou d’un retard dans l’exécution (sauf cause étrangère) » - Code Civil Art 1147

     

    Responsabilité civile délictuelle ou quasi-délictuelle :

    Obligation de réparer le préjudice causé à autrui par toute action dommageable commise par soi-même, par une personne qui dépend de soi ou par une chose que l’on a sous sa garde - Code Civil Art 1382 et suivants 

     

     

    RESPONSABILITE PENALE

    La responsabilité pénale est une faute devant la loi par action ou par omission.

    Obligation de supporter la peine prévue pour l’infraction que l’on a commise - Nouveau Code Pénal.

     

     

     

    THEME

    Ce qu’il faut savoir

    Encadrement

     

    Séjour de Vacances :

                                       1 Animateur pour 8 mineurs (- 6ans)

                                       1 Animateur pour 12 mineurs (6ans et +)

    Accueil de Loisirs :

      Vacances :              1 Animateur pour 8 mineurs (- 6ans)

                                      1 Animateur pour 12 mineurs (6ans et +)

     Périscolaire :            1 Animateur pour 10 mineurs (- 6ans)

                                      1 Animateur pour 14 mineurs (6ans et +)

     

    50% titulaire BAFA – 20% sans formation possible.

     

    Cigarettes

     

    Interdiction de fumer en présence du public et dans les lieux publics (Décret n°92.478 du 29/05/92 et circulaire du 30/10/92)

    La loi Evin interdit la cigarette aux moins de 16 ans.

    Le décret et la circulaire de novembre 2006 (Décret n° 1386 du 15/11/06 et circulaire du 26/11/06) renforcent les interdictions et fixe des amendes pour les contrevenants.

     

    Alcool

     

    Interdiction de consommation pour les moins de 16 ans. A partir de 16 ans la consommation d’alcools de 6° maximum est tolérée.

    L’incitation à la consommation d’alcool pour un mineur constitue un délit.

    L’état d’ébriété sur la voie publique est également un délit prévu dans la loi.

     

    Stupéfiants

     

    La possession de substances stupéfiantes constitue un délit, tout comme son usage, l’incitation à sa consommation et son trafic.

    Aucune distinction n’est faite entre les drogues. (arrêté du 25/02/77 modifié par le code pénal du 01/03/94).

    Quand l’infraction au code des stupéfiants se déroule en milieu protéger, celle ci est appréciée comme circonstance aggravante lorsqu’il s’agit de personnes en responsabilité.

     

    Transports ou déplacements

     

    A pied : C’est le code de la route qui s’impose. Emprunter les passages réservés aux piétons et respecter la signalisation. Les groupes de piétons doivent se tenir à droite de la chaussée dans le sens de la circulation de manière à laisser libre au moins la moitié gauche de la route. De nuit ou par temps brumeux, chaque groupe porte obligatoirement à l’avant un éclairage blanc, à l’arrière un éclairage rouge visible à au moins 150m par temps clair et placé du côté opposé du bord de la chaussée qu’ils longent.

    En vélo : Ne jamais circuler de front. Un feu jaune à l’avant, rouge à l’arrière, un avertisseur sonore, une plaque métallique de propriété, des freins efficaces sont obligatoires. Attention : le VTT (hors chemins, sur un terrain présentant des obstacles) est une activité dite à risque, les animateurs non spécialisés ne sont autorisé qu’à encadrer le vélo de route ou tous chemins.

    Transports en commun : Un chef de convoi garant des bonnes conditions de déroulement du voyage est désigné par le directeur du séjour. Pour contrôler les entrées et sorties  et pour réagir en cas de nécessité, les animateurs se placeront à côté des sorties de secours. On n’oubliera pas les trousses de secours (pensez à des sacs de vomissement).

    En car : Les ceintures sont obligatoires dans les bus les plus récents.

    En train, en bateau, en avion : Vous respecterez la réglementation spécifique en vigueur les règles et les consignes de la compagnie.

     

    Baignades

     

    On appelle baignade toute activité aquatique ne faisant appel à aucun moyen flottant ou technique spécifique (ex : plongée) (arrêté du 08/12/95)

    La surveillance doit être assurée par une personne ayant, au moins, le Brevet de Surveillant de Baignade (SB).

    A la disposition du SB, les animateurs (1/5 maternels et 1/8 du 6 à 14 ans) seront présents dans l’eau avec les enfants dans le périmètre de sécurité.

    Pour les jeunes à partir de 14 ans, les baignades doivent avoir lieu dans des conditions satisfaisantes de sécurité, à l’exclusion des zones interdites ou considérées comme dangereuses par l’autorité compétente (arrêté du 04/05/81).

    (Voir arrêté 20/06/2003 modifié Annexe III ; Instruction n°03-115 JS du 08/07/2003)

     

     

     

    THEME

    Ce qu’il faut savoir

    Bizutages

    Les mises en situation ou les actes humiliants et dégradants sont interdits et constituent une faute relevant du droit pénal. En effet tombe sous le coup de la loi tout acte portant atteinte à la dignité de la personne.

    (CP Code Pénal Articles 225-16-1 à 225-16-3 et circulaire n°98-177 du 3 septembre 1998).

     

    Activités sportives

     

    Certaines activités dites «à risque» doivent être encadrées par des animateurs titulaires du BEES ou BPJEPS ou de formations agréées par Jeunesse et Sports.

    Pour mémoire : Tir à l’arc (sauf ceux fabriqués par les enfants), VTT, Canyoning, Spéléologie, Plongée, Musculation, Jet-ski, Rafting, Canoë-kayak, Karting, … (liste non exhaustive).

    Pour tout projet original, il sera prudent d’en parler avec le directeur.

     

    Cuisine

     

    On n’y entre pas sans autorisation du cuisinier ou du responsable.

    Le respect des normes d’hygiène interdit de se servir sans respecter le protocole rédigé pour cela.

    Le non respect de ces principes peut constituer un motif de blâme ou de faute grave.

     

    Camping

     

    Possibilité pour les maternels de dormir sous tente pour une brève durée.

    Le camping sauvage est interdit.

    Un feu ne peut-être allumé à moins de 200m d’une forêt. On veillera à connaître l’autorisation municipale ou préfectorale, surtout l’été, quel que soit le département.

    Un feu est entouré de pierres. On ne peut le laisser vivant toute une nuit sans surveillance.

    Avec le directeur, seront envisagées les modalités de contrôle des sorties et visites nocturnes.

                                         (Instruction 09/07/2002 ?)

     

    Infirmerie – Pharmacie

     

    En aucun cas les animateurs ne sont autorisés à donner un médicament sans ordonnance.

    Un assistant sanitaire, titulaire de l’AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours) désormais remplacé par le PSC1 (Prévention et Secours Civiques niveau 1) au moins, sera désigné par le directeur du séjour. C’est lui qui gère les fiches de liaison sanitaire et les autres documents médicaux selon les règles de discrétion qui conviennent. Il gère les trousses de secours.

    L’accès à l’infirmerie ne peut être « sauvage », l’armoire à médicament ferme à clef.

     

    Locaux

    On sera attentif aux consignes de sécurité, les sorties de secours seront toujours franchissables.

    Il est bon de repérer l’emplacement des extincteurs et autres moyens d’action ainsi que leur mode d’emploi.

    Des exercices d’évacuations peuvent être pratiqués sous la responsabilité du directeur en lien avec les services de secours.

    Avec le directeur, seront envisagées les modalités de contrôle des sorties et visites nocturnes.

    L’aménagement des locaux doit respecter quelques obligations :

    - Sanitaires et douches distincts hommes et femmes pour les mineurs de 6 ans et plus.

    - Chaque enfant doit disposer d’un lit distinct (séparés de 30 cm environ)

    - L’espace par lit est d’au moins 8m3.

     

    Protection des mineurs

    En l’absence de parents et tuteurs légaux, c’est l’Etat qui est responsable des citoyens les plus faibles, les moins raisonnables et mineurs.

    La loi fixe l’âge de majorité (âge de raison 7ans, majorité sexuelle 15ans, majorité 18ans) Il sera toujours tenu compte de la capacité de raisonnement du mineur.

    Contractuellement, mais aussi pénalement, les personnes en charge de mineurs doivent assumer leur devoir de surveillance.

    Voici quelques limites au devoir de protection des mineurs :

      1- Obligation de moyens, le juge appréciera si tout a été mis en œuvre.

      2-  Il n’y a pas de responsabilité s’il n’y a pas de faute commise.

      3-  Pas d’impératifs supérieurs à ceux dont les parents feraient preuve.

     

    Statut de l’animateur

    Droit du travail

    Un stagiaire BAFA de 17ans, dans le cadre de ses fonctions, bénéficie du statut de «majorité de fonction».

    Un contrat doit être signé entre l’animateur et celui qui le recrute. La signature d’un contrat permet de s’assurer du sérieux de l’organisation et augure donc du droit à l’assurance.

    Un animateur peut signer un contrat de travail, de bénévole ou de volontaire :

    ·    Le bénévole : c’est normalement un militant, il ne perçoit pas d’indemnisation ni de rémunération. Il participe financièrement à ses frais d’hébergement et de transport.

    ·    Le volontaire associatif : il s’agit d’un engagement dans une mission d’intérêt général. Il est régi par la loi n°2006-586 du 23/05/2006. Sa durée ne peut dépasser deux ans.

    ·    Le personnel pédagogique « au pair » : En contrepartie d’une participation au fonctionnement et à l’animation d’une association, le contractant bénéficie d’avantages en nature (logement, nourriture, voyage, activités, …) dont la valeur doit être en rapport avec le travail fourni. L’employeur doit payer les cotisations patronales de sécurité sociale (URSSAF), les cotisations de retraite complémentaire et de chômage.

    ·    Le personnel pédagogique occasionnel : Il est prévu une rémunération en contrepartie de la réalisation du projet pédagogique de l’association. Afin de tenir compte de la nature des activités pratiquées en ACM un contrat spécifique existe il s’agit du Contrat d’Engagement Educatif (CEE). Il prévoit une rémunération évaluée sur un calcul spécifique, une durée journalière de travail de 11h, un repos de 24h par semaine, un temps de pause après 6h de travail.

    ·    Les retraités : une loi sur les retraites (du 21/08/2003), dite loi Fillon, prévoit que tout retraité peut reprendre une activité professionnelle dans la mesure où le salaire reste inférieur au dernier revenu d’activité.

    ·    D’autres contrats spécifiques ou cas particuliers peuvent exister : travailleurs indépendants, intermittent du spectacle ou le personnel permanent. Il existe aussi les Contrats à Durées Déterminés (CDD) ou les Contrats à durée Indéterminée par Intermittence (CDII), emploi d’un fonctionnaire ou assimiler ou d’un salarié des professions industrielles, commerciales ou artisanales.

     

    En tout état de cause, l’animateur doit être attentif aux éléments suivants :

    ·    Présenter ses diplômes (originaux)

    ·    Présenter un extrait de casier judiciaire n° 3 pour sa prise de fonction

    ·    Se soumettre à une visite médicale (médecine du travail s’il est salarié),  surtout s’il y a des activités physiques spécifiques.

    ·    Connaître le numéro de déclaration du séjour. 

    ·    Prévoir son évaluation avec le directeur, surtout s’il est stagiaire.

    ·    La copie du contrat qui le lie (contrat de travail, de bénévolat, de volontariat, …).

    ·    On pourra être attentif à d’autres points tels que : la déclaration préalable d’embauche, l’assurance (surtout s’il n’y a pas de contrat de travail),  

     

    La rupture du contrat devra se justifier par les motifs suivants :

    ·    Accord des parties (écrit indispensable) ;

    ·    Force majeur ;

    ·    Faute grave du co-contractant ;

    ·    Impossibilité pour le co-contactant de continuer à exercer ses fonctions.

     

    A la fin d’un contrat de travail l’animateur doit se faire remettre :

    ·    Une attestation Assedic qui permettra à un salarié de faire valoir ses droits à l’indemnisation chômage ;

    ·    Un certificat de travail mentionnant la date d’entrée et de sortie, la nature et la qualification de l’emploi occupé ;

    ·    Le bulletin de salaire et le versement du salaire pour solde de tout compte ;

     

     

     

     

     

     

     


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